La moisson

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Le lendemain matin, à 10h, sonne l'heure de la moisson... chaque année, la quasi totalité des enfants du district ne trouvent pas le sommeil la veille de la moisson. Les filles et moi nous dirigeons vers le centre de vérification, lieux où l'on vérifie l'identité de chaque enfants du district. On entre dans le centre, et on se présente devant deux pacificateurs assis devant une table.Comme chaque année, on avance en rang jusqu'à eux pour se faire pointer pour la moisson. Je déteste ça, c'est toujours aussi désagréable, leur appareil prélève une goutte de sang avec la douceur d'un taureau en furie, mais pas le choix, on respire un grand coup, on serre les dents et on peut y aller.

On doit ensuite se ranger en rang et attendre que les pacificateurs viennent nous chercher pour nous amener à la grand place. Une fois pointés, Nous nous dirigeons donc vers les autres enfants du districts, eux aussi attendant qu'on vienne les chercher. Je vois que Kalhia commence à être nerveuse à la vue de la foule. l'année dernière, elle avait fait un malaise car la fille choisit s'appelait Kalora. Croyant avoir entendue son prénom elle avait tourné de l'oeil. Je regarde mes deux soeurs puis Je les serre toutes les deux contre moi.

: « Ça va aller les filles... ça ne tombera pas sur vous... Je vous le promet. » Kalhia tremblait de peur comme chaque année tandis que Victoire tentait de rester impartiale, mais je sais très bien qu'elle aussi est terrorisée. Même moi je le suis. Mais pas le choix. On se sépare et on nous emmène en rang, par âge et sexe devant la grande estrade installé sur la grand place du district, sur laquelle se trouvaient deux urne en verre, rempli de petits papiers sur lesquels se trouvaient les noms de tous les enfants du 9. Notre présidente de district apparaît et va s'assoir sans un mot sur l'une des chaises au fond de l'estrade, alors que Marie, la représentante du capitol de notre district, se présente devant le micro, toujours aussi étrangement coiffé et surtout beaucoup trop maquillée. Elle tapote sur le micro pour vérifier si il est ouvert puis annonce.

Marie: « Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! » Absolument personne dans la foule ne répond ou n'applaudit, car pour nous, ces jeux n'ont absolument rien de joyeux. On va juste encore perdre deux de nos jeunes. L'année dernière j'ai déjà perdu un camarade de classe, trois ans plus tôt, un ami et il y a deux ans Kalhia avait perdu sa meilleure amie. Marie continue.

Marie: "Bienvenue, Bienvenue à la moisson !! Oh comme c'est excitant !! Eh bien commençons sans plus tarder, hi hi !!" Mairie se dirige vers l'urne des hommes à quelques mètres d'elle sur sa gauche.

Marie: "Pour changer, commençons... par les hommes !" Elle arrive derrière l'urne. Mon coeur accélère, ça recommence, allez, encore une fois, passe à travers encore une fois ! Tu as esquiver les cinq dernières années, encore une fois, s'il te plait ! Marie plonge sa main dans l'urne. Ses doigts passent d'un papier à l'autre, faisant monter la pression de manière insoutenable. Soudain, sa main plongea dans la pile de papier et elle en ressortit un. Elle retourna se placer derrière le micro au centre de l'estrade.

Marie: « Le courageux garçon qui va représenter le district 9 cette année est... » mon sang se fige. Puisque j'ai 17 ans, il y a 5 papiers portant mon nom dans cette urne. Marie ouvre le papier.

Marie: « ...Oscar Henkler ! »

Mes jambes flanchent et je tombe à genoux. Une irrésistible envie de vomir me prend soudainement. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi n'a-t elle pas prit le papier d'à côté ? Les autres garçon s'écarte de moi et je ne tarde pas à sentir deux paires de mains me saisir par les bras et me remettre debout. Les pacificateurs m'encadrent puis l'un d'entre eux me demande froidement:

Pacificateur: « Suis nous. » Vu que je ne me relevais pas, deux pacificateurs m'empoignent par les bras et me redressent brutalement. Puis l'un d'eux me pousse vers l'estrade. Sur mon passage, la foule s'écarte. Mon regard se lève doucement de mes pieds jusqu'à hauteur de visage. Absolument tout le monde me regarde, me dévisage. Certains regards sont de soulagement de ne pas avoir été choisi, d'autre encore sont de compassion à mon égard. Je me dirige en silence vers l'estrade, ne réalisant pas vraiment ce qui se passe jusqu'au moment où un cri retentit.

Les 68ème Hunger GamesWhere stories live. Discover now