L'arrivée dans l'arène

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le lendemain matin, quand le réveil sonne, j'ouvre les yeux et essaye de réaliser où je suis. Je sens quelque chose de chaud contre moi. Je regarde sur ma droite et découvre Julie, qui serrait mon bras contre elle. Elle ne portait pas de haut. Puis tous les événements me revinrent en tête: les évaluations, l'interview et la nuit avec Julie. Je la regarde ainsi dormir. Elle avait l'air si paisible, la simple idée qu'elle pourrait mourir aujourd'hui me repoussait. Elle doit vivre, coute que coute je la protégerai.

Nous descendons tous les deux prendre le petit déjeuner. Agathe et Marie nous regardent en silence. Agathe mangeait sans rien dire et Marie, elle, tentait de détendre l'atmosphère mais c'était inutile. On avale ce que l'on peut puis des pacificateurs armés viennent nous chercher. On est conduit en overcraft jusqu'à l'aéroport où les autres tributs nous attendaient déjà. On embarque donc dans un grand aéroplane à l'intérieur duquel 24 sièges faces à faces nous attendent. Chacun s'assoit et on décolle. Une dame du capitol passe ensuite dans notre compartiment je suis le premier vers qui elle s'avance.

Infirmière: « Ton bras. » Je tends mon bras nerveusement vers elle. Elle le saisit et sans aucun avertissement elle me plante une seringue grosse comme un stylo dans l'avant bras. Je serre les dents et voit un petit clignotant me rentrer sous la peau.

: « Q-qu'est ce que c'est ? »

Infirmière: « Ton mouchard. On pourra te localiser grâce à lui. » Mouchard ou pas ça fait un mal de chien ce truc. Heureusement que la douleur ne m'empêche pas de manipuler mon bras à ma guise car ça serait un réel problème. J'entends Julie pousser un petit cri de surprise quand l'aiguille lui traverse la peau. Une fois qu'on est tous « Marqués » ont sent l'appareil descendre et atterrir. Quand la porte s'ouvre la lumière nous aveugle tous au début, puis on distingue une immense structure face à nous. C'est l'arène.

On nous repartit partit par district et des groupe de pacificateurs armés nous emmène jusqu'à nos vestiaires individuels. Lorsque nous arrivons devant celui de Julie, je la serre fort contre moi pour la rassurer. Elle pleurait un peu, et tremblait comme une feuille morte.

: « Ne t'en fais pas. On va s'en sortir. Rappelle toi, ne vas surtout pas au centre, éloigne toi de la corne. Attends moi sur les bordure de la forêt, je t'y rejoindrai. » Elle me fait oui de la tête, incapable de parler. Je lui fais un bisous sur la joue et je la laisse. On me conduit à mon vestiaire. Lorsque le pacificateurs ferme la porte, je réalise qu'elle n'as pas de poignée à l'intérieur. Ils ont vraiment pensés à tout.

J'attends là environ 20 minutes puis la porte s'ouvre et Agathe entre.

Agathe: « J'ai dit à Julie de ne surtout pas aller au bain de sang, de ne même pas chercher à prendre un sac au centre, mais toi c'est différent: si et seulement si tu n'es pas à côté d'un carrière tu ramasseras le sac à dos le plus proche de toi et tu te sauve, compris ? » je hoche nerveusement la tête.

Agathe: « Écoutes Oscar, je ne te l'ai jamais dis car je voulais que tu gardes la tête froide, mais je penses sincèrement que tu peux le faire. Ce n'est pas une question d'age, de capacités physiques ou même de note d'évaluation, je sais que tu as en toi ce qui permet de gagner. »

: « Merci Agathe... Mais parfois, ce que l'on a en nous ne suffit pas. »

Agathe: « Ça c'est parce que t'es un idiot. Mais... je sais que tu peut y arriver mon grand. » Je lui sourit. Une annonce retentit dans le vestiaire.

Annonce: « À tous les tributs, veuillez monter dans les tubes. 40 secondes. » Je regarde le tube, puis Agathe. Elle me serre dans ses bras puis me fait ce qui semble être le premier sourire que je la vois faire.

Agathe: « Bon... je ne peux rien te dire de plus... si ce n'est bonne chance... et que je suis fière de mon tribut. »

: « Merci Agathe... »

Annonce: « 20 secondes. » J'avance vers le tube. Chaque pas me sembles une véritable épreuve, sachant qu'ils me rapprochent de ma potentielle mort.

Annonce: « 10 seconde. » Je monte dans le tube et me retourne pour voir Agathe une dernière fois. Le tube se referme sur moi et je sens soudain que je monte. C'est un ascenseur, l'arène se trouve juste au dessus de nous ! Je vois le bout du tube au dessus de moi et suis aveuglé par la violente lumière blanche lorsque je sors enfin de ce conduit. Ma vue redevient nette et je me découvre sur un pilier d'un mètre de hauteur, au milieu d'une grande prairie bordée d'une forêt luxuriante aux couleurs automne. Des feuilles mortes jonchent le sol tout autour . Les 23 autres tributs sont répartis tout autour de moi et au centre de ce cercle, elle est là. La corne d'abondance. Telle une conque d'acier géante, dont la gueule débordait de ressources et d'armes. Je suis entouré par la fille du 11 et le garçon du 4. Je vais donc tenter ma chance pour ramasser un sac à dos. J'en repère un à une dizaine de mètre à peine. Je cherche Julie du regard mais ne la voyant pas, j'en déduis qu'elle est derrière la corne. Soudain, une annonce retentit de manière assourdissante. C'est la voix de Serena Crane, haut juge des jeux.

Les 68ème Hunger GamesWhere stories live. Discover now