4-- l'interview...

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L'immeuble était vraiment très grand et reconnaissable avec Greyston House, marqué devant. Aussi grand que celui de ton père ?. Je bouge la tête négativement et souffle.

Plus de papa, maintenant Laure.

Je me sentais tellement mal à l'aise là. Camille avait fait de son mieux pour que je ressemble à quelque chose. Les cheveux attachés en queu de cheval, du gloss, un chemisier fleuris blanc et une jupe ample bleu nuit, et je n'ai pas pu m'empêcher de mettre une veste en coton bleu aussi. Encore plus invraisemblable je me sentais pas bien du tout avec ces petits talons d'à peine quelques centimètres.

T'as quand même vachement changé Laure.

Je rentre donc et j'aperçois la réceptionniste qui j'aurais aimé soit comme Camille mais non. Un chignon serré, maquillage soft mais voyant, sa poitrine semble étouffé dans ce chemisier. Elle sait rester tout de même classe.

Je m'avance doucement vers elle et un sourire hypocrite ou plutôt moqueur se plaque sur son visage. Vu ma tête de dépressive je comprend pourquoi.

- euh... Bonjour...

- c'est pourquoi ?, me coupa t elle.

OK.

- j'ai rendez-vous avec monsieur Greyston pour une...interview au nom de Madame Martins, répondais je peu sûre de moi.

Elle me toisa une seconde et levant les yeux au ciel regarda son ordinateur. Je préfère Camille!.

- effectivement. Monsieur Greyston vous retrouvera dans son bureau actuellement il est en réunion. Vous pouvez l'attendre là-bas comme vous pouvez partir et revenir plus tard, lâcha t elle.

Je pense qu'elle veut que je m'en aille. Mais pourquoi me voit elle comme une rivale, j'en est absolument pas l'envie ni le poids.

- j..j'attendrai, murmurait je presque.

Elle souffla, déçu.

- très bien. Prenez l'ascenseur, 61 ème étage, première porte à gauche.

Je la remercie et monte dans l'ascenseur. Son regard est meurtrier. Mais on s'en fou, on est pas là pour elle.

Arrivée là-haut, je suis directement ébloui par la beauté des lieux. C'était lumineux et sobre. Alors, première porte à gauche, la voilà. Aussi jolie que l'extérieur. Un bureau en bois de chênes, une vue sur la ville par les vitres recouvrant toute la pièce, des sièges en cuirs blanc ainsi qu'un gris , un mini bar et des canapés en cuir noir posé au coin de la pièce. C'est tellement beau que je m'en mords la lèvre,trop de luxe. Je me suis perdu à contempler ce bureau jusqu'à ce que la porte s'ouvrit me faisant sursauter au passage.

Un homme terriblement beau venait de pénétrer dans la pièce. Son regard se posa sur moi tout en refermant la porte. Il plissa ces yeux et s'avança jusqu'à son bureau sans que je ne perdre une miette de son corps. Sa musculature semblait étouffer dans ce costume. Il dégageait un tel charisme que j'en eu la chère de poule.

nuance plus sombreDonde viven las historias. Descúbrelo ahora