nuance plus sombre

25 - retrouvailles charnelles

Montant dans l'ascenseur accompagné d'autre personne, je me plaque au fond avec Hardis juste à côté.

Sans petite culotte mais le ventre plein, je me sens plutôt satisfaite de ce dîner. Je regarde Hardis qui dandine sur place en regardant le monde qui nous entoure. Et dire qu'on vient de faire la paix. Et que je suis à nouveau sa petite amie.

Peut-être qu'il le méritait pas mais il méritait tout de même une chance. Je me concentre sur les portes métalliques et souris en pensant à l'homme juste à côté de moi.

Il arrange ce qu'il a cassé en moi.

Hardis souffle avant de s'accroupir. Je lui lance un regard ainsi qu'une veille dame devant nous et il se contentait de refaire son lacet. Un truc simple quoi.

Même si, rien n'est jamais que simple avec lui.

Je change de vision mais ouvre la bouche la seconde d'après sans pouvoir émettre le moindre son

Bon Dieu !

Je jette un coup d'oeil discret à Hardis et il se redresse lentement, très lentement en faisant glisser sa main sur ma jambe.

Et quand il redevient aussi droit qu'un i, sa main enfin...ces doigts....sont juste à sur...que dis je..DANS...mon intimité.

Oh putain!

Je lui lance un regard pour le supplier d'arrêter mais il ne me regarde même pas. Son autre main en poche et son visage décontracté ne témoignant absolument pas de ce qu'il est entrain de me faire.

Ces doigts titillent, chatouillent mon clito, que tenir la pression deviens une vraie punition. Je m'accroche à ma sacoche du mieux que je peux pour ne pas lâcher un gémissent devant toutes les personnes de cette ascenseur mais çà en devient dur.

Quand je m'apprête à atteindre l'orgasme et lâcher un gémissent que je ne pourrais sûrement jamais retenir, un tintement se déclenche et hardis enlève immédiatement sa main.

Oh seigneur mon Dieu !

Les gens sortent et moi je me racle la gorge pour masquer ma honte et mes rougeurs.

Les portes se referment et je me retrouve seule avec lui.

- tu es serieux?

- désolé. C'était trop tentant, me répondit il en s'approchant dangereusement de moi.

- et moi si je t'avais fait pipe, t'aurais réagi comment?!

- je ne sais pas. Essaye pour voir

Et il m'embrasse sauvagement.

Rien à dire, il m'avait manqué

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On pénètre ensemble dans sa chambre d'hôtel et je me rut directement sur la bouteille de bourbon qu'Hardis avait laissé sur la table.

- tu n'es pas déjà assez soûl Laure ?, me demande t il en retirant sa veste.

- même si je l'étais, tu ferais quoi? Tu viendra me chercher non?, dis je avec un sourire sournois avant de boire à même la bouteille.

Il sourit et m'arrache la bouteille des mains.

- Hardis!

- shut ! Je vais prendre une douche.

Il se dirige vers l'escalier ma bouteille entre ces mains et disparaît de ma vue.

Bien sûre que non! Je ne suis pas bourré !

Bon peut être un peu pompette.

J'enlève mes chaussures et monte moi aussi ces fameux escaliers. Il n'y a que deux portes en haut comparé à chez Hardis où il y en a une dizaine. J'ouvre la première et c'est sa chambre.

Son costume sur le lit, j'entends l'eau coulé au coin de la pièce.

- Hardis?

- qu'est-ce que tu cherches Laure ?

- toi!

Je retire ma robe et mon soutien et part le retrouver dans sa cabine de douche. Il me regarde sidéré me glisser dans ce petit compartiment et prendre place sous le jet d'eau.

- tu es complètement folle Laure. Et tu joues surtout à un jeu très dangereux.

Je me mords la lèvre et il m'observe comme un animal observe sa proie.

Hardis est si beau et si sexy que ne pas l'avouer serait un pêché. Il est si grand et si musclé, et cette barbe... J'en fond.

Il pose sa main sur ma joue avant de descendre en passant sur les contours de mes lèvres. Il descend encore plus jusqu'à mes tétons et se colle littéralement à moi.

- tu le fais exprès, souffle t il haletant.

Mon Dieu ! Hardis halète !

- pourquoi pas ?

- ça mérite presque une punition çà.

- tu crois ?

Il me regarde dans le blanc des yeux avant de m'embrasser comme si sa vie en dépendait. Je noue mes jambes autour de sa taille et me retrouve collé à la paroi.

Je souffle son nom de désir quand il me fait des suçons ou quand il s'amuse avec mes seins. Je m'accroche à lui et le supplie du regard de pendre là. Maintenant !

Ces doigts s'enfoncent dans mon intimité et je ferme les yeux pour me laisser emporter dans toutes ces effluves de sensations qui m'avait manqué.

- Laure regarde moi, souffle t il dans mon oreille.

Je sci mes yeux au sien et c'est dans une lenteur extrême qu'il s'enfonce dans ma moiteur.

Putain!

Çà fait longtemps.

Me mordant la lèvre pour supporter la douleur parce que oui l'engin d'Hardis est gros et que cela fait plus d'un an maintenant, j'essaye de m'adapter. Le sachant aussi, hardis ne bougea pas attendant mon feu vert

- vas y!

Premier coup de rein, mes yeux se révulsent et je plante mes ongles dans le dos d'Hardis. Puis deuxième et encore un autre et ainsi de suite jusqu'à à atteindre ce rythme qui me rend dans tout mes états.

Il s'enfonce en moi et moi j'enfonce mes ongles gémissant son nom de plaisir.

Il m'avait tellement manqué. Son être tout entier m'avait manqué.

J'avais l'impression de revivre sous ces coups de rein. Je pencha ma tête sur son épaule sentant l'orgasme arrivé et quand je fus foudroyé de frisson, je me crispa dans ces bras avant de tombé mollement sur cette paroi en verre.

Hardis déversa sa semence entre mes jambes et posa son front sur le mien lui aussi haletant.

On se regarde si hardiment  avant de se sourire heureux de se retrouver.

- je t'aime Laure.

- moi aussi Hardis....

🌬💦❤