Chapitre 20

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Leurs armes braquées sur nous, je peux voir Aaron se crisper.

- Jettes ton sac. Dit l'un d'eux, en parlant à moi.
- Sinon ? Dis-je, car j'aime provoquer au mauvais moments.
- Sinon tu reçois une balle dans la tête, c'est assez clair ? Dit-il énervé.

La mafia russe, son accent me le prouve.

- Cool. Dis-je puis jette mon sac.

Deux mecs s'approchent d'Aaron et le fouille. Ils prennent son armes puis le force à avancer. Un mec seulement vient me prendre.

- Sexisme. Dis-je tout bas.

Je peux voir Aaron sourire à mon commentaire. D'ailleurs ça me perturbe. Il réagit pas. Je pensais qu'il allait s'agiter quand les mecs étaient venu vers lui, mais il s'est laissé faire.

On monte dans une grosse voiture noire, les voitures ne sont pas ma spécialité donc j'ai aucune idée de son nom, bref.

Pour l'instant je supporte. Quoi ? Sa putain de main sur mon bras. Je suis tendu mais j'y peux rien malheureusement.

Aaron est en face de moi, entre deux mecs, tout comme moi.

- Tu peux me lâcher tu sais ? Dis-je espérant qu'il me lâche. Mais au contraire il serre encore plus son étreinte sur mon bras.

- Ostav' menya shlyukha. Ty khorosho vidish' chto ya ne mogu uyti. (Laisse moi putain. Tu vois bien que je ne peux pas partir.) Râlai-je.

Je peux voir qu'il est surpris car il s'attendait sûrement pas à que je connaisse cette langue. Il finit par enlever sa main et je peux maintenant respirer tranquillement.

Je lance un regard à Aaron, et remarque qu'il est beaucoup trop occupé à tuer les mecs avec ses yeux. Ça doit toucher son égo surdimensionnés qu'on l'oblige comme ça.

30 minutes plus tard

On est où la ? Ça fait des heures qu'on roule et je commence à manquer d'air.

- On peut ouvrir les fenêtres ? Demandais-je.
- Ferme la un peu. Répond un des mecs.
- Vous êtes censé me garder vivante nan ? Donc ouvrez ces putains de fenêtre avant que je crève. Dis-je rapidement.
- Vraiment, personne nous a précisé si on devait vous ramener intact ou non. Donc ta gueule tu la ferme, avant que je le fasse. Dit-il en montrant son arme.
- Parle mieux batard. S'exprime soudain Aaron.

Ils allaient répondre quand la voiture s'arrête enfin. Je hais ma claustrophobie.

On nous fait descendre, et je regarde autour de nous. Aucune idée de où on est. Ma petite analyse ne dure pas longtemps car je reçois un coups sur le crâne et perds conscience.

~~~~~~~~~~~~~

J'ouvre les yeux en gémissant à cause de mon crâne. Ils sont vraiment pas doux envers une femme. La pièce est sombre, et je remarque seulement maintenant que je suis attachée sur une sorte de grillage, les mains en l'air. Mes pieds accroché au sol.

D'après mes connaissance ce genre de grillage et attachements sont utilisées pour de la torture. J'en conclu donc que je suis dans la merde.

Je cherche Aaron des yeux et l'aperçois attaché sur une chaise, pas loin de moi. Il est inconscient.

Quelqu'un entre dans la pièce, non trois personnes. Deux sont les hommes qui nous ont emmené et l'autre je connais pas. Sûrement le chef ou je sais pas quoi.

Il s'approche de moi lentement et se place juste en face.

- Privet milaya. Dit-il, j'en ai marre de ce putain de surnom. ( Bonjour chérie )
- Y'a pas de privet là connard, un peu de respect nan ? T'as vue comment vous m'avez attaché la ? Je réponds énervée.
- T'as des problèmes de santé ? Tu dois être folle pour me parler de cette manière, surtout dans cette situation. Dit-il.
- T'es qui ?
- Je me présente, je m'appelle Boris Vazov. Répond t'il.

LYNN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant