Chapitre VIII: Folles dépenses

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Le dernier cours de ma journée vient de se terminer. La chimie c'est aussi géniale que la physique en fait. Kimberleï n'a pas arrêtée de me lancer des regards surexcités auxquels j'ai du répondre par des sourires. À la fin j'avais bien envie qu'elle arrête un peu, j'essayais de me concentrer sur le cours que le professeur Larose donnait. Je marche d'un pas lent vers ma case tandis que Kimberleï sautille plus qu'autre chose. Josée à répondu qu'elle était bien heureuse que je me sois fait des amies et que cela lui faisait plaisir que je sorte avec des amies, surtout que j'ai précisé que Kimberleï en faisait parti. Elle ne s'attend réellement pas à ce que je dépense une aussi grande somme, moi-même j'ignore combien d'argent je m'en vais dépenser, la seule chose que je sais, c'est que je veux que ce soit beaucoup afin de rendre Albert et Josée furax et ainsi me renvoyer auprès de Benoît. Si c'est elle qui me renvoie, il ne pourra pas refuser de me reprendre et je serai de retour à l'orphelinat où il travaille.

J'ai demandé d'emprunter la voiture également, mais Josée m'a simplement répondu qu'elle était à moi en quelque sorte et que je n'avais qu'à écrire au chauffeur. Léonard qu'elle m'a répondu qu'il s'appelait. J'ai donc écris à ce chauffeur qui est maintenant devant l'école. Nous montons dans la Roll Royce et c'est Jade qui donne la destination à Léonard. Les filles parlent durant le trajet et je les écoutes discuter, n'ayant pas vraiment quelque chose à dire sur leurs propos puisque je ne viens pas de leur monde de la haute société, je viens plutôt du plus profond de cette société. Nous arrivons à destination un peu moins de trente minutes plus tard et j'informe Léonard que je lui écrirai lorsqu'il pourra revenir me chercher. Je suis dégoutée de moi-même de devoir lui dicter cela, mais au final ais-je le choix en ce moment ?

Nous entrons dans l'immense centre commercial et je laisse les filles me guider à travers les couloirs. Nous passons à travers tellement de boutiques que je ne sais plus où me donner la tête. Nous essayons pleins de vêtements et même si au départ mes intentions étaient mauvaises et que je n'ai qu'utilisé ces filles, je m'amuse beaucoup en leur compagnie. Elles sont assez drôles en fait. Nous dépensons dans plusieurs boutiques de vêtements, je prends une tonne de vêtements que j'ai toujours voulu avoir puisque je n'oubli pas mon but premier même si je m'amuse, dépenser et rendre Josée furieuse. Même si je ne porterai ces choses que pour un temps, qui dit que je ne peux en profiter un peu et être égoïste ? Nous, nous arrêtons même dans une boutique dans laquelle je ne pensais jamais m'arrêter, Louis Vuitton. J'y achète trois différents parfums qui coutent si cher que je n'en reviens pas qu'un simple parfum coûte aussi cher, et je prends deux sacs à main. Croyez-moi, Josée va réellement me renvoyer auprès de Benoît. Lorsque nous arrivons enfin chez Sephora, je ne sais pas ou me donner la tête. J'ai les bras plein de sacs assez lourd, mais je ne perds pas courage. J'ai dis que j'allais dépenser, et c'est ce que je fais. Kimberleï a l'air de s'amuser comme une folle, tout comme Jade et Georgiana.

Des employées viennent nous voir, Georgiana en suit une immédiatement, voulant se renseigner sur les nouveaux produits et Jade en suit une autre pour avoir un aperçu des produits pour la peau. Je regarde Kimberleï qui sourit en regardant ses amies.

- Je ne croyais pas que l'idée d'aller magasiner viendrait de toi honnêtement et je pensais encore moins que tu nous inviterais ! Me dit-elle, joyeuse.

- Oh mais voyons, je dois bien me reprendre... pour hier...

Elle me sourit et part demander de l'aide à une employée. C'est drôle, je me sens coupable, je ne devrais pas, j'ai réussis à faire en sorte que ces filles passent du bon temps... mais à quel prix ? Je ne les ai pas invité parce que je voulais être avec elles... je les ai invités pour les utiliser afin de me repérer dans ce centre commercial... ce n'est pas très bien... je devrais réellement n'en avoir rien à faire puisque je ne connais pas ces filles, elles sont de pures inconnues pour moi et elles ont une vie tellement facile depuis leur plus tendre enfance... une vie pleine de luxe, d'amour, de parents qui ont voulus d'elles et qui ne se sont pas drogués au point de finir en centre de désintox laissant une pauvre enfant de six ans seule dans un monde qui lui était bien étranger... non, je ne devrais pas éprouver aucune pitié, aucune culpabilité face au fait que je les ai utilisé... même si les paroles de Kimberleï semblaient sincères, même si nous, nous sommes bien amusées et qu'elles pensent que c'est parce que je voulais d'elles, je n'aurai aucune pitié pour des filles qui ont touts depuis la naissance.

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