Chapitre VIII

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Cela faisait maintenant quelques jours qu'il était venu chez moi. Ce baiser, aussi chaste soit-il m'avait bien prouvé quelque chose : je l'aimais encore. Mais il ne devait surtout pas le savoir. Évidemment que j'ai envie de lui pardonner, mais ce serait trop simple. Après tout le mas qu'il ma fait, il doit payer. Si il pense qu'il peut tout réparer avec un pardon... Bon il a peut-être raison mais la question n'est pas là !


*Point de vue de Zet*

Il me manque tellement... Son corps, ses yeux bleus, ses cheveux d'or... La vie me paraît si inintéressante sans lui. Je n'ai plus goût à rien. J'ai besoin de lui. Je regrette tellement de l'avoir poussé à bout... Je ne mange plus, ne dors plus, ne sort plus, ne vis plus. Ça fait maintenant plusieurs jours que j'attends un signe de vie de sa part. Je n'aurais peut-être pas dû l'embrasser mais ses lèvres... Il m'était impossible d'y résister... C'était tellement bon... Il doit revenir avec moi.. La vie dans le sud me manque terriblement... Je repense à tous ses moments qu'on a passé ensembles dans ma villa... Ça me semble tellement loin... J'étais venu le voir à Paris à l'improviste, mais en quelques jours tout avait dérapé...J'ai eu tellement peur, je lui donnerais ma vie. Mais j'ai l'impression qu'il ne veut plus vraiment me voir.

Mon portable vibre, affichant le nom de Sven. Oh putain, un message. Il veut qu'on se voie. C'est un cadeau du ciel. Je dois être chez lui dans une heure. Cependant, j'avoue être inquiet pour moi, pour ce qu'il va se passer. Je m'habille d'une chemise noire cintrée, une Rolex en or, un jean skinny noir et de belles chaussures de ville. En montant dans ma Bentley, je me souvenais des préjugés que Sven avait eu sur moi. Un gars plein aux as - ce qui est plutôt vrai - pourri par ses parents par de l'argent qui tombe du ciel - ce qui est archi faux - et surtout, quelqu'un d'inaccessible. Je fis la route stressé, pensant à tout ce qu'il allait me cracher à la figure, et il était probable qu'il ait raison. J'entra dans le parking de son immeuble, et trouva une place à côté de sa bagnole, toujours aussi sale. Il n'ai pas du avoir le temps de la laver.

Une fois devant la porte de son appartement, je fus pris d'un doute... Comment devais-je me présenter ? Un sourire, une accolade ? Une bonne grosse pelle comme à l'ancienne ? Je n'eus pas le temps de sonner que le corps de Sven se jeta sur moi, collant ses lèvres sur les miennes, ses mains dans cou. Wow, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Il me plaqua contre le mur, puis, se décolla de ma bouche pour reprendre son souffle. Et bah, quelle entrée !

Il me tira par le bras à l'intérieur de son appartement. Une fois la porte fermée, il me plaqua contre cette dernière, et se lança une fois de plus dans un baiser ardent. Sa langue glissa dans ma bouche, et je fis de même. Mon corps est chaud et je pense que le sien aussi, à voir son visage qui rougit de plus en plus. Et ce moment de tendresse me rappelle à quel point j'ai besoin de lui. Il arrêta cet instant de magie pour reprendre son souffle, son front collé sur le mien.... Après quelques secondes, on ouvrir les yeux. Les siens, si profonds, étaient toujours si beaux. Il m'entraîna doucement dans sa chambre et, une fois assis sur son lit, sa tête collée contre mon torse, des larmes venaient. Il pleurait, sur moi. Ses mains, dans mon dos, serraient mon teeshirt. Qu'est ce qu'il lui arrivait ? Je posa ma main droite sur sa joue, et de ma main gauche, je lui relevais le menton. Je ne l'avais jamais vu aussi triste.
« Qu'est ce qu'il se passe ? »Murmurais-je
Il y eut un blanc, assez pesant. Puis, d'une voix éteinte, sa réponse sortait :
« Ne me laisse pas.... »

Dis Le Que Tu M'aimesWhere stories live. Discover now