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Léandre :

Richard déverrouilla la porte de son appartement, un fin sourire aux lèvres. Il nous invita à entrer et Vlad et moi nous exécutons après avoir échangé un regard. Vlad leva les yeux au ciel avec un sourire bien moins amical que celui de Richard.

Ce dernier nous amena jusqu’à un salon assez minimaliste, décoré dans des tons de vert délavé. C’était assez hideux et j’eus une moue de dégoût que Richard ne remarqua pas.

— Installez-vous, messieurs. Boirez-vous quelque chose ?

Vlad répondit à la positive et une jeune femme ne tarda pas à nous amener une bouteille d’alcool et trois verres. Je remarquai au premier coup d’œil qu’elle tremblait et eut du mal à contenir ma rage. Richard s’assit et nous sourit largement.

— Comment se porte la perle que je vous ai vendue, monsieur Castavovitch ? Demanda-t-il salacement.

J’avais envie d’éclater sa tête contre le mur. Comment osait-il parler de Carmen de cette façon ! Me forçant au calme, je répondis d’une voix glaciale :

— Elle va bien.

— Se montre-t-elle obéissante ? Généralement, il suffisait de la mater une ou deux fois par semaine pour qu’elle soit aussi douce qu’un agneau.

— Mêlez-vous de vos affaires, Pendez. Tout ce que je fais à Carmen Devis ne concerne que moi à présent. Rétorquai-je sèchement.

— Bien sûr, monsieur Castavovitch, bien sûr. Pardonnez-moi si je vous ai offensé.

Je ne me donnai pas la peine de répondre, buvant une petite gorgée de Raki, un alcool d’origine turque. Richard s’intéressa ensuite à Vlad, un sourire narquois affleurant sur ses lèvres.

— Alors, monsieur Uvankof, expliquez-moi ce que vous recherchez. 

— C’est à vous de me dire ce que vous avez en stock, monsieur Pendez. Tout ce que je sais est que Léandre a acheté une de vos filles et en a été très satisfait.

— Et bien, nous n’en possédons qu’une seule en ce moment, mais rassurez-vous, nous pouvons nous en procurer d’autres. Celles que nous possédions auparavant ont toutes été vendues lors de la vente aux enchères où monsieur Castavovitch a acheté ma perle.

— Qu’en est-il de celle que vous avez en ce moment ? M’enquis-je avec détachement.

— Nous ne savons pas encore quelles qualités elle possède, mais je puis d’ores et déjà vous assurez qu’elle est une véritable tentation sexuelle, messieurs.

— À quoi ressemble-t-elle ?

— C’est une Vénus sublimée, messieurs.

— Décrivez-la. Rétorque sèchement Vlad, impatient.

— Elle est grande, je dirais un mètre quatre-vingt, longs cheveux noirs soyeux, yeux de biche marrons et un corps avec des formes comme il faut là où il faut.

— Je veux la voir. Exigea Vlad.

— Bien entendu ! Suivez-moi, je vous en prie.

Nous nous exécutâmes. Richard se dirige vers un escalier s’engouffrant vers le sous-sol. L’endroit est miteux et humide, avec une parfaite ambiance de salle de torture. Ce qui me donna une idée...

— Où se trouve la fille ? Demanda Vlad.

— Derrière la porte, là-bas au fond. Jubila Richard.

— Auriez-vous quelques… outils ? Demandai-je.

Richard devint très prudent.

— C’est exact, pourquoi ?

𝕊𝕒𝕦𝕧é𝕖 𝕡𝕒𝕣 𝕦𝕟 𝕚𝕟𝕔𝕠𝕟𝕟𝕦 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ²/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ