21- Un sommeil réparateur ?

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On se sépara chacun à nos étages, comme la première fois que nous étions venu. Je défit mon sac en priant pour trouver un pyjamas dans celui-ci, vu que ce n'était pas moi qui l'avais fait. Nek avait ramassé les affaires qui trainaient dans ma chambre donc logiquement une nuisette devrait figurer parmi les fringues qu'il a fourré dans mon sac. Bingo ! J'enfila ma nuisette en vitesse, me démaquilla puis alla me réfugier dans mon lit. Je somnolais quand j'entendis le grincement de ma porte.

- Hey... Il chuchotait.

- Hey... Répondis-je à moitié endormie.

J'étais allongée sur mon flanc droit, faisant dos à l'entrée de ma chambre. Je sentis la couverture du lit se soulever puis le matelas s'enfoncer un peu plus sous le point de ken. Il se colla à moi, m'enlaça de ses bras. Il déposa un baisé sur mon épaule dénudée.

-Je suis désolé de t'embarquer dans mes histoires, tellement si tu savais.

- Parlons-en demain, j'en peux plus de fatigue. Dors.

- Attend, je pourrais pas m'endormir avant de savoir, tu m'en veux?

- Tu serais pas dans mon lit, collé à moi si c'était le cas.

Il souffla, il semblait soulagé. Il s'inquiète vraiment de savoir si je peux lui en vouloir ? Il embrassa mon épaule à nouveau.

- Par contre, on aura bien un conversation quand on se réveillera, tu comprends bien que je ne me contenterais pas des deux phrases que tu m'as dit dans la voiture. Maintenant dormons, on en a bien besoin.

- Oui. Bonne nuit ma belle.

On s'endormis là, blotti en cuillère.

...

Je me réveilla en sursaut. J'étais confuse, je ne savais pas où j'étais, c'est en jetant des coups d'oeil dans la pièce que je me rappela que j'étais à la maison de montagne de mes grands parents. Ken était à côté de moi, encore tout endormi. Il dormait comme une masse car il ne bougea pas d'un millimètre quand je sorti du lit pour récupérer mon téléphone pour regarder mon téléphone. 15h32. Je descendis me faire un café. Je me, posais un milliard de questions à propos de ces photos. Qui avais bien pu nous photographier ? Et surtout pourquoi ? Je n'en avais aucune idée mais j'allais me faire violence pour ne pas psychoter pendant des heures avant le réveil de Ken. J'aurais mes réponses en temps et en heure. J'eu le temps de boire deux tasses de café de plus avant de commencer à sérieusement m'impatienter. De plus la caféine que j'avais ingurgité n'arrangeais en rien ma nervosité. Il a l'intention de dormir jusqu'au nouvel an ou quoi ? N'y tenant plus, j'entrepris de monter les escaliers bien décidée à le réveiller afin d'obtenir mes réponses. Je grimpais trois marches par trois marche, en arrivent à l'étage de ma chambre, je déboula à l'intérieur sans remords, mes genoux étaient au bord du lit. Il releva la tête, les yeux à moitié ouvert, la trace de l'oreiller sur le visage.

- Qu'est-ce qui se passe ? Il y a un problème?

Il était complètement endormi, je pense même qu'il pensais toujours être dans un rêve. J'eu pitié.

- Rien, rendors toi.

Je me retourna pour sortir mais il referma ses bras autour de ma taille, me fis tomber sur le lit en me faisant rouler par dessus lui et me plaqua contre son corps, enfouissant sa tête dans mon coup. J'avais l'impression d'être une peluche. Vous savez le doudou qu'on avait tous quand on était petit et qu'on serrais le plus fort possible avant de dormir? Bah voilà, j'avais la sensation d'être sa peluche. Son rythme respiratoire m'indiqua qu'effectivement il dormais profondément et qu'il pensait rêver. Je resta un moment dans ses bras. J'y étais bien, je me sentais réconfortée je n'allais pas mentir, même si lui n'en avait pas conscience. J'hésita à me rendormir (foutu pour foutu...), mais les trois tasses de café n'étaient pas de cet avis. Bien une demie heure plus tard je réussis enfin à me sortir de son étreinte. Il dormais toujours. Mais combien d'heure de sommeil avait-il besoin de rattraper ? J'attrapa les clés de la bagnole, le pull de Ken (je préfère pas essayer de comprendre pourquoi j'ai fait ça), puis je monta dans la voiture. Direction la ville la plus proche, il fallait que j'achète de quoi manger. Je fis les courses sans vraiment calculer ce que je foutais dans le cadi. Je rangea le tout dans le coffre et repartie en direction de la maison. Je déposa le tout dans le salle à manger et constatant un calme certain dans la maison, je constata que monsieur dormais encore. Je regarda l'heure sur mon téléphone. 19h11. Ok, ça suffit maintenant. Je fis couler une tasse de café. Je me dirigea vers l'étage, ouvrit la porte de la chambre. Je déposa la tasse sur la table de nuit. J'espérais que l'odeur de café qui se répandait doucement dans la pièce allait le sortir de son coma. Je m'assis sur le lit, fourra ma main dans ses cheveux et massa doucement son crâne. Je l'entendis gémir.

- Il est tard, réveille toi.

Il grogna.

- Huuum... pourquoi tu me fais ça ?

- Aller viens, tu m'as promis une discussion.

Il m'attrapa par la nuque pour me rapprocher de lui, il planta un baiser sur ma clavicule.

- D'accord soupira t-il.

- Je t'ai posé une tasse de café sur la table de chevet. Émerge tranquillement mais rejoins moi au salon s'il te plaît.

J'embrassa à mon tour son cou et alla m'affaler sur le canapé. Un moment plus tard, Ken fit son apparition sur les marches de l'escalier, la tasse encore fumante dans la main. Une fois en bas, il s'assir sur le canapé d'en face. Il pris une gorgé de café.

- Bon, il est temps de tirer les choses au clairs.

Il pris une autre gorgée.

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