Début de l'entrainement

145 3 0
                                    

Le lendemain au centre d'entrainement des tributs

Entraîneuse: « Dans 15 jours, 23 d'entre vous seront morts. Seul le plus attentif et le plus talentueux d'entre vous sera encore en vie. » j'entends derrière moi deux tributs rigoler légèrement. Je tourne le regard pour découvrir le garçon et la fille du 2 glousser comme des enfants. Évidement. Ce sont des carrières, ils se sentent évidemment concernés. Mais l'entraîneuse poursuit.

Entraîneuse: « Mais le plus talentueux ne veut pas forcément dire celui qui sait le mieux tenir une arme. » Elle décoche un regard sévère aux deux fauteurs de troubles qui se calment quasiment instantanément.

Entraîneuse: « Avant même de toucher la moindre arme, assurez vous de savoir survivre. La nature peut être plus dangereuse que la plus affûtée des lames. Un bon tier d'entre vous devrait trouver la mort de manière naturelle, l'eau est une ressource extrêmement rare et la nourriture ne pousse pas dans les arbres, savoir chasser peut s'avérer indispensable si vous ne vous rendez pas maître des ressource de la corne, et croyez moi, les sponsors peuvent se montrer, disons... pingres. Surtout avec les tributs de seconde zone. Dans deux jours, vous passerez devant le jury pour l'évaluation. Alors d'ici là, écoutez les encadrants, suivez bien les conseils, ne séchez pas les cours de survie rudimentaire et ne vous battez pas entre vous. Pour l'instant du moins. » Je regarde Julie du coin de l'œil. Comment je vais faire ? Comment je vais faire pour la garder en vie ? Je ne suis même pas sur de survivre moi même, comment pourrais-je la protéger ? Je suis tiré de mes pensées par un coup de sifflet. L'entraîneuse annonce le dispersement sur les différents ateliers.

Tandis que les carrières se ruaient sur les ateliers de combats, les plus jeunes et inexpérimenté cherchaient de manière hébété vers quel exercice se tourner. Je choisit pour ma part d'aller à l'atelier de force physique. Je dois montrer aux autres tributs que je ne me laisserais pas faire mais je ne dois pas non plus ressembler à une menace. L'exercice consiste en un parcours où on est suspendue dans le vide par la seule force des bras. Je monte à l'échelle et me rapproche de la première barre. Je me laisse glisser dans le vide en me tenant fermement à la barre. Je réalise à quel point je suis haut par rapport au sol, soit environs cinq bons mètres. Je saisit alors de mon bras gauche le deuxième échelon, puis le troisième, et ainsi de suite. Je franchit la longueur totale de l'échelle et arrive de l'autre côté. Je me laisse tomber sur la plateforme, mes bras me faisaient atrocement souffrir, mais je suis obligés de paraître indemne. Soudain je vois que les quatre carrières me regardent. Je me force à détourner le regard de manière aussi indifférente que possible. Ils se détournent et retournent à leurs exercices.

Je descends et rejoint Julie qui me regardait, assise sur une table. Elle m'applaudit gentiment à mon approche. Elle sourit.

Julie: « Impressionnant, jamais j'aurais réussi ne serait-ce qu'à me suspendre comme tu l'as fait. » je fais un signe de la tête en direction des tributs du 1 et du 2.

: « Il faut leur montrer qu'on ne se laissera pas faire. Ils nous surpassent de loin en combat alors il faut à tout prix les dissuader de nous prendre pour cibles principales. » au même moment je vois le garçon du deux lancer un javelot droit dans le torse d'un mannequin d'entraînement tandis que la fille du 1 transperçait deux disques lancés en l'air avec une seule flèche. Soudain j'entends des cri de rage venir du ring de lutte. Julie et moi nous retournons et on découvre le tribut du 1 se battant avec un des entraîneur. Le garçon le dominait totalement, sous les commentaires approbateurs de l'entraîneuse.

Entraîneuse: « Bien Gaetan ! » le garçon matraquait de coups le pauvre homme, ne lui laissant aucun répit jusqu'à ce que ce dernier capitule. Il s'écarte du ring et en redescend sous les applaudissement de ses coéquipiers.

Les 68ème Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant