2019

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Nouvelle-Orléans

- Jules ? L'appelai-je. Tu sais où est le carton de la cuisine ?

- Il doit être dans le camion, je le cherche ! Cria-t-il de dehors.

- Tu sais que tu n'es pas obligé de gueuler ?

- Désolé, me répondit en riant.

Avec Jules, nous avions décidés de nous installer à La Nouvelle-Orleans et nous aménageâmes dans une petite maison dans Conti Street, non loin de Bourbon Street.

Depuis la transformation de Zoë, deux semaines étaient passées. Elle était partie avec Jack et leur petite fille Alona pour s'adapter à sa nouvelle condition dans leur maison dans le Maine, et avaient été rejoint par des membres de sa famille.

Je n'étais pas allée me montrer au près des Mikaelson, bien qu'ils étaient de retour depuis quelques temps maintenant.

Je n'avais pas eu de nouvelle de Marcellus et je ne savais pas ce qu'il pouvait mijoter dans son coin. Et pour Andrew pareil, je ne l'avais pas revu depuis la transformation, bien trop occupé à l'hôpital.

- Et voilà ton carton, Jules le posa sur le plan de travail.

Je me retournai avec un cadre photo dans les mains, une photo de mon fils et moi-même s'y trouvait. Nous l'avions prise quelques temps avant son décès. Je déposai le cadre sur ma table chevet et partis le rejoindre dans la cuisine.

- Hayley m'a appelé pour me dire que ta caravane a été placé dans le bayou.

- Super ! Merci Jules, pris-je carton.

- Nous voici colocataire ! Se laissa-t-il tomber sur le canapé.

- C'est très bizarre de me retrouver dans ma nouvelle maison avec toi, mon descendant, déballai-je le carton.

- Moi, je pense que ça va être bien, me sourit-il.

- Après c'est seulement pour le temps où nous restons ici, jetai-je le carton. Elle est où ma casserole ?

- Mais je l'ai rangé, se releva-t-il.

- Tu ne pouvais pas me le dire ? Je la cherche depuis des heures, frappai-je ma main sur mon front.

- Tu as des nouvelles d'Andrew ?

- Oui mais ils sont très occupés à l'hôpital mais normalement on va au restaurant ce soir pour discuter et nous raconter ce que l'on a manqué.

- C'est une bonne idée ça, me répondit-il alors que je m'installai à côté de lui. Est-ce que ton père te manque beaucoup ?

- Pourquoi tu penses à ça ?

- Eh bien quand j'y pense, nos pères font parties des meilleurs chasseurs de la terre.

- Je me sens triste de ne pas avoir pu profiter de lui autant que je voulais, de l'avoir oublier et à cause du sortilège, je n'ai pas pu avoir une relation stable avec lui, je n'ai pas pu le voir pendant au moins 20 ans et je le regrette vraiment, le regardai-je. Tu sais, s'il n'y avait pas eu le sort, nous ne serions pas devenus des vampires et nous aurions surement vécus des beaux moments auprès d'eux.

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