Teen Wolf : Seven Stilinski

18

Je prend une profond inspiration et entre. Je suis dans la maison de repos où Derek nous avais emmené Scott et moi pour voir son oncle.

Parce que c'est lui qui m'a sauvé la vie quand j'étais petite. Et que quand je l'ai revu, ça a réveillé un vieux souvenir de quand j'étais qu'un bébé.

Et là, c'est sûrement la seule personne qui pourra m'aider à réfléchir. Parce qu'en ce moment, entre la rage que j'ai envers Derek, les profs et moi même, et aussi le fait que je doit me concentrer uniquement sur Scott pour qu'il ne devienne pas un fou plus tard, ça commence à faire beaucoup à encaisser et j'ai besoin de parler. Et c'est sûrement la seule personne avec qui je peux le faire.
Principalement parce qu'il ne peut pas parler et qu'il ne me jugera pas.

Je m'apprête à entrer dans sa chambre, quand soudain, je vois... une veste en cuir bien familière devant moi... Derek.

Oh non... J'espère de tout mon cœur qu'il ne m'a pas entendu.

Mais malheureusement...
Il se tourne vers moi et me dévisage.

- Désolé, dis je. Je voulais... Je savais pas que tu étais là.

Je tourne les talons et m'apprête à partir.

- Tu peux rester, dit il doucement.

Je m'arrête sous le choc. Je rêve où il a dit quelque chose sans aucunes méchanceté ou sarcasme dans la voix ?

Je me tourne vers lui.

- Je préférerai que tu restes, dit il.

Derek Hale est... gentil. C'est presque aussi choquant que si on m'avait dit que la fin du monde allait arriver.

Et puis, en fait, je pense qu'il sait très bien pourquoi je suis là.

Je hoche doucement la tête et m'approche de Peter Hale.

Sa tête à moitié brûlée me donne envie de vomir, mais je ne le ferai pas. Pas devant Derek.

Il s'assoit doucement sur le lit, face à Peter.
Je fais pareil, mais un peu plus loin, pour ne pas le gêner.

- Il faut que tu m'aide, dit il à son oncle.

Il baisse la tête en regardant ses mains, comme si le fait d'avoir dit cette phrase le... ridiculisait.

- J'ai... besoin de toi... Si tu m'entends, fais moi un signe.

Le regard fixe et paralysé de son oncle ne fait apparaître aucun signe de vie.

Il reste immobile, dans son fauteuil roulant.

- Cligne des yeux, bouges un doigt, n'importe quoi, dit le loup brun d'une ton suppliant.

Mais toujours aucunes réponses de la part de son oncle.
La voix désespérée de Derek me fait presque mal au cœur. Enfin sa voix est normale, mais je sens au fond de moi ce qu'il ressent vraiment.

- J'ai besoin d'un indice pour ne pas faire fausse route, continue t'il.

Mais toujours aucune réponses.

À ce moment là, en voyant ce loup que j'ai toujours connu fort et inébranlable devenir aussi vulnérable, ma colère contre lui s'évanouit.

Je pose doucement ma main à côté de Derek, la paume vers le ciel.

Il baisse la tête, triste et pose sa main sur la mienne en entrelaçant ses doigts avec les miens.

- Quelqu'un a tué Laura, chuchote t'il.

Je sers sa main pour lui donner le courage de continuer. Ce n'est pas moi qui le ferais à sa place.

- Ta nièce... Laura...