Aɴᴛʜʀᴏᴘᴏᴘʜᴏʙɪᴇ Rᴏᴜɢᴇ ༉‧₊˚✧ - [𝑻𝑨𝑬𝑲𝑶𝑶𝑲]

✦|𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝟓𝟖|✦

Le Soleil avait encore continué à briller et durant ces derniers jours, nous avons tous pu y bénéficier. 

Spécialement moi. 

J'avais pris un maximum de cette chaleur et de ce réconfort pour le garder contre moi et l'utiliser au moment venu. Alors, peut-être que je ne possédais pas de parapluie pour m'abriter de la pluie mais au moins j'avais en ma possession cette quantité d'astre solaire pour me faire espérer en des jours meilleurs et radieux dans un futur proche.

Cette semaine avait relativement été calme et légère. Je m'étais plusieurs fois rendu à l'hôpital pour aller voir maman. Parfois seul et parfois accompagné de Taehyung ou bien des autres. Je lui avais présenté ma petite famille et elle avait tout de suite été conquise par eux. Elle les adorait et rien que le savoir me rendait incroyablement heureux. Son état de santé été bien meilleur qu'autrefois et à mon plus grand bonheur, elle reprenait plus de force. Tout comme les couleurs sur son visage qui revenaient petit à petit.

Même la météo avait décidé de montrer sa joie cette semaine. Elle nous avait gâté par un magnifique temps, où les températures hivernales avaient cédé à des températures digne d'un joli printemps coloré. Et où quelques oiseaux avaient eu la bonté de nous rendre visite à la demeure des Kim pour nous interpréter leurs plus belles mélodies.

D'après Jimin, maman sortirait de l'hôpital dans quelques mois, lorsqu'elle se serait complètement remise d'aplomb. Pour l'instant, elle devait rester alitée dans sa chambre, prendre correctement ses médicaments et suivre des rendez-vous avec un psychologue qui la prendrait bientôt en charge. 

Elle se rétablissait et même si c'était petit à petit et particulièrement dur, je l'aidai à parcourir cette longue route digne d'un parcours du combattant en lui tenant fermement la main pour qu'elle ne tombe pas. Cette même route que j'avais emprunté aux cotées de Taehyung. Alors pour qu'elle ne lâche pas ma paume, je lui offrais des cadeaux, des compliments, des câlins, des bisous... des petites choses de la vie qui pouvait sembler insignifiants mais savaient lui rendre le sourire. Même si ce dernier était encore fragile. 

Si elle voulait autant se battre à remonter à la surface et sortir du gouffre dans lequel elle a été plongée, c'était parce que je lui avais fais une promesse.

Une promesse spéciale :

"Je te promets maman que derrière les gros nuages noirs, tu verras le joli arc-en-ciel. Que même si t'as l'impression de couler dans ton bateau, la tempête finira par passer, l'eau se calmera et tu pourras de nouveau voguer paisiblement comme avant. Je te le promets maman alors gardes espoir et ne baisses pas les bras aussi facilement pour voir toutes ces jolies choses. En plus, le plus dur vient de passer et tu as été très courageuse alors tiens bon encore. Tu n'es plus toute seule. "