Chapitre 39

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PDV KEN

-donc si je comprend bien monsieur Samaras, vous venez porter plainte contre abus sur mineur, pour cet enfant. Mais vous n'êtes pas son père. Me dit le policier en face de moi.

Un vrai connard celui la, je vois bien qu'il ne me croit pas. Harry semble troublé, il a peur et continu de tortiller ses doigts.

-Monsieur, il ne faut pas croire tout ce que dit les enfants.

-et donc les coups qu'il a reçu, ils sont imaginaires aussi. Dis-je énervé.

-non mais nous ne savons pas qui les a fait.

-c'est votre job d'enquêter non?

-me parlez pas comme ça. C'est pas parce que vous êtes une starlette qu'on doit se plier à tout vos désirs.

-faite lui au moins des tests pour savoir si on n'a abusé de lui. C'est la moindre des choses.

-OK faisons ça, mais vous perdez votre temps monsieur.

Il nous emmene dans une salle d'attente avant de nous demander de patienter.

Il entre dans une petite salle médicale avant de discuter avec le docteur.

Pendant ce temps, je me tourne vers le petit garçon.

-hey Harry, le docteur va te faire des examens pour prouver que le méchant monsieur, a fait des jeux pas bien avec toi, tu comprends. Le petit secoue la tête de haut en bas.

-j'ai peur, il va me faire mal?

-non il va pas te faire mal.

-tu peux venir avec moi?

-je sais pas il faut demander. Mais je suis là, ne t'inquiète pas.

Le policien revient et attrape sans délicatesse le garçon. Celui-ci étouffe un cri avant de se mettre à trembler.

-oh mais vous pouvez pas faire attention. Vous lui faite mal. Dis-je en arrachant le petit de ses bras.

Je l'emmène moi même dans la salle où une jeune femme nous accueille tout sourire.

-Bonjour, tu dois être Harry, et vous êtes son père. Me dit-elle en caressant la joue du petit.

-non je ne suis pas son père.

-pas encore, mais bientôt se sera mon papa, et titina, ma maman parce que ils vont m'adopter. Dit-il en souriant.

-oh c'est génial ça. Bon on va t'examiner, donc tu va devoir te déshabiller s'il te plait.

Je me met a lui enlever son t-shirt et son petit short. Avant de le poser sur la table d'auscultation.

Elle lui fait tout pleins d'examen, avant de le déshabiller complètement et de finir ses relevés.

Je le rhabille, puis le prend dans mes bras pour la câliner.

-alors il a été abusé?

La doctoresse semble soucieuse, puis elle me fixe avant de me répondre par l'affirmatif.

-il y a des signes qui montre que le petit est bien une victime. J'ai pris des prélevés ADN pour trouver l'individu qui a commis ces actes. Vous avez une idée?

-d'après ce qu'il nous a raconté se serait un ami du directeur de son orphelinat. Seul lui peut nous le dire.

-OK, je vais transmettre tout ça à mes collègues qui se chargeront de faire un mandat d'arrêt à l'égard de ce directeur. Quel est son nom?

-je sais juste qu'il s'appelle Arnaud, il est brun au cheveux mi-longs, les yeux verts, sans barbe, la quarantaine, plutôt mince et il mesure environ 1m80. Il porte souvent des chemises à carreaux. Dis-je sous les acquiescements Harry.

Nous repartons dans la salle de déposition avant de répéter la description physique et de commencer les démarches pour l'arrestation de Arnaud.

J'espère que tout ce passe bien du côté de ma princesse.

PDV CHRISTINA

Mon monde s'effondre complètement adoptée, je n'aurai jamais pu y croire. Mais quand j'ai vu la lueur de culpabilité dans les yeux de ma mère, ses yeux qui étaient si inexpressifs depuis le début, se sont remplis de larmes.

Quand elle a essayé de me prendre dans ses bras, j'ai cru étouffer, je ne pouvais pas faire comme ci ça ne me touchais pas.

Cette journée qui s'annonçait génial tourne au cauchemar. Heureusement que Adèle a pris la relève sans elle, j'aurai tout annulé.

Je me suis terrer dans un coin depuis déjà une bonne heure mais il faut que je me ressaisisse.

Je me lève donc avant d'aller dehors où s'active pas mal de mon dont mes grands-parents et ma mère, mon "père" lui est assis sous un arbre et joue avec quelques enfants.

Je le fixe du regard, et le revoit durant mon enfance, me dire en face du miroir que je suis sa photocopie parfaite. J'en étais tellement fière. Sentant mon regard sur lui, il tourne la tête dans ma direction, et je trouve dans ses yeux un semblant d'excuses.

Je sèche, de ma main, ma joue humide puis vais rejoindre Adèle pour lui prêter main forte.

-ma belle t'as pleuré ? Dit-elle en me prenant dans ses bras.

-ma vie vient juste de tourner au cauchemar. Je viens de découvrir que le gosse que je veux adopter est victime de pédophilie, mes parents déteste Ken et veulent que je rompe avec lui, et je me suis faite adopter, et regrette de l'avoir fait.

-je suis sur qu'il ne regrette pas, tes parents te regarde avec fierté, je crois que les esprits se sont échauffés et sous le coup de la colère, on fit des choses qu'on regrette. Ton père est venu me demander si je t'avais vu, donc il ne s'en fous pas.

-tu pense vraiment ?

-j'en suis persuadée !

-merci Adèle t'es la meilleure.

Nous nous remettons au boulot et les choses avancent plutôt rapidement.

Vers 18h nous nous arrêtons, et la plupart des bénévoles s'en vont et reviendront demain. Je reçois aussi un message de Ken, m'expliquant qu'ils arrivent bientôt.

Avec les gars, nous rangeons le matériel, quand soudain nous entendons des sirènes de police.

En quelques minutes tout ce passe extrêmement vite, les policiers commence par fouiller le bureau de Arnaud, avant de trouver des photos de plusieurs enfants qu'il a laissé à la portée du pédophile.

Il est très vite arrêté et les enfants sont emmenés dans un centre spécial pour protection de l'enfance.

Le petit Harry ne voulant pas se détacher de Ken et puisque nous sommes les plaignants, l'assistante social nous a permis de le garder le temps de l'enquête pour mon plis grand plaisir.

Nous rentrons donc chez nous avec, le petit blond endormi dans les bras.

Derrière la caméra // With NekfeuWhere stories live. Discover now