Teen Wolf : Seven Stilinski

25

J'entre dans la maison de Scott, seule. Mon frère est rentré, me laissant me débrouiller avec le loup pour la nuit.

Ce qui est bizarre, connaissant mon frère qui ne fait que l'aider depuis qu'il s'est fait mordre.

Bon, on est ici pour toute la nuit, pour empêcher la pleine lune de faire des ravages irréversibles dans cette ville.

- Scott ? demande la voix de sa mère en s'approchant de nous.

- Non madame. C'est Seven, dis je.

- Et avec les clés à ce que je vois, dit elle en regardant les clés de sa maison dans ma main.

- Oui. Scott m'en a fait faire un double.

- Ça ne me surprend pas. Ça me fait un peu peur mais ça ne me surprend pas.

Je souris en laissant tomber mon sac noir par terre.

- C'est quoi ça ? demande la femme.

- Un... exposé à faire.

Elle me regarde suspicieuse, l'air pas vraiment convaincu. Je souris pour confirmer mes dires.

- Seven... Est ce qu'il va bien ? me demande t'elle soudain. Dis moi.

- Qui ça? Scott ? fis je. Oui. Aucuns soucis.

- Il se confie plus à moi. Pas autant qu'il le faisait à une époque.

- Ça a pas été une semaine facile pour lui, dis je en me dandinant d'un pied à l'autre.

- Oui. Je comprend... Oui. Bon, je file. Faites bien attention ce soir.

- D'accord. Vous aussi, dis je.

- Pleine lune...

- Pardon ?! dis je en la regardant surprise.

- Euh... C'est la pleine lune ce soir, fait t'elle. Aux urgences c'est le cauchemar, tous les tarés du coin sont de sortie.

Je soupire soulagée. Je croyais qu'elle savait pour Scott et moi, et tous les loups de cette ville.

- Oh... Pas facile.

- D'ailleurs. A ce propos, si vous êtes pas au courant, c'est de là que viens le mot "lunatique".

Je me mord la lèvre.

La mère de Scott sort en me souhaitant une bonne soirée.
Je soupire en regardant le plafond. J'ai vraiment cru qu'elle savait pour les loups.

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J'ouvre la porte de Scott et allume la lumière. Avant de sauter au plafond en voyant Scott, assis sur sa chaise de bureau, me fixant avec un regard noir.

- Merde c'est pas vrai ! dis je en essayant de me calmer tellement il m'a fait peur. C'est toi ? Tu m'as foutu une de ces trouilles.

Il continue à me regarder droit dans les yeux sans un mot. Un peu flippant quand même.

- Ta mère m'a dit que t'étais pas là, dis je.

Je pose le sac que je porte sur le lit et m'approche de lui.

- Je suis passé par la fenêtre, dit il.

-... Super... Euh, bon, on prépare tout ça ? Tu vas voir ce que j'ai apporté.

J'ouvre le sac et lui montre l'intérieur.

- Pas la peine, me dit il sombrement.

Je le regarde curieuse. Mais qu'est ce qu'il raconte encore.