Chapitre 1

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PDV EXTÉRIEUR :

Aujourd'hui était un jour comme les autres pour Eren. Il partait très tôt de chez lui pour éviter de voir son père prétextant qu'il devait aider à l'école. Comme chaque jour il allait s'asseoir dans un parc et regarder les feuilles tomber. Effectivement l'automne se faisait ressentir, les averses, les feuilles rouge créant des tornades. C'était la saison préférée d'Eren mais en même celle qu'il détestait le plus . Il aimait l'ambiance, mais les orages... Il était terrifié dès qu'il entendait le tonnerre et ce depuis ce fameux jour. Une fois l'heure d'aller en cours arrivé, il se leva et partit en direction de son établissement. Les cours de la matinée passèrent lentement. Eren n'était pas particulièrement doué pour les études. Les seules matières où il était doué était le sport et l'art plastique. En effet, Eren avait un vrai talent pour le dessin, c'était sa passion et il n'arrêtait jamais. Même en cours il sortait son carnet pour faire des brouillon et les terminer pendant la pause. C'était d'ailleurs l'heure d'aller manger.

PDV EREN :

Enfin cette maudite cloche sonne ! Ca devient vraiment barbant le français... D'ailleurs ça tombe bien, mon ventre commence à crier famine. Je tire sur la manche de mon ami.

-On mange ensemble Livai ?

-Comme d'habitude gamin.

-On a le même âge je te signale...

-Et alors ? Ca change rien au fait que t'es un gamin.

-Super l'amitié... Mais bon t'as pas tout à fait tort au fond !

-Bon on y va ?

-J'te suis !

Je marche aux côtés de Livai. On a pris cette habitude, d'être presque tout le temps ensemble. Je ne sais même plus quand on est devenu amis. Ça doit remonter à l'année dernière,c'est venu tout seul je crois. On arrive sur le toit et je sors mon bentô préparé par mes soins la veille. Ce n'est pas mon père qui ferait ça pour moi... Je le sens fixer intensément mon repas et je lui demande donc un sourire au lèvres :

-Tu en veux ?

-Ta mère se donne vraiment du mal pour te repas !

Ah oui c'est vrai... Il n'est pas au courant. Ma mère à été assassiné il y a quelques années. C'est à partir de là qu'il a commencé... Je n'en ai jamais parlé à personne. Mon visage se décompose puis un sourire amère se dessine sur mon visage. Je devrait peut-être lui en parler, c'est mon ami le plus proche après tout.

-Non... Elle n'est plus là pour me le faire...

Je vois à son expression qu'il ne comprend pas, ou plutôt qu'il souhaite ne pas comprendre et se tromper. J'ai toujours su lire parfaitement ses expressions. Va savoir pourquoi. Il se décide finalement à reprendre la parole.

-Ne me dit pas que...

-Si... Elle à été assassiné il y a deux ans. Elle était une avocate reconnue, beaucoup voulait sa mort. Et un jour quelqu'un est passé à l'action... Ça à été un gros choc, pour moi comme pour mon père... Mais bon, il faut continuer à vivre !

Je ne lui ai évidemment pas tout dit. Je ne peux pas lui dire ce qu'il me fait. Je ne veux pas me plaindre et puis, ce serait sûrement encore pire si quelqu'un était au courant. Je voyais qu'il était... Choqué ? Désorienté ? Il avait baissé la tête, sûrement pour réfléchir.

-J-je suis désolé... Je ne savais pas... Il a été emprisonné..?

-Oui, il a vite été retrouvé et a été directement envoyé en prison. Il n'avait pas très bien joué son coup, toutes les preuves étaient contre lui !

Je voyais qu'il ne savait pas trop quoi dire. Toujours la tête baissé, il se triturait les doigts.

-Du coup c'est ton père qui te prépare ton repas ?

-Non plus ! C'est moi qui me le fait. Depuis que ma mère est morte, il n'accorde plus vraiment d'affection envers moi... Bref ! Tu en veux ?

-Oui pourquoi pas. J'aimerais bien goûter ta cuisine.

Je lui tendis mon bentô pour qu'il se serve. Il prit une bouchée et son visage s'illumina. Je sourit, fier que ça lui plaise ! Lui qui a toujours un visage neutre. Ca fait plaisir de le voir comme ça.

-C'est vraiment trooooop bon !

-C'est moi qui l'ai fait ! C'est forcément bon !

-Si tu le dis...

Il me dit ça en souriant. Il est vraiment beau quand il sourit. A quoi est ce que je pense moi ?! Je regarde l'heure sur mon portable et remarque que c'est bientôt l'heure de retourner en cours. On se lève et part vers la salle de classe. Le professeur arrive assez rapidement.

-J'ai quelque chose à vous annoncer.

Tu es le soleil qui fera fuir l'orage. Where stories live. Discover now