Chapitre 7

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Max :

Le vent me fouetta le visage d'une grande intensité. J'étais dans une prairie, seul. Le vent frappait chaque molécule présente sur Terre tandis que le soleil éclairait la prairie, dans laquelle je me trouvais. Lorsque je me retournai, une silhouette entra dans mon champ de vision. Par réflexe, je reculai, la peur à mes trousses.

Soudain, je ne bougeai plus. Je regardai juste autour de moi. Les feuilles des arbres, les oiseaux et le vent s'étaient arrêtées. Le monde s'était arrêté sous mes yeux. Je fixai la silhouette de nouveau mais cette fois-ci, elle était la seule chose au monde qui avait pu se déplacer.

Je pouvais enfin apercevoir ses yeux. Ils étaient d'un bleu marin irrésistible. Ses cheveux étaient noirs tout comme sa tenue. La personne portait une ceinture argentée qui apportait un contraste avec ses yeux, dont je ne pouvais m'en détacher. A sa ceinture suspendaient des objets de combat. Un flingue et un couteau, La panique me prit de recourt. Une scène se glissa à travers mon esprit.

Le jeune homme braqua son flingue droit sur moi. En imaginant cette illusion, je n'eus point peur. Un sentiment rassurant s'immisça en moi. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Mais je savais qu'il ne ferait jamais cela.

Un ressenti en moi me le persuadait.

Je fus rejeté par la réalité. Enfin si s'en était une. Le jeune homme devant moi s'était rapproché pendant que mon esprit imaginait une chose improbable.

Il n'était plus qu'à quelques centimètres de moi. Son regard fixait le mien. Et puis il me dit :

« Max, ça sera douloureux, mais je serai là pour t'aider. »

Il mettait la paume de sa main sur mon cœur et tout d'un coup, la prairie disparut avec lui.

J'ouvris les yeux instantanément. Le corps trempé de sueur, je laissai la transpiration dégoulinée en gouttelettes fines, le long de mon corps. J'étais incapable de bouger. J'avais beaucoup de mal à reprendre mes esprits. Je me disais que ce rêve n'était pas responsable de mon état. Mais la, il l'était malheureusement. Mon âme se recolla petit à petit, comme si elle avait enduré tant de souffrance auparavant.

Comment une illusion aussi étrange pouvait-elle causer autant de dégâts dans mon âme ?

Ce sujet me semblait complètement insensé et vague. Alors je décidais de l'oublier maintenant.

Après quelques minutes de repos, mon esprit reprit enfin ses idées claires et précises. Je pris donc, la décision de me lever. Ma motricité eut du mal à se mettre en action. Mais avec un peu d'effort je réussis à trouver l'équilibre sur mes deux jambes. Je passai devant le miroir de ma chambre et vis un inconnu.

Oui, un inconnu car cette personne devait être quelqu'un d'autre. Mais certainement pas moi.

Je me reconnaissais à peine. Ma peau était livide, très pâle comme un vampire desséché. Et je l'étais. Mes yeux étaient de couleur verte d'eau qui virait au transparent. Mes cheveux étaient positionnés bizarrement, comme si on les avait touchés plusieurs fois. Je souris et vis l'horreur. Ma dentition était d'une couleur ignoble. Mes dents étaient jaunâtres à la limite du vert crasseux.

Après l'exploration de mon corps, j'allai prendre une longue et bonne douche, d'environ une heure, pour enlever tout ses microbes de mon hôte.

Quand j'entrai dans la douche, l'eau me fit un bien fou. Ma peau commençait à s'hydrater de bonheur. Je passai la main dans mes cheveux, me fit un shampoing. Je commençai à m'hydrater le corps de petites gouttelettes d'eau qui se versaient dans mon œsophage. Puis une déshydratation vint soudainement. Ma gorge m'arracha un cri de douleur. Mon instinct vampirique s'éveilla. Je sortis de la douche d'une allure surnaturelle et m'habillai en quatrième vitesse. Je dévalai des escaliers et aperçus mes parents.

[EN REECRITURE] Dispositions Particulières Tome 1: une Rencontre InattendueWhere stories live. Discover now