| L'ange de mes démons |

Dix-huit

Le lendemain tout ce passa très vite, les visites s'enchaînent à une vitesse hallucinante. Mon père est même passé me voir, il voulait ce charger lui même de Darius et de Lucy.

J'ai préféré l'éloigner de ça, il a déjà des problèmes avec moi alors je ne veux pas en ajouter une couche.

Bref j'ai passé la journée avec les visite mais une personne manquai c'était Jamal. J'étais entrain de mal le prendre qu'il ne vienne pas me voir.

Je passe jusqu'à ma sortie d'hôpital, c'était comme si le monde avait changé, j'étais maintenant sans cesse épaulée par les gens. Je me demandais d'ailleurs pourquoi.

Je marchais dehors accompagné de Bahia lorsqu'on aperçu Jamal. Mon cœur s'est arrêté, j'étais en béquille mais je m'en foutais littéralement j'ai couru vers lui.

C'était comme si je revivais, Bahia a été plus rapide que moi, c'est compréhensible en même temps.

Elle lui déclenche une gifle quoi même moi j'ai entendu. Il s'énerver déjà.

Lui: VIE DE MOI RETOUCHE MOI UNE SEUL FOIS JE TE BRISE LES OS !

Elle: TES COMPLÈTEMENT MALADE PENDANT PLUS DE DEUX SEMAINES J'ÉTAIS MAL C'ÉTAIT AMINA QUI ME RÉCONFORTER ELLE S'EN VOULAIT À EN CREVER ! JAMAL PUTAIN J'AI PERDU MAMAN ET PAPA JE NE VEUX PAS TE PERDRE TU EST TOUT CE QU'IL ME RESTE ME FAIT PAS DE MAL PUTAIN !

Pas un son ne sort de sa bouche, il l'a serré directement dans ses bras, j'ai même pas remarqué que Rosa était à ses côtés.

Je me rapproche doucement d'eux, Jamal me regarde énervé, il essayer de ce calmer et de ne pas craquer. Rosa ce saisis du visage de Jamal et elle l'embrassa.

J'arrivais pas à le croire, c'était impossible pour moi, l'information ne voulait pas monter au cerveau. Mes larmes tombaient tout au long de mes joues.

C'était impossible pour moi de les retenir, je me retourne rapidement pour ne pas qu'il me voit pleurer, pour ne pas qu'il me voit aussi faible.

Je comprenais petit à petit ce qu'il ce passait et ça me faisait encore plus mal. Je marchais sans me retourner, je devais disparaître et essayer de me reconstruire car lui il ne m'aime pas.

J'avais une chance, et je l'ai perdue.

Bahia: Amina attend !

J'essuie rapidement mes larmes et me retourne, Jamal me regardait, son regard était vide d'émotion. Rosa était fière d'elle.

Bahia vient vers moi en foudroyant du regard Rosa, elle me serre dans ses bras mais je l'a pousse légèrement. Je voulais être seule.

Je m'éloigne d'elle avant de continuer ma route silencieusement. Je m'assois sur les marches des escaliers là où on était assis il y'a plus de 2 semaines.

J'essayais de repenser à nos souvenirs avant de les oublier à jamais, ça faisait mal, très mal mais je m'y forçais.
Je laisse échapper quelques larmes avant de les bloquer définitivement.

Je dois avancer, même si c'est dure je dois le faire. Je ferme les yeux, souffle un bon coup avant de les réouvrir. Je souris et sort dehors.

Je fait un petit tour histoire de prendre l'air et rentre chez moi. Je m'installe sur le bureau de ma chambre et je me met à réviser mes cours.

J'avais les partiels dans pas longtemps et il était hors de question que je l'ai rate. Faut vraiment que je réussisse mon année parce que j'ai pas envie de décevoir ma mère.

Bref je vais manger et ensuite je vais me coucher, j'essaye de m'occuper un maximum pour ne pas avoir le temps de pensé.

La nuit ce passe bien le matin j'envoie un rapide message à Bahia pour m'excuser par rapport à la veille et je me prépare pour les cours.

Je devais rattraper mon retard sur les cours, j'arrive là-bas et charbonne toute la journée. A midi je rattrape les cours avec l'aide d'une fille de ma classe.

Bref le soir je sors remettre mon arrêt travail à Samir, il était pas surpris de me voir comme ça car il a lui même vu la vidéo.

Elle a tourné comme pas possible sur les réseaux.

Samir: Repose-toi bien petite tête, je veux te revoir en forme !

« Petite tête » ça m'a piqué de ouf, je lui sourit tristement avant de le remercier et de rentrer chez moi.

Sur la route, je croise Rosa, elle bouscule, je perd l'équilibre et m'écrase au sol. Je me lève sans un mot et continue ma route.

Mamadou était garé pas très loin donc je monte dans un grand silence. Il m'amène au commissariat pour témoigner.

Je complète ma plainte avant de rentrer chez moi, arriver à Aulnay-sous-Bois il était assis et fumer un joint juste à côté de mon bâtiment.

Il me regarde et ce dirige vers moi, sans doute pour s'excuser par rapport à sa meuf.

Lui: Euh Amina...

Moi: Te justifie pas Jamal, j'ai été bête d'avoir cru qu'il ce passera quelque chose entre nous. Je suis conne de t'aimer Jamal, je suis conne.

Je fais demi tour, je gardais mes larmes, je me forçais à resté forte, il me tient la main, je l'a retire sans le regarder.

Lui: C'est pas ce que tu crois...

Moi: Nous avons tout les deux vu là même chose, Jamal n'essaie pas de prouver le contraire. On était peut-être pas destiné qui sais ? Je pensais que nous étions deux mais enfaite j'étais la seule dans cette histoire. Tu m'a fait croire des choses...des choses irréalisables mais merci, tu m'a fait mûrir et surtout tu m'a appris la vie. Merci Jamal, je te le revaudrai.

Il s'énerver, il était comme ça depuis son départ, j'ignore la cause mais je ne veux plus le savoir.

Moi: Calme toi Jamal, ne t'énerves pas. Et je suis désolé de ne pas t'avoir écouté, tu avais raison Jamal. Pourquoi ne m'as tu pas raconté cet histoire ?

Lui: ME CALMER ? TES SÉRIEUSE C'EST CE QUE TU ME DEMANDE ? AMINA WALLAH CASSE TOI ! CASSE TOI AVANT QUE JE TE PÉTE LA GUELE !

Je marche jusqu'à chez moi sans me retourner. Il devrait être heureux que je le prenne plutôt bien mais au lieu de ça il s'énerve.

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