Huit

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« J'te promet de ne pas abandonner même si ça va être difficile j'te sauverait »

J'ai trop la rage vis à vis de son comportement, elle est désagréable, je pourrais partir mais une voix me dit de rester.

Elle est inaccessible j'ai l'impression personne ne peut savoir si elle aime ou si elle a déjà aimer dans son regard tu ne vois que haine. Je me vois en elle comme je me regarde dans un miroir.

Je me masse la tempe en sortant un joint pour décompresser, je lui jeter quelque rapide coup d'œil pour voir si elle a pas des ennuis. J'avais pris cette habitude qui je sais paraissait folle.

Je vous le jure, j'arrive pas à ne pas la surveiller, là savoir peut-être en danger mon ronge de l'intérieur alors je suis toujours près d'elle, la laisser seule dans ce monde de chien est devenue pour impossible. J'en dors presque pas de la nuit, cette femme est mon unique obsession.

Jawad: Toujours avec cette fille ?

Je me retourne et vois Jawad ce poser près de moi, il tire sur mon joint avant de me le rendre.

Moi: Toujours...

Lu: Tu sais Jamal, cette fille j'ai l'impression qu'elle causera ta perte. J'ai l'impression qu'elle te détruira car tout le monde le sait ici cette femme est ton double. Elle est comme toi, donc elle est aussi dangereuse que toi.

Moi: Je sais ce que je fais Jawad, ne me remet plus jamais en question !

Lui: Je t'aurais au moins prévenu...

Je ne lui réponds pas et continue à l'épiée. Ils ont directement compris qu'elle était comme la bête, qu'elle était la sœur de la bête ou peut-être sa femme. Ici on ce surveille et de l'a manière dont elle agissait elle me ressembler.

Ils l'ont aussi aperçus avec moi donc cela renforce leur idée, elle est donc condamnée avec moi à terroriser la cité. Je voulais essayer de la sortir de là et faire en sorte que ce soit la Belle mais pour ça il fallait la changer. La changer radicalement.

Moi: Cette femme sera désormais mon unique préoccupation, je veux absolument la faire changer.

Lui: Tu perd ton temps.

[...] 18 heures, Aulnay-sous-Bois.

AMINA

Je m'assois sur le banc histoire de reprendre mon souffle avant de rentrer sous le regard admirateur de mister Jamal.

C'est bizarre de dire ça mais j'avais l'impression que tout le monde me fuyais, le premier jour tout le monde venais me parler mais maintenant lorsque l'on me voit on fuit.

Mes pensées m'amenèrent vers Jamal, il le fuyais comme moi il me fuyais. Je n'étais pas comme lui mais on me voyait en lui.

Je me lève et me dirige vers mon bâtiment, un silence pesant était présent. Aucun des hommes du hall n'a ouvert sa bouche.

...: C'est vrai que tu sort avec Jamal ?

Moi: Non qui vous a dit ça ?

...: Ça tourne dans toute la cité, je sais pas qui a dit ça mais elle est forte.

Moi: Tu penses que c'est une meuf ?

Lui: Je pense pas j'en suis sûr, y'a que des vicieuses dans cette cité !

Je ne lui réponds pas et tape sur une boîte aux lettres, ils ont tous sursauter. Je monte chez moi rapidement en fuyant leur regard.

Je claque la porte de chez moi et me dirige vers ma chambre. J'entre là-bas et me pose sur mon lit.

J'étais presque sûr que c'était une idée de Jamal, il était capable de dire que je suis en couple avec lui pour que personne ne me touche.

Je souffle, je savais plus quoi faire pour me calmer, j'étais totalement vulnérable. J'essaie de trouver sommeil mais j'étais pas fatigué.

Je m'énerve pour rien, je réfléchis pour rien, j'suis au bord de la plaque enfaite.

Je me met devant la fenêtre et observer le paysage, il allait pas tarder à pleuvoir, c'est bizarre de dire ça mais ça me plaisait. Le ciel gris et les gouttes d'eau étaient ce que j'aimais.

Je file sous la douche, une fois terminé je sors directement, je fais un tour dehors. Mes cheveux étaient imprégnés d'eau, mes lèvres commençais à devenir blanche à cause de la fraîcheur.

Je fixais les gens courir en ce couvrant la tête, je branche mes écouteurs, j'écoutais du PNL, c'était les seuls à me procuré des sensations, ils me faisaient réfléchir dans leur morceaux. J'étais fan d'eux, leur histoire et surtout leur chanson, j'étais QLF.

Assez parlé d'eux, j'étais tellement dans ma bulle que j'ai même pas remarqué qu'un homme était a côté de moi. Il me tira par le bras en me tirant jusqu'un hall d'immeuble.

J'enlève mon écouteur en fronçant mes sourcils. Il veut quoi ?

Lui: Regarde comment t'es trempé ? Me dit pas que t'es SDF ?

Moi: Vas la bas toi ! T'es qui même et tu m'veux quoi ?

Lui: Je suis ton sauveur, je suis sûr que t'allais faire une hypothermie ! Bon rentre chez toi, il ce fait tard.

Moi: Mais vous avez vraiment des problèmes dans cette cité , tu crois que je me suis retrouvé par magie là-bas ?

Lui: Ah ouais merde j'avais pas pensé ! Mais t'es bizarre toi, tu traîne sous la pluie tranquillou.

Moi: Chacun sa...

...: Oh tu fais quoi ici ?

Je me retourne et aperçois Jamal mais c'est un parasite ce gars partout où je suis il est là. C'est trop chiant ça!

Moi: Tu vois pas que tu nous dérange ?

Il fronce les sourcils et serre les poings le gars met sa main sur ma bouche en me regardant assez choqué et énervé.

Lui: Si tu veux continuer à vivre ferme là ! Rien gros, j'les trouver sous la pluie alors je l'ai fait rentrer.

Jamal: je veux plus vous voir ensemble ! Toi tu monte !

Moi: wAllah je monte pas, tu sais quoi toi passe moi ton téléphone.

Il me le tend je lui donne mon numéro et sort en lui tirant la main jusqu'à dehors.

Jamal était pire qu'énervé alors il ce dirige vers moi prêt à me frapper, je me met en position. Le gars il ce met entre nous prêt à me défendre, j'ai souris.

Jamal pousse le gars et ils ce battent, ils avaient du courage ce battre sous la pluie.

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