Duel final

138 2 0
                                    

Serena: « mesdames et messieurs les tributs votre attention s'il vous plaît. Nous arrivons en fin de jeux et l'arène devient légèrement trop grande. C'est pourquoi nous allons procéder à une petite... limitation de terrain. Seule la corne d'abondance sera désormais un terrain praticable. Vous feriez donc mieux de vous mettre de suite en route car, une averse se prépare. » la voix se tait. Je saisie ma faux et mon sac à dos par précaution. Soudain, j'entends un grondement au dessus de moi. Je me rappelle soudain qu'il y a deux ans, le capitol avait déjà rassembler les tributs survivant en utilisant une pluie d'acide sulfurique et que quatre tributs en étaient morts. Je me met immédiatement à courir dans la direction que m'indiquait le tronc que j'avais placé pour me souvenir.

Un deuxième coup de tonnerre retentit. Soudain, quelque chose tombe du ciel devant moi. Je m'arrête et regarde ce que c'est. Il s'agissait... d'une pierre. Une pierre grosse comme mon poing. Soudain, une deuxième s'écrase à quelques mètres à ma gauche, puis une autre à ma droites. Je reprend ma course folle vers le centre de l'arène. Les pierres tombaient à flots maintenant. J'en reçoit une première sur l'épaule me faisait grogner de douleur. Une nouvelle me heurte la jambes, me faisant m'écrouler. Plus on attendait plus les pierres devenaient grosses. En me relevant j'en reçoit une moyenne sur le haut du front, faisant jaillir une giclé de sang, me cachant la vu sur mon oeil gauche. Je continue de courir droit devant moi.

Malgré le vacarme des pierres, j'entends retentir au loin un coup de canon. Nous ne sommes plus que 2. Tout en courant, je ne peux m'empêcher de prier pour que ce soit Gaetan qui soit mort. J'arrive enfin à la lisière de la forêt je reçoit une nouvelle fois une pierre de la taille d'un ballon de foot sur mon avant bras droit. Je sens quelque chose se casser net dans mes os. J'espère pouvoir encore manier ma faux. Je surgit enfin dans la clairière de la corne d'abondance, essoufflé. Mais je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle: en face de moi, de l'autre côté de la clairière, Gaetan surgit des fourrés, salement amochés lui aussi, mais bien vivant... ce qui veut dire que le coup de canon de tout à l'heure indiquait la mort de la petite fille du 12. Elle a dû se faire tuer par la pluie de pierre... j'espère qu'elle n'a pas trop souffert.

Sans même chercher à réfléchir et pour ne pas lui laisser le temps de souffler non plus, je me précipite sur lui et il fait de même.

Gaetan: « VOYONS CE QUE TU SAIS FAIRE, NUMÉRO 9 !! » On frappe simultanément et nos armes s'entrechoquent. Gaetan est équipé de deux épées courtes à une main et de deux protèges bras en maille. Il à bien été pourri gâté par les sponsors celui là ! On échanges quelques coups mais aucuns ne fait mouche. Il me raille.

Gaetan: « Évidemment ! Ça ne pouvais se terminer qu'ainsi Henkler !! Toi... Moi... en 1 contre 1 !! C'est ce qu'il voulaient de toute façon ! Du spectacle !!! Eh bien donnons en leur ! » Il essaye de me frapper de ses épées de parte et d'autre de mon corps. Je réagit à temps, bondissant en arrière, et bloque les deux lames simultanément avec ma faux. Je fais ensuite pivoter mon arme pour le déstabiliser. Ça marche ! Gaétan, n'ayant pas prévu cette parade, lâche ses armes quand je pivote. Il recule d'un pas et se met en garde. Je me rapproche et essaye de l'atteindre avec la pointe de ma lame au niveau du ventre mais il se décale sur la droite, faisant tomber mon coup dans le vide et me porte un puissant coup de poing au visage. Je perds l'équilibre, tombe au sol et... ma faux m'échappe des mains. Gaetan s'empresse de donner un grand coup du pied dedans, l'envoyant voler à une dizaine de mètre dans la partie rocheuse de la plaine. Il sort un couteau à dents de sa ceinture et se jette sur moi. J'ai tout juste le temps d'attraper son poignet pour l'empêcher de me percer la gorge.

Gaetan: « AAAAH..!!! Abandone Henkler !! C'est finit pour toi !! Plus tu résiste et plus ça sera douloureux !! » Nous avons chacun les deux mains sur le poignard et appuyons de toutes nos forces chacun dans son sens. Mais Gaetan est beaucoup plus fort que moi ! Je n'ai aucune chance si on ne change pas de position. Mais il s'est assis sur moi, me bloquant de toutes tentatives de roulade ou de fuite ! Ma main gauche est sur le tranchant de la lame, la déchiquetant, mais je n'ai pas le choix ! C'est ça ou mourrir.

Les 68ème Hunger GamesWhere stories live. Discover now