Derrière la caméra // With Nekfeu

Chapitre 25

-Nekfeu, Orelsan et Christina Sanchez bienvenus sur le plateau de Quotidien. Nekfeu vous êtes déjà venu ici pour tout nous sépare, Orelsan vous c'était pour voir album. Quant à vous Christina vous êtes la petite nouvelle. Commence Yann Barthès en me regardant.

-oui c'est ça. Mais je connais l'émission, je regarde souvent. Dis-je en souriant.

- ah bah ça fait plaisir. Alors aujourd'hui vous êtes tout les trois ici, pour nous parler de À deux. Ajoute t-il. Alors Nekfeu et Christina vous jouez Gabin et Aléna. Deux amoureux dont la relation est impossible du fait de leurs âges, de la déontologie aussi car Gabin est le professeur d'Aléna. Alors vous deux comment ça c'est passé c'était dure de se montrer à amoureux d'une personne que vous connaissez depuis peu de temps ?

-Je pense au début c'était dure car on se connaissait pas trop donc on était un peu gênés mais par la suite ça c'est bien passé. Dit Ken en me jetant un regards.

-je rappelle au début je les connaissais pas du tout, même en tant qu'artiste, vu que je vivais sur un bateau medecin bénévole. Et j'étais franchement à l'ouest, on  me disait Orelsan ou Nekfeu j'arrivais à transformer ça en tout autre chose. Mais donc par la suite on a appris à se connaître et on se sentait plus à l'aise au fur et à mesure. Dis-je sous les rires du public.

-et donc le réalisateur c'est Stéphane Jugard qui est connu très exigeant. Qu'est-ce que ça fait de travailler avec lui? Il est comment dans la vrai vie?

-Stéphane est un homme  incroyable, vraiment il est gentil, certes il est très exigeant mais il nous a beaucoup conseillé, aidé. Il n'est pas quelqu'un d'arrogant du fait de son succès. Il est très humble. Dit Orel.

-Orelsan et nekfeu vous avez déjà travaillé ensemble sur une chanson, et là vous vous retrouvez dans un autre art, est-ce que c'est très différents.

-ça l'est un peu car voilà nous on fait du rap, on écrit. Alors que là tout était écrit on devais juste jouer.

- et puis dans notre rap on bossait en duo. Là la partenaire de Ken, c'était Christina. Ils devaient vraiment être en symbiose. Ajoute Orel.

- Christina, les réseaux sociaux se sont enflammés l'an dernier à propos de votre relacion avec Nekfeu, est-ce que ça a changé.

-Oui ça c'est atténué. Vraiment je n'ai pas compris pourquoi il y a eu tant de bruit, je pense que c'est normal que je tisse des liens avec les autres acteurs. Mais franchement c'était l'une des pires semaines de toute ma vie. Entre les insultes, les menaces de mort et les paparazzi en face de mon immeuble, c'était vraiment infernal. Je pense que personne n'est concerné dans la relation que j'entretient avec Ken, et que ça ne regarde que nous. De toute façon dans le film il fallait bien que l'on soit proche.

Je vois les yeux scrutateurs du présentateur me sonder de l'intérieur, lui a bien compris qu'il se passait quelque chose entre Ken et moi. En même temps se n'est pas très difficile, dans les coulisses on ne se détachait pas l'un de l'autre, et les regards que l'on s'échange montre que nous sommes bien plus que des amis.

Il enchaîne, après m'avoir lâché du regard des questions à propos de Gabin.

Mon grec répond avec brio il a une telle aisance devant la caméra. Même si il lui arrive de parler beaucoup. Il surprend mon regard sur lui et sa main trouve ma cuisse en dessous de la table. D'un geste d'apaisement il entame des vas et viens, tout en continuant à répondre aux questions posées.

- merci beaucoup Christina, Nekfeu et Orelsan. Vous restez avec nous pour la fin?

-OK pas de problème. Dit Orel.

L'émission se poursuit avec l'actualité des politiques un sujet qui ne me passionne pas vraiment. Connaitre la nouvelle bourde de Macron, ou encore entendre Mélenchon se proclamé être la république. Voilà cela m'importe peu. Par contre la main qui remonte de plus en plus haut sur ma cuisse. Me provoque des rougeurs, bien heureusement dissimulées par le fond de teint sur ma face.

Cette main douce et à la poigne forte je l'agrippe afin de stopper sa progression.

Me voyant bouger le présentateur s'arrête un instant et nous fixe Ken et moi alors que nos mains sont encore sous la table.

-vous êtes pas mal agité vous deux, vous voulez partager avec nous. Dit Yann Barthès avec un sourire moqueur.

-Non non y'a rien. C'est juste que les gens comme Mélenchon qui passe leur temps à se proclamer être la république. Qui crie à chaque fois qu'il passe à la télé. Je vois pas vraiment leur utilité. Surtout que c'est toujours ce qui crie le plus fort qui on le moins de chose à dire. Dis-je précipitamment afin de sauver les apparences.

Les autres journalistes de quotidien hochent la tête face à mon intervention. Et le public applaudit.

Ouf on l'a échappé belle.

PDV KEN

Voilà l'émission est terminée. Christina avait réussi avec brio à détourner la conversation de nous.

Je n'avais vraiment pas été prudent sur le plateau et Yann Barthès avait très bien compris ce que je faisais, mais des gens du public auraient pu nous voir. C'est pour cela que ma princesse faisait la gueule sur le trajet.

-Allez bébé, je suis désolé. J'aurai pas du faire ça mais c'était trop tentant.

-arrête tu t'enfonce Ken non mais sérieux tu pensais à quoi en faisant ça.

-je suis réellement désolé. S'il te plait ne te fâches pas contre moi.

Elle continue de m'ignorer, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que je ne la reconduit pas chez elle.

-ou est-ce qu'on va? Dit elle brusquement.

-Chez moi.

-non Ken ramène moi chez moi!

-Non tu viens chez moi. Je veux t'avoir dans mes bras cette nuit.

Je la regarde du coin de l'œil et elle tente de bloquer son sourire. Mes les commissures de ses lèvres se soulèvent et forment un sourire radieux sur son visage.

Apres quelque minutes de routes supplémentaires. Je me gare enfin devant mon immeuble. La soirée a été longue. Je n'ai qu'une envie c'est de me coucher.

Nous montons et quand nous passons la porte de mon appartement. La brune va dans le salon et s'assoit sur le canapé.

Je me laisse tomber à côté d'elle et passe un bras derrière ses épaules. Je l'attire à moi pour la prendre dans mes bras.

-j'ai pas de pyjama. Me dit la brune.

Je me lève en la portant, sans lui répondre. Avant de me diriger vers ma chambre où je la balance sur le lit. Je fouille dans mon armoire pour y trouvée un t-shirt long.

La brune se lève et l'attrape avant d'aller dans la salle de bain pour se changer.

Pendant ce temps je me déshabille et met un jogging. Je m'allonge sur le dos et ferme les yeux en attendant la brune.

Quelques minutes plus tard j'entends la porte grincer, puisse refermer doucement. J'ouvre les yeux et admire les magnifique jambe de Christina. Celle-ci se couche sur l'autre côté du lit et pose sa tête sur mon torse.

-Bonne nuit Ken. Je t'aime.

Mon coeur rate un battement.

-bonne nuit Christina. Dis-je en éteignant la lumière.

******************************
C'est le début de la déchéance.

J'espère que vous avez aimé ce chapitre.
Gros bisous à la prochaine.