Nouvelle néfaste

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Un jour une fille rentrait du collège,
comme à son habitude elle mettait ses écouteurs et écoutait Twenty One Pilots.
Elle tapait ses cuisses avec ses mains au rythme de la musique mais surtout de la batterie.
Dans le bus il y avait encore et toujours les mêmes personnes rien de changeait de la veille.
Dans sa tête elle revivait la journée, réfléchissait si elle avait des devoirs pour le lendemain et si elle terminerait assez vite pour pouvoir regarder un épisode de sa série Teen Wolf.
Arrivée à la maison après avoir marché la longue montée qu'il y a avant d'atterrir chez elle, elle prit son goûter.
Un verre de jus d'orange et deux cookies, de quoi satisfaire sa faim avant le repas du soir.
Elle termina ses devoirs le plus vite possible en prenant soin de les faire proprement, puis s'installa sur son canapé pour regarder son épisode.
Sa mère ne rentrait pas avant 19h, elle avait le temps le regarder et d'allait se doucher.
Une heure plus tard, sortie de la douche quelqu'un tapa à la porte ce qui fit aboyer ses chiens.
Elle leur hurla de se taire et ouvrit la porte pensant que c'était sa mère.
Mais étrangement un homme se posta devant elle, le regard inexpressif.
- Puis-je vous aidez monsieur ? Demanda-t-elle poliment.
- Veuillez me suivre s'il vous plaît mademoiselle.
Voyant une plaque des ambulances Volpes elle le suivit sans crainte.
Durant le trajet dans l'ambulance de l'inconnu elle se posa milles questions.
Ai-je fais quelque chose de grave ?
Mon bus a-t-il eut un accident ?
Puis arrivée à l'hôpital, elle se retrouva dans un couloir et aperçu son oncle, les larmes aux yeux. Il accouru vers elle, mais dans sa tête tout s'était éclaircit subitement.
Elle recula brusquement pour l'éviter et se retourna pour courir.
Elle couru si vite qu'elle ne s'en croyait pas possible.
Elle couru jusqu'à ne plus avoir de souffle. Elle s'assit au pieds d'un arbre, elle avait couru jusqu'à la forêt la plus proche.
Et elle hurla, elle hurla de toutes ses forces puis dans sa tête les éléments repassaient en boucle comme un film. Elle prit une longue inspiration et dit, distinctement comme pour s'en assurer:
- Ma mère est morte.
Et c'est comme ça qu'un morceau de son cœur s'envola sans même la prévenir. Sa capacité à aimer se rétrécit tout à coup.
Le monde devint ainsi plus complexe et moins magique.
Les journées plus longues et moins joyeuses. Les anniversaires plus éprouvants et moins festifs.
La vie moins belle et plus monotone.

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