| L'ange de mes démons |

Sept

« Mes démons refont surface et mon ange gardien les chasses »

Je me lève de mon lit après cette longue nuit de sommeil, je me prépare pour aller a l'université . Je prends mon sac et m'apprête à sortir lorsque ma mère décide de m'amener à l'hôpital .

Je prends mon sac de cours, on vas à l'hôpital et quelques heures plus tard lorsqu'il termine de me soigner je vais directement au lycée. J'esquivais beaucoup de gens. J'étais simplement impatiente de faire de la MMA histoire de me défouler.

Je me faisais discrète durant toute la journée mais avec ses énormes pansements impossible de passer inaperçu.

A la sortie de l'université ma mère m'attendait là-bas avec un homme qui patientait dans la voiture plus je me rapprochait plus je me rend compte que c'était Jamal.

Je monte derrière dans même lui adresser un mot, Bahia nous rejoins quelques minutes après en me regardant avec pitié.

Ma mère: Espèce de mal polie salut les gens ! Combien de fois je t'ai...

Moi: Bonjour Jamal, salut Bahia. On peut partir.

Ma mère: Tu vas aller témoigner...

Moi: Je n'irai nulle part, je ne trahirai jamais mon père, jamais je l'enverrai en prison...jamais.

Mon regard était rempli de haine et de dégoût, je me retenait de craquer. Jamal paraissait lui aussi énervé.

Lui: Ne commence pas à mal parler à ta mère, tu ira porter plainte point.

Moi: wAllah je ne dirais rien, allons-y mais moi ma bouche restera muette.

Il tape violemment sur le volant ce qui fait sursauter Bahia et à ma mère.
Je ne serai vous décrire son regard, nous avons accompagné Bahia à la cité et nous pris la route pour le commissariat.

Une fois dehors, ma mère n'a même pas eu le temps de le remercier qu'il parti, comme moi j'avais fait après l'hôpital.

Moi: Maman ne l'approche c'est pas quelqu'un de seul dans sa tête, il est fou !

Elle: Mais il te ressemble...tu es comme lui.

Inutile de vous dire que je n'ai pas parlé, le regard noir perçant de mon père m'énerver au plus haut point. Je lui souriais pour le narguer histoire de bien l'énerver.

Il savait au fond de lui que je n'allais jamais le faire tomber peut importe ce qu'il me fait il m'a toujours appris à ne pas faire la balance et de garder la tête haute.

Une fois terminé je vais directement à la MMA écouteurs et tête baissée, Samy mon entraîneur me regarda et souffle.

Lui: Prépare toi à vider ton âme parce que ce soir c'est intensif, Samedi t'as le championnat régional, on vas renforcer tes techniques.

[...] 23 heures 57 minutes , Aulnay-sous-Bois.

Je venais à peine de rentrer, j'ai couru pendant plus de 2 heures pour mon cardio. Je devais surveiller ma ligne, mon poids ne devait pas augmenter ni diminuer sinon c'est mort pour les combats.

Ma mère et mon frère dormait à point fermé sur le canapé et puis tu as moi qui les rejoins et on a passé la nuit tout les trois dans le grand lit de ma mère.

J'essaie de profiter de ses rares moments car j'ai bientôt l'âge de me marier.

[...] 12 heures 13 minutes, Aulnay-sous-Bois.

Lui: Bizarrement tu me ressemble...

Moi: Je ne ressemble a personne je suis...moi.

Lui: Ne nie pas une vérité que tu connais déjà.

Je le regarde droit dans les yeux, il était déstabilisé, il tombait sous mon charme beaucoup trop vite. Il tombait comme un simple pion.

Moi: Je ne nie pas, je le sais que je suis unique car dans ce monde personne ne ce ressemble je dis bien personne.

Je me lève mais il me tient la main fermement pour ne pas que je puisse m'en aller, je me rassois donc soûler d cette discussion.

Lui: Pourquoi toujours prendre la fuite lorsque nous abordons un sujet intéressant ?

Moi: Pourquoi me parler alors que nous ne nous connaissons pas ?

Lui: Moi je te connais mais toi non.

Ça m'énerver qu'il ai toujours une réponse à tout, ça m'agaçais de faire la conversation alors je l'ai fixer pour le mettre lui aussi mal à l'aise.

Lui: J'ai compris ta tactique, lorsque tu te sens mal à l'aise tu déstabilise l'autre avec ton regard car tu sais que personne ne peut affronter ton regard...

Moi: Tu peut me lâcher s'il te plaît ? J'ai autre affaire que de parler avec des amateurs.

Lui: Tu prends la fuite comme une lâche au lieu d'assumer cette triste vérité.

Je me défait de son emprise et marche, mes jambes étaient engourdies alors je me met à courir. Je fais quelque échauffement histoire de ne pas me blesser.

Je commençais à stresser pour le championnat, j'espérais pouvoir me contrôler lors des combats car la violence que j'ai en moi évolue plus vite de jour en jour.

J'actionne m'a montré pour voir combien de temps je pouvais tenir en pleine effort physique. J'ai tenu en tout 19 minutes et 37 seconde.

Je me met après à frapper dans le vent et essaie de perfectionner mes techniques. Jamal ce lève et ce place devant moi.

Il prend mon bras mais je le pousse, il souffle.

Lui: met plus ton bras vers la gauche lorsque tu frappe au lieu d'aller taper directement car il ne protège pas ses côtés mais seulement le milieu du visage.

Je le regarde avant d'écouter ce qu'il me dit, j'enchaînais plus facilement grâce à sa technique mais les remerciements ne sortait même pas de ma bouche.

Lui: De rien.

Il s'en vas sans ce retourner vexé, il pense quoi ? Que je vais lui sauter dans les bras pour un simple conseil ?

Je ne m'attarde pas sur son cas et continue mon entraînement. Ma mère m'appelle pour le dire que l'infirmière était à la maison pour changer mes pansements.

Je rentre et une fois qu'elle changea mon pansement je ressorti aussi vite, j'évite toute discussion avec ma mère pour éviter que ça dégénère. Je veux pas me mettre à dos ma mère.

Je m'éloigne des personnes importantes pour ne pas les blessé si je m'énerve, car moi seul sais de quoi je suis capable.

JAMAL

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