| L'ange de mes démons |

Six

J'étais trop énervé pour profiter de ma journée alors je me suis contenté de manger et de rentrer.

Mon père était déjà rentré du travail, il ne peut s'empêcher de me questionner, je lui ai très mal parlé après ça. Ça a très vite dégénéré et il en est très vite venue au main, je me suis défendu du mieux que je peux.

Je suis retourné à Aulnay-sous-Bois amoché comme jamais je ne l'ai été. J'avais le nez en sang, la bouche ouverte ainsi que l'arcade ouverte et une longue plaie sur la joue. Le sang coulait à flot mais j'avais tellement que je m'en foutais totalement.

Il s'avança vers moi et me regarde, ses sourcils ce froncèrent et il attendait une réponse.

Je le contourne mais il me retiens je le pousse alors violemment, il a faillit tomber par terre. Il ce contrôlait, ça ce voyait juste à son regard, j'avais exactement le même regard que lui. Il finit par être déstabilisé, il avait quelqu'un comme lui, quelqu'un qui lui ressemblait mentalement et ça ça le perturbait.

Je marchais vers chez Bahia en crachant le sang présent dans ma bouche. Il était hors de question que ma mère me voit comme ça, elle sera que c'est l'œuvre de mon père et là elle portera vraiment plainte.

C'est pas la première fois qu'il me frappe ainsi, c'est sa violence qui a conduit au divorce de mes parents. Mon père est de nature violente et j'ai pris ce défaut, ça fait que lorsqu'on ce dispute c'est souvent très violent et très tendue entre nous.

J'allais sonné mais il ouvre la porte en me laissant passer en première, je me dirige vers la salle de bain, me soigne rapidement avant de sortir dehors.

J'avais besoin de décompresser avant d'aller en cours mais lui il était comme un poids, il épier mes mouvements comme un fou, ça me rendait plus énervé que je le suis déjà.

Moi: Mais tu veux quoi ?! Casse toi putain ! Ça m'énerve de plus en plus !

Lui: Tu as la voix cassé, tu as dû beaucoup crier aujourd'hui ! Retourne chez moi et je te laisserai tranquille.

Moi: Vas-y casse toi putain !

Je le bouscule, lui aussi s'énervait mais je n'en n'avais rien à foutre je voulais juste que l'on me laisse me calmer. Il me regarde avant de tapé sur la poubelle et de partir .

Je souffle de nerfs avant de marcher dans la ville, j'ai fini par squatter la gare jusqu'à l'heure des cours ou je récupère mon sac chez Bahia et de tracer au lycée.

Mon téléphone avait plus de batterie en même temps c'est iPhone. Je le branche sur la prise pendant mon cours d'histoire.

J'avais déjà mal à la tête et le fait que le professeur voulait me parler à la fin du cours m'énervait au plus haut point.

Lui: Comment tu t'es fait ça ?

Moi: Je me suis battue. Au revoir.

Il me retiens par le bras pas du tout convaincu mais j'en ai totalement rien à foutre, qu'il me laisse simplement en paix.

Moi: Lâcher moi je vais même plus rigoler, je vous ai dit je me suis battue alors enlevez vous de la tête que je suis un enfant maltraité.

J'enlève violemment sa main et m'en vais assez énervé, il n'a pas à ce mêler de ma vie. Je me dirige vers mon cours de français j'étais à labour a cause de cette imbécile !

[...] 10 heures 26 minutes, Aulnay-sous-Bois.

Bahia: Oh mon dieu qui t'as fait ça ?!

Moi: Personne.

Bahia: Parle putain ?! Regarde ton visage, t'as besoin de point de suture! On bouge à l'hôpital.

Moi: Non il faut pas que ma mère l'apprenne ! Je veux pas voir mon père en prison par ma faute !

Elle: Ton père te bat ?! Mais c'est monstrueux !

Moi: Il me bat pas putain ! Je me suis embrouillé avec lui et il m'a frapper. Je lui ai mal parlé alors il m'a corrigé.

Elle: T'es tellement aveuglé par l'amour que tu lui portes que tu ne remarques même pas que ce qu'il te fait c'est grave même très. J'irai voir t'as mère que tu le veuilles ou non !

Elle tourne les talons, j'aurais jamais dû parler, mon père aller atterrir en prison par ma faute. J'étais énervé contre moi et triste car c'était mon père dont on parlait.

J'avais mal au fond de moi, mal car tout cette merde était de ma faute. Je retenait mes larmes, je me répétais que j'étais beaucoup trop forte pour pleurer.

La sonnerie retentit, je ramasse mon sac que j'ai déposé et monte en salle de cours. J'étais ailleurs jusqu'au soir où je décide enfin de rentrer chez moi ( chez ma mère ).

J'ouvre la porte, elle était au téléphone car je l'entendais crier, sûrement après mon père. Elle tourne les yeux vers moi, j'ai eu le droit à un regard triste et en colère.

Elle était choqué de l'état dont j'étais, elle en a même fait son téléphone, elle ce précipite vers moi et me touchant le visage, je grimaçait à chaque fois qu'elle toucher mes plaie. Elle récite des Sourates, ces larmes ce sont mise a coulé, je l'a serré contre moi. J'avais compris à cette instant que mon père me battait.

Elle: J'ai reçu un appel de ton amie, elle m'a tout expliquer, puis de l'université m'a appelé pour me faire part de ton état. Pourquoi faut-il que ce soit mes enfants qui ramasse toute mes bêtises ?

Moi: Maman c'est moi et moi seule le problème, je le sens, je me sens replonger dans mon gouffre.

Elle me regarde ses deux mains poser sur mes joues, elle me faisait mal mais je ne voulais pas qu'elle me lâche. Elle me fixe puis s'éloigne de moi lentement.

Elle commençais à avoir peur de moi, comme il y a maintenant 2 ans. Je commençais à redevenir le démon que j'ai réussi à chassé.

Mes démons revenaient petit à petit ça je commençais à bien le ressentir. Je baisse la tête avant de rejoindre ma chambre. J'avais besoin de solitude, j'avais besoin de réfléchir à mon futur.

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