Les 68ème Hunger Games

Évaluations et Interviews

Le lendemain matin, le réveil de ma chambre me réveille à 6h30 comme prévu. Mes muscles me font atrocement souffrir, Quel idiot ! Jamais je n'aurais du me surmener comme je l'ai fait hier. J'espère que je peux encore donner le meilleur de moi même. Je sors de ma chambre et descends les escaliers vers la salle commune.

J'arrive dans la cuisine et tombe sur Agathe et Julie en train de manger. Agathe me regarde, la bouche pleine et me fait un signe de la tête alors que Julie semble éviter mon regard à tout prix. Je n'insiste pas et me contente de dire :

« Bonjour tout le monde... » Je m'assois au bout de la table de sorte à ne pas croiser le regard de Julie. Je regardes tout ce qui se trouve devant moi sur la table, tout ces plats qui avaient l'air délicieux. Je n'ai pas faim... le stress me coupe l'appétit mais... à la maison ils meurent de faim... je ne peux pas gâcher cette nourriture quand d'autres en rêve. Je me force donc à avaler quelque chose.

Juge: « Vous avez 10min pour montrer vos talents. » Je les regarde tous, sur tous les membres présents, seuls deux daignent me regarder tandis que les autres sont déjà en train de se servir sur un grand buffet derrière eux. Évidemment, ils ne s'intéressent qu'aux meilleurs districts. Si seulement deux juges acceptent de me regarder je n'ose même pas imaginer comment doit se passer les évaluations pour le 12. Mais pour le moment je n'ai pas le temps de me préoccuper du 12, deux jugent me regardent et je n'ai pas l'intention de les décevoir. Je vais prendre la faux qui est sur la table des armes sous le regard assez curieux de mes observateurs, désormais trois. Je reviens devant l'estrade et leur dis.

: « District 9, Oscar Henkler... » Serena qui s'était joint à eux me fais un signe de la tête me signalant que je pouvais commencer. Je me place entre six mannequins et empoigne fermement ma faux. Je prends une grande inspiration et je me lance. J'effectue mes rotations un peu plus gracieusement et assène de violent coups aux mannequin, tranchés net au niveau du cou, des bras ou des jambes. Cette fois, étant sur du tranchant de mon arme, je ne perds pas de temps et enchaîne les coups, achevant mon enchaînement par un coup à l'aveugle, derrière moi, finissant dans la poitrine du dernier mannequin. Je reprends mon souffle et lève les yeux vers le jury, cette fois au complet. Je regarde l'horloge derrière eux et vois qu'il me reste encore du temps. Me vient en tête une idée mais j'hésite un peu, après tout, c'est risqué et si je rate cela pourrait balayer tous mes efforts. Séréna me lance.

Séréna: « Vous avez fini ? » je le regarde et après une courte hésitation fais non de la tête. Je me dirige vers un mannequin unique, debout à une dizaine de mètres de moi. Je me place face à lui et prends appuis dans le sol. Quelques juges se lèvent pour mieux voir. Je prends un grand appui et soudain, dans un grand cri, lance ma faux qui tournoie dans les airs avant d'aller s'enfoncer dans la poitrine du mannequin. Je regarde le jury, toujours en reprenant mon souffle. Séréna me fais un signe de la main m'indiquant que je peux sortir. Tandis que je faisais demi tour et me redirigeais vers la sortit, j'entends les juges discuter. J'espère avoir été assez bon, j'aimerais vraiment avoir un huit. En sortant de la salle, je croise Julie qui venait à son tour passer son épreuve. Elle me dépasse sans même me regarder. Je la suis du regard jusqu'à ce que le sas se referme sur elle. Pourquoi refuses t elle de me parler ?

Je repasse par la salle commune d'entraînement et aperçoit du coin de L'œil les carrières qui me regardent attentivement, cherchant sur mon visage à savoir si je pense avoir réussi ou non. Je les regarde et leur fais un sourire froid et provoquant au quel Gaetan me répond par le même. Évidemment, lui aussi à dû réussir. Tous ont dû réussir, ce sont les carrières. Je regagne l'ascenseur et remonte à mon étage. L'appartement est vide mais ce n'est pas plus mal, je ne veux parler à personne. Je m'enferme dans ma chambre et me jette sur mon lit. Je repense à tous ce qui s'est passé depuis mon arrivée. Je repense à ma mère, à mes soeurs, au 9. Je repense aussi à Julie, à ce qui s'est passé dans l'ascenseur. Pourquoi avait elle fait ça ? Je passe le reste de la journée dans ma chambre à méditer là dessus.