back to the past 2

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Je ne sais pas combien de temps s'était écoulée, j'avais faim, froid et je devais aller au toilettes. 

J'étais toujours là, plongée dans le noir totale, recroquevillée sur moi-même, attendant je ne sais quoi. 

Quand la porte s'ouvrit enfin, je crus que j'allais être enfin libérée mais l'homme qui me retenait prisonnière apparu et tout espoir s'envola. Il laissa tomber sur moi une petite boîte en plastique ainsi qu'une fourchette de la même matière avant de refermer la porte. Je n'eus même pas le temps de lui demander si je pouvais aller au toilettes... 

J'ouvris la boîte à l'aveugle et touchai à l'aide de mes doigt de qui se trouvait dans celle-ci. Je crois que c'était de la salade avec des tomates mais je n'étais absolument pas sure. 

Je mangeai dans le plus grand des silences. Je ne me demandai même pas si l nourriture était empoisonnée où si il y avait de la drogue, j'avais tellement faim que cela m'importait peu. 

Quand j'eus finis, je reposai ma tête contre la paroi derrière moi et fermai les yeux. J'étais à bout de force, je n'arrivai plus à me retenir. Et ce qui devais arriver, arriva. Je m'urinais dessus, tel un animal. 

L'odeur était horrible mais je ne pouvais rien faire pour arranger ça. Ca a du attirer mon kidnappeur puisque quelque temps plus tard, la porte s'ouvrit et ce dernier me tira hors de mon coin. 

-Va dans la salle de bain et lave toi, grosse truie! Me dit-il en me poussant à l'intérieur de la pièce. 

Je lâchai une larme et allumai l'eau. Il avait du couper la chaudière car quand j'entrai dans la douche l'eau était glacée de sorte à ce que je ne puisse pas y rester longtemps. 

Je sortis en claquant des dents et regardai mon reflets dans le miroir. Celui-ci faisait peur à voir. J'étais nue, mon visage blafard faisait ressortir d'énormes cernes en dessous de mes yeux et mes cheveux étaient emmêlés. 

La porte s'ouvrit à la volée et une seconde plus tard, j'étais à nouveaux projetée dans le cagibis. 

-Je reviens dans une heure, prépare-toi, me dit mon agresseur avant de verrouiller la porte. 

Combien de temps allais-je tenir ici? Dans cette minable caravane? Pourquoi moi? Qu'avais-je fait pour mériter de me faire violer et brutaliser de la sorte?

Gardant le silence, j'entendis vaguement une personne parler. 

-La jeune Axelle est toujours portée disparue. La police a un témoin racontant que l'adolescente s'était fait enlevée. Si vous avez la moindre information quand à l'endroit où elle est retenue ou sur l'agresseur, appelez-nous au numéro qui s'affiche en bat de votre écran. N'agissez pas seul. 

Alors comme ça, le couple qui s'occupait de moi avait annoncé ma disparition? Une petite chaleur apparut dans ma cage thoracique et un nouvel espoir fit son apparition. Si ils me cherchaient, ils allaient probablement me trouver non? Ça se passe toujours comme ça dans les films après tout.

Une heure plus tard, comme promis la porte se rouvrit. 

-Allez, lève-toi et installe-toi sur le lit, m'ordonna-t-il. 

Je baissai les yeux mais ne bougeai pas. Il saisit férocement mon bras et me releva sans difficulté, je geignis face à la douleur que me procurait cette étreinte.

-Quand je te dis de faire quelque chose, tu le fais sinon je te butte. C'est clair? Grogna-t-il. 

Je hochai fébrilement la tête avant qu'il ne me jette sur le lit de personnes grinçant. Il m'attacha les mains à la tête de lit tandis que les larmes coulaient à flot sur mes joues.  Dehors, il faisait nuit noir.

-S'il vous plaît... Non.... Je vous en supplie... 

Les supplications ne servirent à rien. Cette homme était fou et ne voulait qu'une chose: me violer infiniment. 

Il se déshabilla devant moi mais afin de ne rien voir, je fixai le mur que j'avais fixée la dernière fois que je m'étais retrouvée là. Quand il s'installa au dessus de moi, nu, je fermai les paupières de toutes mes forces. Je gigotai afin de le dégager mais son poids me laissai peu de marge. 

Quand il s'introduit en moi en poussant une râle de plaisir, je mordis ma lèvre jusqu'au sang. 

-Oh putain... T'es trop bonne! 

Il répétait toujours les mêmes paroles alors que je ne faisais rien à part prier que ce cauchemar ne s'arrête.

Pour m'extirper de là, les yeux fermés, je commençai à me raconter une histoire avec une belle princesse amoureuse d'une autre princesse. Je m'imaginai tout l'amour qu'il y aurait entre elles, un mariage, un enfant heureux... 

Mais lorsqu'il se vida en moi, la réalité me gifla et brisa mon histoire. 

Il se leva en soupirant et alla chercher une ceinture. 

-Tu vas devoir être punie pour avoir pisser dans ta chambre. 

Ma chambre? C'était donc comme ça qu'il appelait cette petite pièce infâme? 

-Non, s'il vous plaît... Murmurai-je. 

Il secoua la tête, leva son bras armé de la ceinture et la fit claquer sur mon ventre. Je hurlai de douleur, me redressant légèrement. Il rabattit une nouvelle fois son bras sur ma poitrine puis encore une fois sur mon ventre puis sur mes jambes, chaque fois je hurlai de douleurs sans pouvoir m'arrêter. Mes cordes vocales me faisaient mal mais ce n'était rien comparé à la douleurs que me procuraient les coups. Quand il cessa enfin de me frapper, je gémis de douleurs pendant encore quelques minutes tandis qu'il se contentait de me fixer. 

Enfin, il se baissa près de mon oreille et me chuchota:

-La prochaine fois, tu y repenseras avant de faire une bêtise, princesse. 

Je frémis tout en pleurant et il partit, me laissant là. 

-Je reviendrai dans une où deux heures, à tout à l'heure, m'annonça-t-il. 

Une fois seule, je tentai de tirer sur me liens mais les cordes me lacérait la peau de sorte à ce que mes poignets soient bientôt en sang. 

Je regardai par la fenêtre de la chambre, abandonnant l'idée de me sortir de là. La douleur affluait dans mon ventre et ma poitrine, ainsi qu'à mes cuisses mais je tentai d'en faire abstraction. 

C'était ça sa technique? Me sortir qu'une fois la nuit tombée afin que je ne puisse pas voir la lumière du jour et me repérer un t'en sois peu?  

Je dois dire que ça a bien fonctionner. 

Sous Le Sceau Du SecretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant