Teen Wolf : Seven Stilinski

8

La voiture se gare devant le lycée qui est fermée. Il est vingt deux heures, en même temps c'est normal.

Je sors de la voiture, entourée par Scott et Stiles. Sur le trajet, je leur ai expliqué en détail tout ce qu'il s'était passé avec Derek.

Là, on va faire ce que le loup m'a dit de faire pour Scott.

Le lycée est entouré par un grillage de trois mètres de haut.

- Quelqu'un doit surveiller, dis je.

- Pourquoi c'est toujours moi qui m'y colle ? demande mon frère plaintif.

- Parce que. Moi, je reste avec Scott. Si il se transforme, moi je pourrais le gérer. Pas toi. Et je veux pas risquer ta vie.

- D'accord, fait t'il en soupirant. Mais j'ai toujours l'impression d'être la personne en trop dans vos missions.

- T'es humain. Scott est un loup incontrôlable, et moi, je suis humaine, mais avec les pouvoirs de loup.

- Et donc ?

- Et donc, nous, on ne risque pas grand chose. Mais toi si. Alors tu vas rester ici et tu surveilles.

- Ok...

Il nous tourne le dos, un peu en colère, et s'adosse à la voiture.

Je souris en reculant un peu, pour prendre de l'élan, et saute le grillage sans problème.

Scott fait de même, à part qu'il retombe un peu moins bien sur ses pieds.

Je l'aide à se relever. Puis on se dirige doucement vers le bus de la scène de crime.

- Je dois vraiment retourner à l'intérieur ?

Je hoche la tête.

- Pourquoi tu crois que Derek ne t'as pas menti et que retourner dans le car n'arrangera rien ?

- Tu es de sa meute. Enfin je pense. Même si il t'aime pas, il t'aidera. Pour ce simple principe.

- Et il t'a demandé quoi en échange ?

- Un truc que je réglerai plus tard. Pour l'instant, on fait ça.

Il hoche la tête.

- Ok..., chuchote t'il en fermant les yeux.

En quelque seconde, il se plonge dans une sorte d'état secondaire. J'imagine qu'il revit ses souvenirs.

Bon, maintenant il faut prier pour qu'il ne se transforme pas au milieu de cette opération.

Soudain, il rouvre brutalement les yeux, sa respiration est plus rapide et plus bruyante.

Je m'écarte de son chemin lorsqu'il recommence à avancer vers l'autobus.

Mais je le laisse y aller seul.

Il pose doucement sa main sur la porte. Et la retire vivement, comme si il venait de voir un fantôme. Ce qui pourrait être le cas si monsieur Millers était mort.

- Courage, chuchoté je.

Il hoche la tête en ouvrant la porte du véhicule, et monte à l'intérieur.
À partir de se moment là, je ne peux plus le voir.

Je peux juste savoir dans quel état il se trouve en me fiant à mon ouïe.

Bon, ça a l'air de plutôt bien se passer. Enfin si on compte pas le fait qu'il est en train de se rappeler comment il a massacré un chauffeur de bus.

Soudain, je vois une lampe torche. Un gardien du lycée s'approche de nous.

- Et merde, fait Stiles dans la voiture.