Voici l'histoire de Bendy and the Ink Machine, basée sur le jeu, vue par Henry. (Attention, si vous vous intéressez à ce jeu et que vous n'avez pas vu certains chapitres, il se peut qu'il y ait des spoilers, mais vous pouvez tout de même lire cette...
Il y a peu de temps, j’ai reçu une lettre de mon ancien ami Joey Drew, avec une écriture soignée et écrite à la plume.
Cela faisait trente ans que je n’avais pas eu de ses nouvelles, et pourtant il m’a écrit qu’il avait une surprise pour moi dans l’ancienne compagnie, laquelle il était le directeur et moi un employé pendant de longues années. J’y était en tant que dessinateur de personnages de dessins animés. C’est ici que j’ai créé l’un de mes personnages les plus connus, sous le nom de Bendy. Pourtant, je me suis fait renvoyer après l’avoir fait. Peu de temps après mon départ, nous pouvions le voir à l’écran. Je crois que je m’étais bien fait avoir. D’ailleurs, il avait un large sourire qu’il n’avait pas sur mes croquis… Cette surprise que me réservait Joey devait être pour se faire pardonner du vieux temps.
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Je me suis rendu vers la vieille compagnie, qui n’avait pas l’air d’avoir changé de l’extérieur. Quand j’ouvris la porte d’entrée, j’en ai conclu que mon hypothèse était juste. D’ailleurs, l’endroit paraissait abandonné, comme si tout le monde était parti du jour au lendemain. On ne pouvait pas y croiser un chat, seule la poussière était maîtresse de ces lieux. Je me souvenais que l’endroit avait fait faillite, cela n’avait même pas fait la une des journaux de l’époque.
Les murs, le sol et les portes étaient toujours en bois et il y avait toujours ce côté… sombre, car il n’y avait pas beaucoup de lumière, étant donné que les fenêtres étaient inexistantes. Seuls les projecteurs éclairaient certains murs.
On pouvait encore voir les posters des personnages à la une collés aux murs, comme ce loup qui joue de la clarinette, nommé Boris, ou ce personnage féminin moitié ange, moitié démon, nommé Alice. Il y avait aussi Bendy bien entendu.
Je me suis rendu vers l’un des projecteurs qui était en marche et qui éclairait une partie du mur. Le plus intrigant était qu’il ne diffusait rien. Aucune image.
A côté de lui se trouvait… Bendy. Enfin, un Bendy cartonné et placé contre un mur. Le sourire qu’il avait me glaçait le sang, j’avais l’impression qu’il m’observait… et je me suis demandé pourquoi ils en ont fait un carton, ce qui me paraissait inutile. D’ailleurs on n’en avait jamais fait à aucun des personnages à l’époque où je travaillais.
Après cette rencontre… troublante, je me suis rendu dans un couloir, celui qui menait à une machine. La Ink machine. Celle-ci nous était très utile, à nous, les dessinateurs, car elle avait le pouvoir de donner une quantité d’encre infinie. Mais il fallait prendre garde à ne pas trop s’en approcher, car il parait qu’elle pouvait être dangereuse. Si vous tombiez dedans, vous pourriez vous noyer dans l’encre. Je voyais qu’elle fuitait à quelques endroits. Le réparateur de cette machine s’appelait Thomas Connor, il était le seul courageux à pouvoir s’en approcher réellement. De toute façon dans cette compagnie, il n’y avait que des lâches, à obéir au doigt et à l’œil et sans avoir sa propre imagination. C’était d’ailleurs pour cela que je me suis fait renvoyer.
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Après ces quelques remémorations, je marchais le long d’un couloir, sombre lui aussi. Tout à coup, je fus surpris de voir une planche de bois tomber du plafond pour atterrir au sol, ce qui émit un bruit violent dans ce silence.
Mais quelque chose de plus effrayant m’attendait encore…
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