Chapitre XIX : Sentiments

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- Tu serais pas... amoureux de Midoriya par hasard ?

Heureusement. Oui, heureusement que la personne en face était Kirishima. Parce que l'explosion qu'avait déclenché Kacchan aurait envoyé au tapis n'importe qui d'autre mais le rouge avait l'incroyable chance d'avoir l'alter adéquat pour survivre à son ami. Mais même avec ça la douleur était terrible.

D'ailleurs il l'avait senti venir à trois kilomètres, Katsuki était assez prévisible quand on le connaissait suffisamment.

La paume encore fumante collé contre le visage d'Eijiro, le blond serra la mâchoire.

- QU'EST-CE QUE TU ME RACONTES COMME MERDE ?!!

- Assis toi et écoute moi que je t'explique ma pensée. Grimaça le jeune homme en retirant la main de l'autre de son visage.

Katsuki se rassit brusquement sur sa chaise les bras croisés.

- Je croyais que tu voulais m'aider ?!

- Justement, j'interprète tes paroles. Dis toi que si moi j'ai pu penser ça, c'est que tout le monde le peut !

- A la seule conditions d'être aussi con que toi. Lui répondit sèchement l'explosif.

- Putain Bakugou ! Tu m'as dis que ton cœur s'emballait à chaque fois qu'il te touchait ! Que tu pouvais pas t'empêcher de rougir quand il te sourit ! Et tu m'as même avouer que t'as voulu l'embrasser ! Merde !! L'EMBRASS-

- LA FERME !

Katsuki était écarlate.

Putain ! Il aurait pas cru que c'était aussi gênant de se faire dire toutes ses vérités de vive voix !

- Juste tais toi... Murmura-t-il en se prenant le visage dans les mains.

- Je... Ok...

Il pouvait pas, c'était impossible !

Il pouvait pas être tombé amoureux de ce foutu nerd ! De ce bon à rien ! De ce gamin qui le suivait partout depuis toujours ! De ce putain d'ex-sans alter ! De ce gars qu'il avait eu envie d'éclater quand il avait progressé ! De ce mec qu'il avait considéré comme son rival ! De cet enfoiré qu'il ne voulait pas qu'il le surpasse. De ce merdeux s'inquiétait toujours pour lui...

De ce connard qui... ce putain de...

De Deku...

Le visage d'Izuku accompagné d'un sourire éclatant apparu dans son esprit.

Son cœur s'accéléra doucement avant de battre rapidement la chamade.

- Kirishima...

- Euh, oui ? Sursauta-t-il d'autant plus surpris que Katsuki l'appelle par son nom et pas par un de ses surnoms pourris.

- Je te déteste connard.

Il fronça d'abord les sourcils puis sourit en constatant les rougeurs au niveaux des oreilles de son ami tandis qu'il dissimulait toujours son visage.

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Katsuki, la main posée sur la poignée, était devant la porte de la maison sans bouger.

Bien sûr il aurait pu entrer la porte était ouverte ce n'est pas ça qui l'en empêcher.

Ce qui lui faisait repousser l'échéance, c'est qu'il venait de se rendre compte que maintenant tout était différent. Même s'il avait encore du mal à les accepter, il avait du avouer que les sentiments qu'il ressentait pour Midoriya c'était plus que de l'amitié ou de la rivalité... C'était... c'était plus...

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