• 4 •

26.8K 1.6K 41
                                    

Léandre :

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Léandre :

Ma mâchoire se serra alors qu’elle pleurait doucement à mes côtés. Je me sentais si impuissant face à ses larmes et en même temps, j’étais irrité par la peur qu’elle ressentait à mon égard.

Je savais que, pour l’instant, je ne pouvais rien faire pour y remédier.

Quoi que je fasse ou dise, elle restait prudente et ne s’approchait pas. Bien sûr, je comprenais qu’après sa désastreuse expérience des hommes, elle ne puisse qu’en être effrayée. Surtout après avoir côtoyé Richard Pendez. Je connaissais la réputation de cet homme.

Aux yeux de tous, Pendez était un PD-G respectable, connu pour sa petite entreprise de fabrication de jouets pour enfants, l’enseigne Masonnes. Cependant, le monde était bien loin de connaître la vérité. L’homme d’affaires était un véritable salopard, et il suffisait de quelques recherches approfondies pour le découvrir. Si son trafic de drogue ne convainquait pas les plus fervents fans de Pendez, son réseau de ventes d’humains, et plus spécifiquement de prostituées, venait à bout des plus entêtés.

Comment pouvait-on s’en prendre à d’innocentes jeunes filles telle que celle qui était près de moi ? Cela me dépassait, m’écœurait profondément.

Comment pouvait-on commettre tous ces crimes ?

Carmen :

Je voyais l’énervement de Castavovitch et j’en tremblais. Les frissons ne cessaient de me secouer et je grelottais, après tout, on était à Moscou et je portais une tenue digne d’une sortie à la plage. Surtout, j’avais peur que Castavovitch me frappe parce que je m’étais écartée de lui.

Tandis que j’essuyais les traînées humides sous mes yeux, il s’approcha lentement, un corps sublime enrubanné dans un costume chic. Je reculai aussitôt, le mouvement était irrépressible. Je le vis contenir de son mieux une colère qui semblait croissante.

— Je ne te veux aucun mal, m’assura-t-il en essayant d’adopter un ton doux.

Je reculai encore nerveusement, secouai la tête et croisai des bras couverts de chair de poule. Je ne pouvais pas le croire. Tous les hommes que j’avais jamais rencontrés ne m’avaient fait que du mal. Castavovitch soupira longuement avant de tenter une nouvelle approche. Il avança d’un pas et je me figeai, tétanisée, le fixant comme une biche prise dans les phares d’une voiture.

Je me crispai alors qu’une vague de panique submergeait mes sens. Les battements du pouls à mes tempes résonnaient dans mon crâne et je fus prise d’une spasme. Je pressai les mains contre mon ventre pour me protéger de ce qu’il pourrait me faire.

— Je… je vous en prie, ne… ne m’approchez pas.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’écoute, alors je fus surprise lorsqu’il s’immobilisa, après avoir levé les mains en l’air.

𝕊𝕒𝕦𝕧é𝕖 𝕡𝕒𝕣 𝕦𝕟 𝕚𝕟𝕔𝕠𝕟𝕟𝕦 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ²/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾Where stories live. Discover now