Chapitre vingt-deux

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NOREEN

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NOREEN

Le lendemain, je me suis immédiatement rendue à la clairière, sans dire un mot à personne. J'espérais que Kiron vienne. Je ne savais pas pourquoi. Mais c'était ce que je voulais. Alors, j'ai attendu. Seule et assise sur cette balançoire, mon cœur battait à cent à l'heure. Je voulais seulement le revoir.

- Qu'est-ce que tu fais ici, toute seule ? Ai-je entendu.

J'ai pensé que c'était lui. J'étais heureuse. Je me suis retournée brusquement et j'ai pu me rendre compte qu'il s'agissait d'Armin et non de Kiron. J'ai soupiré.

- Je me détends. Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je t'ai vu venir, tout simplement. Toute pressée, sans prendre la peine de saluer ton meilleur ami. A répondu Armin.

Il s'est par la suite assis à la place où était ce rêveur il n'y a que quelques heures. Je me suis demandé pourquoi je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Je me suis levée pour ne pas être à côté d'Armin. Donc ne pas me rappeler ce moment avec Kiron.

- Tu vas bien ? A-t-il immédiatement demandé.

- J'ai besoin de faire le vide dans ma tête.

- Ta tête est déjà vide, Noreen. A rétorqué mon meilleur ami.

J'ai souris en baissant la tête. En la levant, j'avais pleins de mèches de cheveux en face de mon visage, ce qui m'a fait sourire. J'étais mal à l'aise. Armin était en face de moi et m'a aidée à mettre à leurs bonnes places mes cheveux. Il s'est mis à sourire en me fixant, tout me rappelait Kiron. J'ai reculé.

- Qu'est-ce que tu as ? Tu sais que tu peux tout me dire.

- Je pense que je vais rentrer, je suis sûrement fatiguée. Ai-je menti.

C'était bien là des pires mensonges que j'avais pu dire. Les rêveurs ne sont fatigués qu'à cause d'un effort et n'ont besoin que d'une heure sans bouger –ou dormir comme disent les humains- pour nous régénérer. 

J'ai toujours détesté mentir. Mais parfois, j'y suis obligée. A ce moment-là, je ne l'étais pas. Je me suis juste dis que ce serait mieux pour moi. Je ne pensais qu'à ma personne.

- D'accord. Reviens me voir quand tu iras mieux, j'ai quelque chose à te dire.

Je savais très bien qu'il était au courant de mon mensonge. Mais je suis partie dans la forêt après l'avoir remercier.

A force de marcher dans la forêt, j'avais l'impression de me perdre. J'avais dû prendre un autre chemin pour vite m'éloigner d'Armin. Mais au lieu de ça, je ne retrouvais plus le bon. Cela m'apprendra.

Je marchais, tournais, cherchant mon chemin dans cette immense forêt. J'étais fatiguée au bout d'un certain temps et je me suis assise sur l'herbe humide, contre un tronc d'arbre.

AMBERTUMEWhere stories live. Discover now