Texte 5 : papi et mamie

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Je me souviens comme si c'était hier. Lorsque papa et maman s'en allait, on restait dormir chez toi. Ma sur et moi on adorait parce qu'à chaque fois on était gâtées. Et puis tu nous faisais de tellement bonnes choses à manger. Des gâteaux de crêpes ou des flammes, ça dépendait. Et puis on regardait la télé, ces émissions qui nous faisaient rigoler. Toi tu faisais tes maux fléchés, tandis que papi lisait. Vers 22h on allait se coucher. Tu venais nous border, avant de réciter une petite prière, nous faire un bisous et nous chercher un verre d'eau pour la nuit. Tu sais mamie, jamais je ne m'endormais tout de suite. Et même si tu essayais de faire le moins de bruit possible pour ne pas nous réveiller, ce sont ces bruits qui tous les soirs me berçaient et m'endormais.

Les matins on se levaient. Tout le petit déjeuné était toujours près. On s'installait devant la télé, de vieux dessins animés, et tu nous apportait à manger. Bol de chocolat chaud, et du pain fraîchement décongelé tartiné avec du beurre salé que tu me découpais en petits morceaux afin que ce soit plus facile à manger.

Qu'est ce qu'on adorait.. Je me souviens aussi que tu nous apprenait à tricoter. A chaque fois tu étais obligée de nous reprendre des mailles car nous ne cessions de les louper. Du coup, nous faisions du crochet. Il faut dire que c'était moins compliqué. Et à chaque fois nous tricotions avec nos trousses à trico que tu nous avais acheté. Nous faisions tellement de choses ensemble. Avec papi et toi nous allions aussi à la grange au bois faire du vélo et jouer sur les installations. Nous adorions y aller, et à chaque fois vous nous emmeniez. On allait à la cathédrale aussi. Brûler un cierge, et laisser une petite prière. Quand on rentrait tu nous donnais des bouts de chocolat. Au lait pour ma sur, et pour moi un sandwich chocolat lait et blanc. Avec papi on jouait au foot dans l'entrée de garage. Il nous apprenait à faire des têtes. Ou sinon c'était le vélo. « je te tiens ne t'inquiète pas ! » disait-il en courant derrière sans me dire qu'en réalité depuis bien longtemps il m'avait lâché.

Oh et j'allais oublier les doudou en papier mouchoir que tu me faisait. Sans compter toutes ces parties de uno que nous faisions entre midi. Je m'arrangeai toujours pour piocher les +2. Et c'est comme ça que j'ai pu avoir les meilleurs fous rires de ma vie, avec toi mamie.

Et les vacances dans le sud tu te souviens ? Vous nous rejoignez le troisième jour, puis nous allions tous ensemble à la plage faire des châteaux de sable avec papi, et faire des parties de pétanques.

Tant de souvenirs ancrés, tant de souvenirs que nous n'oublierons jamais. Tout passe si vite si tu savais, on ne vois pas le temps passe. J'aimerai pouvoir te les remémorer des milliers de fois, que ça ne suffirai pas à exprimer ce que tu représente pour moi. Mais après tout, les mots ne compte pas, car ce qui compte ce sont ces souvenirs qui resterons et ne s'en iront pas.

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