Trente-cinq

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J'avais le sentiment que le monde s'écroulait sous mes pieds, j'y arrivais plus a chaque fois que je me reconstruisait quelqu'un me détruisait.

La douleur était plus grande et plus forte lorsqu'il s'agissait de son père, celui qui a participé à votre création.

Mes larmes ne s'arrêtaient pas, je n'arrivais pas à les stopper la douleur était bien trop profonde.

Je savais que moi et Jamal notre histoire devait s'achever mais je pouvais pas, j'y croyais encore, j'y croyais dur comme fer.

Jamal: Demain rendez-vous à 13 heures au ****.

Je baisse la tête, j'étais trop mal, ma mère n'arrêtait pas de toquer, j'ai finis par lui ouvrir. Elle ce jeta sur moi, elle me serrer dans ses bras sans me lâcher.

Elle m'entraîne dans sa chambre, allongée sur son lit, elle me caresse la tête pour me calmer, je pouvais pas croire ce qu'il venait de ce passer.

Mon père avait refusé mon mariage car celui que j'aime n'avait pas ma couleur. J'étais écœurée par lui car lui qui n'a jamais fait de bonne chose vis à vis de moi ce permettait de me briser encore une fois ?

Il n'a pas à m'interdire de me marier, j'allais tout faire pour me marier avec Jamal c'était pas lui qui allait nous en n'empêcher.

J'ai finis par trouver sommeil, ça a été dur mais j'y ai parvenu.

[...] le lendemain, 12 heures 50 minutes, Aulnay-sous-Bois.

Jamal: On s'en branle okay ?! Je vais forcé jusqu'à ce qu'il accepte ! Maintenant pense au travail, tu vas au Japon après demain, je veux donc que tu sois au taquet !

Moi: Oui Jamal, tout s'entassent d'un coup, j'ai trop mal là ! Trop mal au cœur !

Mes larmes coulaient comme d'habitude quoi ! J'étais devenu tellement fragile, j'étais si faible. Je ne me reconnais plus, je ne suis plus celle que j'étais auparavant.

Il me serre dans ses bras, je sentais son cœur battre, Bahia avait vécu cette situation j'espère que sa ce terminera bien comme elle.

Jamal: wAllah nous deux c'est pas fini, je le sais, je le sens, wAllah je n'abandonnerai pas avant que tu es une bague ! Je te veux Amina et ça personne ne peut le changer. Arrête de pleurer wAllah ça m'énerve !

J'essuie mes larmes et lui sourit faussement, il ne fallait pas que je pleure, je doit me montrer forte, pour lui, pour nous.

Moi: Jamal putain...je t'aime !

Il me regarde m'attrape la tête et m'embrasse, mes yeux ne voulait pas quitter les siens, amoureuse de lui.

Lui: Moi aussi, je t'aime Amina.

Ça m'a fait du bien, ça m'a rebooster, ça me donner la force de lutter contre mon père. On c'est donc mis à parler comme si rien ne c'était passer.

Une fois terminé, je rentre à la maison faire mes valises, j'essaye d'avoir la tête ailleurs, sur le contrat surtout.

Ma mère: Tu vas au Japon c'est ça ?

Moi: Oui c'est ça, ça me permettra de changer d'air et d'être loin de tout les soucis.

Ma mère: Profite, pense plus à rien et ramène nous ce contrat !

Moi: T'inquiète pas et au faite maman ! Je préfère quand tu m'appelles sorcière !

Elle rigole.

Elle: Bah a toute à l'heure sorcière !

Je l'a regarde et rigole, je reçois un appel de Bahia. Elle me réconfortait par rapport à mon père, on a changé de sujet et tout.

Moussa: C'est vrai l'histoire avec Brahim ?

| L'ange de mes démons |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant