Sleep, Baby.

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Le bruit d'une page que l'on tourne résonna dans la pièce.

Puis des pas, pas qui se dirigeaient vers le bruit de la page tournée.

-Kirishima « Quoi ? »

Le livre qu'il tenait dans les mains s'envola et atterrit loin de lui, sur le sol.

Puis un corps chaud s'asseya sur son lit et finalement s'écrasa de tout son poids sur lui, l'encadrant avec deux bras musclés qui le saisissaient par la taille, un câlin en somme.

-Kirishima « Mon livre crétin ! Je suis sûr qu'il est foutu, bravo Baku' ! »

Katsuki le fixait, toujours les sourcils froncés, Eijiro s'apprêtait à parler mais une bouche lui couvra la sienne. Puis une langue taquine vint à la rencontre de la sienne.

Alors qu'il prenait par au baisé, Bakugou y mit fin en lui attrapant la lèvre inférieure, souriant narquoisement à son compagnon.

-Bakugou « Où est ton livre ? Tu veux que j'aille le chercher ? »

Eijiro lui lança un regard blasé mais répondit tout de même.

-Kirishima « Mon livre est parterre ! Parce que tu l'as lancé comme un vulgaire papier ! Enfoiré ! Non je n'en veux plus il est fichu maintenant. »

Katsuki écarquilla les yeux devant le ton et l'animosité soudaine de son amant, mais il reprit vite contenance. Ou pas, il s'apprêtait à lui répondre aussi méchamment que Katsuki Bakugou le pouvait mais Kirishima l'en empêcha en lui baisant le nez, puis de rire bêtement en ajoutant fière de lui :

-Kirishima « Maintenant on est quitte ! »

-Bakugou « Je vais réellement te tuer. »

Après un long combat epic entre les deux amants, ils finirent dans la même position qu'au départ : Katsuki sur Eijiro encerclant sa taille avec ses bras musclés et possessifs.

Ils se regardèrent blasé, comprenant que leur bataille n'eut servit à rien et qu'ils en revenaient au même point.

Le King soupira et se cala plus confortablement sur Riot afin de taper une sieste. Il attrapa le portable du rouge à bout de bras et le lui donna.

-Kirishima « Tu avais peur que je m'ennuie, ou que je me lève chercher mon livre ? » 

Ria-t-il en attrapant son cell.

-Bakugou « Ferme-la. »

Un dernier rire se fit entendre puis un silence reposant fit son retour

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#387 mots

KiriBaku " A Bad Childhood Doesn't Mean A Bad Life. "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant