Première confrontation

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Le jour suivant rien de spécial n'arrive. Je me réveille, Je pèche et je reste caché. Après tout je n'ai aucune raison de partir chercher les ennuis. On est encore bien trop nombreux pour que je penses à la victoire. La pèche n'est pas du tout bonne et je n'arrive à obtenir aucun poisson. Si seulement un sponsor pouvait m'envoyer un hameçon... mais je refuses de le leur demander. Je peux gagner sans l'aide de ces types. Je me souviens encore comment l'année dernière un garçon du 2 n'avais eu qu'à crier « À BOIRE » et un parachute de sponsor lui avait apporté de l'eau dans la minute tandis que la fille de notre district, Chloé, est morte de soif dans son coin. Ces types là ne donnent qu'aux tributs qu'ils jugent rentables. Dans la journée, Un seul coup de canon retentit nous annonçant le décès de la fille du 8. Je ne la connaissais pas, mais elle avait été gentille avec moi quand je m'étais tordu la cheville lors de l'épreuve d'esquive. Je suis désolé de la savoir morte.

Le lendemain, quand j'ouvre les yeux, je grelotte et me serre dans ma couverture. Même avec elle, sans feu, les nuits sont glaciales ici. Je me lève donc et vais me passer de l'eau sur la figure pour me réveiller. L'eau glacée me réveille un grand coup et je regarde le paysage qui s'offrait à moi. Une légère brume rendait la visibilité moins bonne que d'habitude. C'est une chance à saisir, me dis-je. Je n'ai presque plus de poisson, je pourrais aller en chercher dans la forêt, et grâce à la brume, je serais plus discret.

Je traverse donc la rivière et rejoins la lisière de la forêt. Je m'y aventure donc, les yeux rivés sur les petits arbustes et les branches, à la recherche de fruits. Je marche ainsi pendant de longues minutes, toujours en gardant la rivière sur ma droite. Je ne trouve rien, cela fais des heures que je cherche et en plus la brule se lève, je vais bientôt être à découvert.

Soudain alors que je m'arrêtait près d'un arbre, une flèche vient se planter à quelque centimètre de ma tête. Je tourne instantanément ma tête dans la direction d'où venait la flèche et aperçoit Laura, la fille du 1 avec son arc qui courrait vers moi.

Laura: « Gaetan ! Alex ! Je l'ai trouvé il est là !! » Merde ! Les carrières ! La question d'engager le combat ne se pose même pas dans ma tête, je pivote et par en courant aussi vite que possible vers la rivière. J'entends des voix se rapprocher de moi. Une deuxième flèche siffle dans les airs mais passe au dessus de moi. Allez ! Encore quelques mètres et c'est bon. Je vois la lisière de la forêt, sauvé ! Je vais me cacher derrière les rochers et attendre qu'ils passent ! Mais soudain, quand je déboule en dehors des bois je me retrouve dans une grande clairière.

C'est pas vrai !! Avec la brume j ai perdu mon chemin et maintenant je me retrouve je ne sais où avec les carrières aux trousses.

Gaetan: « Rattrapez le ! » les voix se rapproche toujours plus, je n'ai pas le temps de réfléchir à un plan, pour l'instant je dois courir pour ma vie. Je reprends donc ma course folle dans une direction que j'espère être celle de la rivière. Leurs cris se rapprochent dangereusement, je cours moins vite qu'eux.

Je regagne la forêt à l'autre bout de la clairière tandis que je peux voir les carrières de l'autre côté qui courraient vers moi. Ils sont suréquipé et armés jusqu'aux dents. En affronter un seul serait déjà très dur alors les trois en même temps je n'ai tout bonnement aucune chance. Je m'engouffre donc dans le bois cherchant du regard une cachette ou quelque chose qui pourrait m'aider à leur échapper. Je ne m'arrête pas de courir. Soudain, La flèche de Laura vient se planter à quelques centimètre de ma gorge dans un arbre. Je continue ma course folle, slalomant entre les arbres. J'entends les carrières me railler.

Gaetan: « Pourquoi tu fuis Henkler ?! Viens nous montrer ce qui t'as valut ce onze aux tests ! » Laura et le garçon du 3 rigolent bêtement à ses provocations. Je ne peux même pas monter à un arbre, Laura me tirerait comme un oiseau, je suis piégé.

Merde c'est pas vrai, en plus si je continue à courir comme un demeuré comme ça, non seulement je vais m'épuiser mais en plus je vais finir par me prendre le dôme. Je serre ma faux dans ma main. Je n'ai presque plus de souffle, ma course diminue. Est ce que cela vaudrait le coup de tenter ma chance ? Je suis mort de toute façon si je continue, Laura n'aura qu'à m'abattre quand ma course deviendra trop lente. Je n'ai plus le choix, je dois faire un choix maintenant !

Les 68ème Hunger GamesUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum