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Nouvelle-Orléans


- Haylen ?

La jeune femme posa sa pomme et se tourna vers la marchande de fruit et légume. Carol Jonnis était une grande dame, au cheveux roux mi-long. Elle appréciait beaucoup Haylen, cette dernière venait la voir assez régulièrement et l'aidait, parfois dans son magasin.


- Comment allez-vous Madame Jonnis ? Sourit-elle avant d'embrasser sa joue.

- Très bien et toi jeune femme ? Récupéra-t-elle une cagette.

- Je vais bien aussi, je suis assez excitée, si vous voulez tout savoir ! S'exprima-t-elle.

- Votre anniversaire

- Exact, hocha-t-elle la tête.

- Qu'avez-vous prévu ? Se mit-elle derrière le comptoir avec une cagette de fruit.

- Je ne ferai rien, la suivit-elle.

- Pourquoi cela ? Fronça-t-elle les sourcils étonné.

- Je n'ai pas...

- Madame Jonnis, quel plaisir de vous voir ! S'écria un homme derrière Haylen.

- Monsieur Mikaelson, je suis ravie de vous voir ! Quel bon vent vous amène ?

- Voyez-vous, je passais par ici, quand j'ai aperçu Haylen dans votre boutique, j'ai donc décidé de m'arrêter, sourit-il doucement.

- Vous n'avez pas prévu d'anniversaire pour Haylen ? Demanda madame Jonnis.

- Bien évidemment que si, s'exclama-t-il. Nous avons organisé un grand bal !

- Heureusement que nous pouvons compter sur votre fiancé très chère, regarda-t-elle malicieusement Haylen.

- Oh... je... ce n'est pas mon fiancé.

- Je ne lui ai pas faite ma demande encore.


Haylen lui envoya un coup de coude dans le ventre alors que celui-ci riait aux éclats.


- Vous êtes beau tous les deux.


La jeune femme rougit violemment alors que le vampire la regardait amoureusement.

Ils parlèrent du gâteau que leur amie allait concoctée et ils prirent congés en partant promener dans les rues du vieux carré.


- Je vous trouve distante.

- Pourquoi dites-vous cela ? Tourna-t-elle sa tête vers lui.

- Cela vous a-t-il gêné qu'elle dise que je sois votre fiancé ? S'assit-il sur un banc.

- Je dois vous avouer, fit-elle de même. Que je n'y avais jamais réfléchis, certes il est vrai que nous nous entendons très bien, regarda-t-elle les passants. Vous aimeriez ?

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