Chapitre 4

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Mes débuts dans le cinéma se sont passés merveilleusement bien. Marion Cotillard m'a donné de très bons conseils pour ne pas être intimidée par la caméra, les regards de l'équipe de tournage mais surtout par mon homologue masculin, j'ai nommé Ken.

Monsieur s'obstine à me déconcentrer lorsque je tourne une scène. Mais le pire, se sont les scènes à deux, Gabin et Aléna doivent se montrer très proche à la caméra, je dois donc dans certaines scènes me blottir contre lui ou encore échanger des regards pleins d'émotions avec nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Ken s'amuse donc à me déstabiliser et je dois avouer qu'il est très doué.

Voyant ma détresse face à cet ignoble personnage. Marion m'a donc dit que pour ne plus être déstabilisée, je devais tout simplement imaginer Ken nu.

Sur le coup, cela m'a gêné plus qu'autre chose, car l'intéressé était présent dans la salle lorsqu'elle l'a crié sous les yeux de tout les acteurs et membres de l'équipe de tournage. Cette femme manque tellement de discrétion.

Malgré cela j'ai mis à exécution son conseil et il s'est avéré qu'il marche. Je disais mes répliques sans être derangée par ma proximité avec monsieur Samaras, qui lui semblait de plus en plus frustré de ne plus pouvoir me déstabiliser.

- Ken : comment tu fais pour ne plus être dérangée par mon regard. Me demande t-il

- euh je sais pas trop peut être que je m'améliore de jour en jour. Dis - je en panique.

- Ken : non, il quelque chose de changé en toi. Avant quand je te fixais trop longtemps tu rougissais comme une tomate. Mais maintenant tu semble plus joueuse qu'avant, plus audacieuse, tu te délecte de mes réactions.

- eh bien je ne sais absolument pas, je ne te connaissais pas avant, et c'etait ma première fois au cinéma donc je pense que j'ai moins de mal a me concentrer.

- Ken :- mouais, je pense que ta suivi le conseille de Marion. Dit il avec un sourire en coin

- quoi non pas du tout. Dis je  plus gêné que jamais.

- Ken: tu sais si tu veux me voir nu on peut s'arranger. Dit il en me collant à lui.

- NON c'est bon et puis je ne t'imagines même pas nu. Dis je en le repoussant. C'est pas que je m'ennuis mais je dois aller manger mes beignets à la crème. A plus. Répondis - je en détalant.

Je courrais presque vers mon sac, avant d'en sortir une boite et d'enfourner un beignet en faisant attention que la crème ne coule pas.

Du coin de l'oeil, je pouvais voir le responsable de mon stress s'approcher de moi, avant de s'assoir à mes côtés et de me fixer.

- Qu'estch que tu veux? Dis je la bouche pleine.

- oh rien. Dit il toujours avec un sourire en coin

J'hausse des épaules, avant de me reconcentrer sur mon beignet. Je l'approche de ma bouche, avant de sentir la crème s'étaler sur mon visage.

Oh oui il a osé, le salopiot viens d'écraser mon beignet sur la face. Le pauvre il étais si jeune.

Je me lève et cours après le meurtrier à beignet c'est le cinquième en une semaine.

Comme chien et chat nous nous coursons l'un après l'autre, avant que je trébuche comme une merde et m'étale au sol, mon nez se cognant bien évidemment sur le sol.

J'imagine déjà mon pauvre nez ressembler à celui d'un clown.

Toujours mort de rire Ken m'aide donc à me lever.

-Ken : je suis désolé princesse. Dit il en riant.

- ken t'es chiant, j'ai mal au nez et j'ai plus rien à manger. Dis je en pleurant faussement.

- aller pour me faire pardonner, je t'en rachète. Aller viens.

Je me lève et le suis jusqu'à sa voiture, avant d'y entrer.

À l'intérieur, Ken me tend un mouchoir.

Je le remercie avant de m'essuyer la face.

Nous arrivons donc à la pâtisserie et Ken descend m'en acheter toute une boîte.

- tu peux me déposer chez moi? Dis je après qu'il soit rentré dans l'habitacle.

-non tu viens avec moi!

-où ça ? Tu vas me tuer? Je veux pas moi?

Il rit sans me répondre et démarré en vitesse. Des fois je doute qu'il ai le permis de conduire car il pile à chaque démarrage.

Nous arrivons devant un immeuble du XV ème arrondissement. Cet immeuble semble avoir été rénové récemment au vu de sa façade.

Nous descendons et Ken entre le code avant de me laisser entrer. Gentleman pour une fois.
Nous nous dirigeons ensuite vers l'ascenseur, avant de monter jusqu'au cinquième étage. Je continue à manger mes beignets, tout en me demandant pourquoi Ken, m'as embarqué de force jusqu'ici.

Nous arrivons devant la porte d'un appartement particulièrement bruyant. Ken y entre sans toquer ni sonner, je le suis en faisant attention à ne rien faire tomber.

Je tombe alors sur groupe de personne ou plutôt sur une sorte de secte tellement il y a de monde.

Les conversations se taise et les regards se tourne vers nous, enfin plutôt vers moi.

Je me penche vers Ken et lui chuchote pas du tout discrètement:

-ch'est une chorte de checte. Dis je en mâchant. Si t'echais de me convertir à une sorte de culte, tu rêve !

Sans que je m'y attendent, ils éclatent tous de rire.

- ken : mais non, sale gosse, je te présente mes frères de coeur. Dit il les larmes au yeux, puis il se tourne vers ses potes. Les gars je vous présente Christina, elle joue avec moi dans le film.

- tout le monde: salut Christina

- salut les gars et les filles

Ken m'indique donc le nom de tout ses amis, ainsi que de celui de sa copine Amélie. Qui ne semble pas trop m'apprécier, je pense que je serais morte si elle avait des revolvers à la place des yeux.

Les garçons me font donc une place et celui que l'on surnomme Doums me pose des questions sur ma vie, mon âge et tout pleins d'autres choses. D'autres garçons comme Mohamed ou encore Framal s'ajoutent à la conversation. Je leurs propose des beignets et ils acceptent volontiers.

Ken essais aussi de plonger sa main dans la boîte, mais je l'arrête directement.

- Ken: hey pourquoi moi je n'ai pas le droit? Boude t il de manière enfantine

- de un tu as tué tout mes beignets cette semaine. De deux, tu m'as séquestré et de trois, tu as pris du ventre. Dis je en frappant légèrement sur son ventre qui se relâche.

Les gars à côté de moi éclate de nouveau de rire, avant de charrier Ken sur sa bedaine.

Je me lève, pour aller discuter avec les filles et je leur propose encore une fois des beignets.

Adèle et Samantha, la femme de 2zer acceptent tout sourire. Mais Amélie, me regarde de haut en bas avec dédain et dis:

-non ça va, et je pense que toi aussi tu devrais éviter, si tu vois se que je veux dire.

Non mais elle se prend pour qui elle!!

- je proposait juste par gentillesse, mais tu fais bien de refuser, c'est déconseillé pour les personnes du troisième âge. Dis en souriant innocemment.

C'est avec stupeur que j'entends, les gars derrière moi éclater de rire. Je me retourne et vois Ken rire plis que tout le monde, avant qu'il me fasse un clin d'œil.

Et bien, c'est un petit ami très bizarre celui là. Mais je m'en fiche quand on me cherche, on me trouve.

Derrière la caméra // With NekfeuWhere stories live. Discover now