29 : strictement

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Je reste encore perturbé dans l'ascenseur et je ne sais plus sur quoi lancer les idées. Mon père ? Ou... l'étrange ressemblance entre Collins et mon agresseur ?

Je devrais en parler à Hardis.

Non...

Il m'enfermera chez lui sinon.

Les portes s'ouvrent et je sors de l'immeuble en saluant mes employés. J'avance vers le parking en vérifiant l'heure et je suis pile à l'heure. Mais avant de voir Hardis, je me fais bousculer par une femme. Elle me lance des excuses avant de partir rapidement. J'ai à peine eut le temps d'apercevoir son visage.

Mon téléphone vibre et je le récupère rapidement.

- allô ?

- il est 19:01 mademoiselle Adams. Vous êtes en retard.

Je lève la tête et le vois garé comme hier et surtout avec ces magnifiques lunettes de soleil.

Je deglutis et raccroche avant d'aller le retrouver. Il m'invite à monter, et je m'exécute sans broncher.

- où allons nous?

- dans un endroit qui pourrait normalement te plaire.

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On se gare en face d'un quai et je jette un regard suspicieux à Hardis.

- tu comptes....me jeter... à la mer ?

- peut-être, descend.

Il sort de la voiture et je le suis. On part vers je ne sais où et c'est là que je vois tous ces bateaux de luxe amarrés. L'un d'eux, aussi grand qu'un appartement, se profile au loin et quand Hardis s'y arrête, je sursaute.

- là ? On monte là... dedans ?

- oui ... viens.

Un homme sort de nul part et nous invite à monter. Une fois sur le yatch, j'ai le vertige quand on démarre. Je regarde la mer bouger en dessous de nous, et le quai s'éloigner avec celui qui surveillait sûrement les bateaux debout me faisant un au-revoir.

J'enlève mes chaussures et décide de m'aventurer dans l'immense véhicule des mers.  Je descends quelques marches et tombe premièrement sur un immense salon. Il y a un bar à vin, une cuisine haut standing, des canapés blanc magnifique. Je passe mes doigts sur le meuble qui me rappelle le bureau de Hardis et la porte clause devant moi attire mon attention.

Le problème et la bonne chose avec Hardis en ce moment, c'est qu'il a une facilité à te faire oublier tout.

J'ouvre la porte et la première chose qui me fait déglutir est ce lit aux drapés rouges en soie. Le lit est immense et il y a un hublot qui joue le rôle de fenêtre au dessus de celui ci.

- on est assez reculer de la terre ferme pour que tu ne puisses pas t'échapper, souffle Hardis derrière moi.

Je me retourne et déglutis en le voyant enlever rapidement sa cravate.

- c'est ce que tu comptes faire pour me punir Hardis? Me séquestrer au milieu de l'océan ?

Il enroule sa cravate autour de son poing et me détaille sans vergogne. Si je n'étais pas au courant de ces sentiments envers moi, je dirais qu'il me prend pour du bétail.

- tu ne travailles pas demain. Ordre du patron.

Mes joues deviennent cramoisies et je suffoque limite dans mes vêtements, tellement la tension est à son comble.

- p...pourquoi ?

- parce que d'ici demain tu seras dans l'incapacité de marcher, de parler et peut être..... de respirer.

- ah...oui?

- oui. Tes mains.

Il m'offre son sourire dominateur et en me mordant la lèvre,je tends mes mains vers lui. Il utilise sa cravate pour m'attacher les mains et me tire vers lui pour m'offrir un baiser que seul lui à le secret.

- en attendant le début des festivités, à genou.

Je le regarde dans les yeux, tremblante de désir. Je pose mes mains sur son torse et glisse doucement mes mains jusqu'à ce que je sois à genoux devant lui. Je le regarde avec un sourire qui me ferait presque peur. Il passe sa main sur mon visage et son pouce termine dans ma bouche. Je le suce telle un bonbon, et le voir se sourire me rend tellement heureuse.

- on avait parler d'une branlette non?

- oui... mais dans un ascenseur, répondis je.

- changement de programme. Fait le.

- oui.... monsieur.

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En peignoir en soi rose, je regarde le ciel étoilé avec un sourire. Je n'ai jamais pris le temps de faire ce genre. Trop riche pour regarder les étoiles ou trop dépressive pour profiter de petite chose insignifiante. Mais depuis que cet homme est rentré dans ma vie, les choses les plus insignifiantes pour moi, deviennent importante.

Plus grand exemple...son amour...

- à quoi penses tu Laure ?, Me demande t il.

Avec un simple pantalon de jogging,il me regarde, son verre de whisky en main. Il est tellement beau. Tellement parfait, tellement riche.... dois je vraiment faire partie de son univers ?

- les étoiles... elles sont magnifiques.

- mais encore ?

- et toi, tu es là...

Il se lève et d'un regard m'incite à faire de même.

- qu'est ce que tu as fait de moi Laure ?, Souffle t il en mettant sa main dans mes cheveux. Je te veux à moi tout entière et plus encore.

- je devrais être flatter alors.

Il m'embrasse et me serre à lui, comme à une bouée de sauvetage. J'enroule mes bras autour de son cou mais il les enlève.

- Hardis!

- je vais te prendre... là... maintenant. Mais je tiens à te rappeler que tu es puni. Donc...tu ne me touche pas !

- tu... tu ne peux pas me demander de faire ça...

- tu - ne - me- touche- sous aucun prétexte. Sinon notre séjour ici risque de s'allonger. Et je suis sur que la civilisation risque de te manquer.

Mon cœur se remet à tambouriner et, j'ai déjà les jambes instables et le souffle coupé.

- d'accord monsieur.

Il reprend son baiser et on se retrouve allongé au milieu du bateau. Mon peignoir me quitte sans le moindre effort et l'exploration de mon corps par Hardis est une torture alors que je ne peux pas le toucher. Quand un truc vibrant s'infiltre dans mon intimité, je sursaute et m'accroche machinalement à son cou.

- tu aimes désobéir Laure, souffle t il a mon oreille.

- tu...tu avais ça...dans ....dans ta...ta poche...?

- tourne toi.

Difficilement, j'exécute sa demande et me met sur le ventre. C'est un supplice. Je m'aggripe à n'importe quoi et quand je sens Hardis passer par les portes du derrière, c'est limite si je ne convulse pas.

Par tous les saints !

nuance plus sombreWhere stories live. Discover now