Chapitre 5 : problèmes

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Quand il se détacha de moi, il fit la grimace et essuya ses lèvres légèrement noircies par mon rouge à lèvre que je venais de mettre. Pas encore sec, tant pis. Puis il se détacha de moi et alla se placer devant Wakatoshi.

Wakatoshi : bonsoir Oikawa.
Oikawa : bonsoir. Je veux juste te dire que tu l'emmerdes, ça va encore moins aller entre nous.
Wakatoshi : c'est noté. Mais permet moi de dire que je risque pas puisqu'il est très sympa.
Oikawa : quoi ? Ouh là t'es malade Naga ?
Moi : non, je fais semblant comme d'hab.
Oikawa : oui c'est logique t'es nouveau.

Oikawa revint vers moi et me prit la main.

Oikawa : on y va ?
Moi : si tu veux, salut les gars
Tendo : salut !

Je partis donc avec Oikawa en direction de chez moi. Je lui raconta mon entrainement de ce soir, et lui le sien, puis il repartit sur son animosité sur Wakatoshi, qui je pense est son sujet de discussion favoris. Mais au bout d'un moment,  j'en eu vraiment alors je m'arrêta. On a mit au point des sortes de signe, et celui là en fait parti. Si je devais traduire, ça donnerais "ta gueule tu me saoules". Je lui ai dis ça une fois, et c'est après qu'on a créé ce "signe", vu qu'il l'a mal pris, me disant que c'était trop direct. Du coup, il me regarde, et revint vers moi.

Oikawa : désolé je parle trop.
Moi : oui.
Oikawa : je me tais pour le reste du trajet ?
Moi : s'il te plait.
Oikawa : oki.

Il me sourit et m'embrassa sur la joue, puis reprit ma main pour repartir vers chez moi, cette fois dans le calme.
Arrivé dans ma rue, il serra plus fort ma main. Il sait qu'il va devoir partir maintenant, car mon père ne doit pas le voir. Il n'accepterait sûrement pas qu'en plus d'être gothique je sois gay.
Mais quand il commence à lâcher ma main, j'attrape son poignet et le plaque contre un réverbère et l'embrasse à pleine bouche. Il met ses mains sur mes hanches et colle mon bassin au sien.
Sa respiration s'accélère pendant notre baiser, et son corps bouge contre le mien.

Après quelques minutes, je le relâche et m'écarte de lui. Il est rouge, et ses lèvres se sont encore colorées de noir. Je les essuie rapidement avec mon pouce de façon sensuelle, et l'embrasse sur le front doucement.
Il se jette alors soudainement dans mes bras, sa tête logée dans mon cou. Je grimace, mais le prends quand même dans mes bras, caressant son dos doucement.

Oikawa : Naga...je...je sais que toi non, mais...moi je t'aime, je suis content d'être avec toi.
Moi : je sais, ça se voit. J'aime bien être avec toi aussi rassure toi. C'est juste que...je pense que l'amour et moi on est pas fait pour être combinés. Désolé
Oikawa : je t'en veux pas, c'est comme ça et c'est tout. Au moins je suis avec toi donc je vais pas me plaindre.
Moi : parfait alors. Bon je dois y aller, à plus !
Oikawa : ok, à plus.

Il me lâcha et je courus vers chez moi. J'essuya vite fait mes lèvres avant d'entrer chez moi. Mon père était déjà là, et il avait l'air encore une fois énervé.

Père : vient ici Hitoshi.

Oh merde...il m'appelle presque jamais par mon prénom. Il doit être bien énervé là. Je fais donc ce qu'il me dit. Il se lève alors de sa chaise et me prend par le col. Il me plaque contre un mur et me frappe au ventre, dans l'estomac, en gros pile là où j'avais eu une opération après un "accident". C'en était pas vraiment un vu que c'était mon père qui m'avait encore frappé trop fort.
Enfin bref, le coup me fait grimacer et cracher un peu de sang sur sa main.

Père : bon, va falloir m'expliquer qui était la pédale à qui t'as roulé une pelle dans la rue là !!
Moi : merde...bah écoute la "pédale" comme tu dis c'est mon mec. Alors tu peux me frapper et m'insulter si tu veux, mais si tu le touches je te jure que ça va mal se passer entre nous.
Père : donc en plus d'être taré et gothique t'es gay ? Putain mais j'ai fais quoi pour avoir un gamin pareil ?!! Et puis bon, si je peux te frapper je vais pas m'en priver.

Il sourit et m'envoya son genoux entre les jambes, bien dans les parties intimes. Je me plie de douleur et il me lâche. Je m'écroule au sol et il continu de me frapper au ventre. Je crache beaucoup de sang et mon visage finit détruit par ses coups. Quand il s'arrêta, il m'envoya dans ma chambre en me privant de repas. Je me traîna jusque la salle de bain et me regarda dans le miroir.
Mes arcades sourcilières étaient toutes les deux ouvertes, mes lèvres fendus au possible et mon nez était cassé. Heureusement mes jambes et mes bras n'ont pas de fractures. Je retira alors mon haut et constate les hématomes qui apparaissent déjà sur mon ventre.

Je crache le reste de sang présent dans ma bouche et me lave les dents vite fait pour enlever le goût de fer. Puis je soigne mes blessures au visage, remarquant au passage un début d'hématome à l'œil. Génial, je vais encore bousiller tout mon fond de teint pour cacher ça.
Quand j'ai finis de me soigner, je retourne dans ma chambre et me mets à travailler, jusqu'à m'endormir sur mon bureau.

~ lendemain matin ~

Fais chier je suis en retard...heureusement mon père a pas remarqué sinon je me serais repris une raclée. Bon, quitte à être en retard, autant prendre mon temps. Je me lève difficilement et vais me laver. Je retire les pansements que j'ai mis sur mes blessures, pour les aérer, puis m'occupe de mon œil en mettant beaucoup de fond de teint. Il ne se voit presque plus à la fin, mais je mets quand même mes cheveux devant pour être sûr.
Je me maquille avec mon mascaras, mon eye liner et mon rouge à lèvres noir, puis prends mes affaires pour aller en cours, glissant au passage un rouge à lèvre bordeaux dans une poche de mon sac pour Tendou. Il est presque 10h, je vais essayer d'arriver en cours avant la pause quand même.

Arrivé au lycée, je vais prendre un mot de retard puis me rend à ma classe. Je toque et entre directement. Je donne mon mot au prof, qui me demande alors pourquoi je suis en retard.

Moi : je me suis couché tard et j'ai oublié de mettre mon réveil.
Prof : et pourquoi t'es-tu couché tard ? Ce n'est pas raisonnable en semaine
Moi : je travaillais monsieur.
Prof : j'espère que c'est vrai.
Moi : évidement.

Deux monstres (Tendo x OC!male)Where stories live. Discover now