[EN REECRITURE] Dispositions Particulières Tome 1: une Rencontre Inattendue

Chapitre 6

Max  :

Mon cœur hurlait. Il ne pouvait que faire ça. Mon cœur hurlait. Il saignait de partout. Il ne pouvait ressentir que de la haine et de la souffrance. J'étais anéanti par la douleur que me causait cette fille répugnante.

Je ne pouvais à peine respirer, il y avait juste quelques molécules d'air qui sortaient de mes poumons desséchés. Ma peau était sale, pas nettoyer pendant une éternité. Mes ongles étaient longs et mal taillés. Ma langue était sèche provoquant à ma gorge un dessèchement inlassable. La souffrance était ma meilleure amie, depuis que j'étais retenu cette cellule, n'ayant causé aucun crime. C'est elle. Et seulement elle qui à causé ce crime. Mais elle était tellement forte...

Je l'avouai, elle était extrêmement puissante mais ce que je ne comprenais pas c'est qu'elle provoque autant de douleur intense dans mon corps humain. C'est comme si elle était possédée par un être démoniaque. Et si c'était le cas, j'essayerai de trouver cette chose répugnante et sauver cette fille, Jess.

Pour l'instant, j'étais toujours coincé dans cette cellule qui pourrissait avec moi, mon corps, mon âme et mes os. Seul au monde, depuis des décennies. Peut-être que quelqu'un viendrait me sauver mais ça m'étonnerait. Pourquoi quelqu'un viendrait à mon secours  ? Est ce que quelqu'un pense à moi en ce moment  ? Etais-je encore existant pour ceux qui m'aiment  ?

Avais-je une vie importante  ? Devrais-je me suicider  ?

Ca serait une bonne idée après tout. Je ne souffrirai plus et je ne serais plus seul mais avec es anges. Ils m'apaiseront avec leur lumière incandescente. Et je serais heureux dans l'au-delà.

«  Ne sois pas aussi sur. Je peux t'envoyer en enfer aussi.  »

Oh non pas elle. Pas encore.

«  Tu n'en as pas fini avec moi.  »

Ca, je sais.

Ses ongles grincèrent sur les barreaux de la cellule, qui perçaient mes tympans de bruits assourdissants. C'était insupportable. Je voulais crier de toutes mes forces, hurler par tout les moyens, mais j'en étais incapable. J'en étais incapable, parce que je n'avais plus de vie, en moi.

Il n'y avait que des ténèbres, de la noirceur et du néant dans mon corps. Ces choses démoniaques remplaçaient mon âme. Mon âme qui, avait signalée son extinction depuis longtemps.

La chose la plus importante à mes yeux était mon cœur. Et mon coeur était vide de sentiments. Plus rien ne circulait. A part de la douleur. C'était cette douleur qui vous envahissait depuis votre naissance  ; cette douleur qui ne partait jamais. Et bien, je la ressentais à nouveau, elle était enfin sortie de son nid pour me faire de moi, son soumis. Je ne pouvais pas m'en séparer, c'était comme ça j'avais besoin d'elle. Comme si, je me nourrissais d'elle. Comme elle se nourrissait de moi, pour me rendre triste et dépressif. Cette horrible douleur me serrait la gorge comme si une aiguille aiguisait chaque millimètre de tissu qu'elle contenait. Cette aiguille arrachait à chaque paroi de mon corps pour atteindre le dernier tissu avant d'attaquer l'os. Elle acérait chaque cellule de mon corps. Toutes mes cellules allaient entrer en phase de nécrose.

A l'heure qu'il était, mes tissus étaient déjà nécrosés. Mon corps se vidait.

Petite à petit, mon âme n'était plus. L'aiguille la vidait de toutes émotions humaines. Elle s'épuisait à force ou pire  ; elle était peut-être enfermée sous terre, en enfer. Mes poumons ne se nourrissaient que de haine et de peur ainsi que de colère. Ma transformation avait lieu. Mes yeux globuleux ne voyaient que noir, enfer et démons. Les démons. Ils étaient là depuis le début. Je ne les avais pas aperçu mais maintenant, je les sentais à travers les quatre coins de mon corps. À travers mes mains, à travers mon torse, à travers mes jambes et mes pieds. Ils allaient se promener de ma tête puis descendirent vers l'organe le plus vital de tous. Ou la souffrance pouvait brisée le plus mon âme qui était en transe. Ensuite, ils continuèrent leur chemin vers mon nombril ou mon nombril ombilical fut touché sans précaution. Et puis pour terminer, ils finirent par les jambes et sortirent par mes doigts de pieds. Oui, je vous le jure, mes doigts de pieds. Des voiles noirs sortirent de mes 5 doigts de pieds. Un par un. Violemment. Et puis ce cauchemar recommença encore et encore. Et lors de la centième fois, je m'évanouie sur le coup, mon corps meurtri se plaqua sur le sol violemment. Lâchant mon âme désespérée par le taux de douleur qu'elle avait ingérée. Ce taux était inimaginable. Elle avait tellement souffert que cette douleur continuait sans fin. Oui, sans fin. Elle tomba dans les limbes les plus ténébreux de l'Enfer pour retourner sur Terre et souffrir de nouveau. Et tout ça à cause d'Elle. À cause de cette petite et démoniaque fille qui subit tout sorte de ressenti atroce sur son passage. Quoiqu'il arrive. Quoiqu'en est ton existence, elle te fera souffrir. Je pouvais te l'assurer.