partie 12

1.7K 271 0
                                    






     Les jours passaient,les funérailles de May avaient passés.
Ce jour là n'était pas comme les autres jours.
Il y'avait beaucoup de monde,même si ils ont voulu célébrer la cérémonie funéraire dans la plus grande discrétion ils n'ont pas pu,car leur famille était très connue grâce ou devrais-je même dire à cause du mariage entre May et Moustapha.
La maison était bondée de monde,des gens venant de n'importe où.
Des témoignages par ci par là,les uns plus tristes que les autres.
Même si certains te détestent quand tout le monde parlent ils parlent.
Franchement l'hypocrisie des sénégalaise ne cessent m'éberlue chaque de plus en plus.

Les sénégalais quand il ont le temps de te faire tes louanges ils ne le font pas ils attendent que tu meurt ou que tu ai une cérémonie pour le faire.
Pour faire leur funérailles,ils cuisinent des riz rouges du moins pour la plus part( pas très rouge nak,mais c'est notre manière de l'appeler ainsi Thieib bou khonkou),ils font des offrandes,distribuent des biscuits,des colas,recitent le coran et tout le tralala qui s'en suit pour (des funérailles musulmans bien-sûr).
Tout le monde pleurait,même Mariètou,elle pleurait devant les personnes présentes,sûrement pour se donner une spectacle,pour que les gens aient une bonne image d'elle.

          Point de vue de FATIMA
Des semaines se sont passés,la maison se dépeuple de plus en plus,jusqu'à qu'il ne reste que les membres de la famille,et toujours pas l'ombre de ma mère.
Je ne pouvais tout simplement pas croire qu'elle nous à quitté pour de bon.
Je n'ai pas pleuré,une seule goutte n'a traversé mes joues,dire que mes larmes sont congelés serait du pire euphémisme.
J'étais dans ma chambre entrain de réfléchir,et à penser à ses derniers événements passés précédemment.
Ma mère est morte sous mes yeux.
Sa mort j'en étais témoin oculaire et ma bouche a été comme un complice.
Ma mère est parti sans que je n'en puisse rien y faire,sa mort m'avait prise au déprouvue.
Était-ce de l'hasard?l'hasard existe t- il?
Sûrement pas.

 
  En même pas un mois,qu'elle me manque,même pas un mois que la solitude me ronge et me consume.c'est la que mes larmes se sont mises à couler.
Que serait une vie sans elle?
Que vais-je devenir moi?
Elle a été la lumière qui illumine mon chemin.
Et que serait une vie sans lumière?
Elle a tellement souffert,tant de souffrances accumulées en une seule et unique vie,à seulement trente années de vie,trente années d'existence,elle a vécu beaucoup et diverses choses que même les personnes agées de soixante voire soixante-dix ans n'ont pas vécu dans leur vie.
Quand je pense à tout ce qu'elles lui ont fait vivre,l'envie mener une vengeance m'avait effleuré l'esprit,cependant ces dernières parole,ne cessent de repasser en boucle dans ma tête,mais je le chasse aussitôt,car je ne veux à aucun cas qu'elle tourne et retourne dans sa tombe,je ne veux tout simplement pas qu'elle pense qu'elle à fallit à sa mission,son devoir en tant que mère.
Donc je vais laisser tout dans les mains de Dieu car la roue tournera d'elle même tôt ou tard.








   Ça fait maintenant six années qu'elle est partie à jamais,six années désormais que ma calvaire a commencé,six années que ma vie a changé et à prit une autre tournure.
Ma grand-mère,depuis la tragédie a changé mais positivement,elle s'est repenti,la mort de ma mère lui ouvert les yeux,elle essaie de se racheter et de se faire pardonner.
Mon père quant à lui,ne sortait plus même pas pour travailler,il se sentait coupable de sa mort,mais une semaine après il a changé,il a retrouvé sa joie de vivre cependant il acquiesce tout ce que LA COÉPOUSE DE MA MÈRE lui dit sans réfléchir.
Pourquoi cet changement soudaine,telle était la question qui trottait mon esprit et me marinait moi même.
Ma tante Momy,elle aussi s'est marié,un ans après,elle se trouve loin,très loin pour moi.
Si ce n'était elle qui fait son possible voire même son impossible pour que je rejoigne l'école française ça ne risquerait jamais d'arriver.


Je pense pas qu'il soit nécessaire pour elle d'aller à l'école elle a déjà fait l'école coranique non?
Disait ma tante Mariètou.
Regarde,toi tu travail dans les bureaux,parceque tu as fait les bancs du moins je le pense donc pourquoi pas elle?Lui répond tata Momy.
Juste que je n'ai personne qui m'aide dans les travaux ménagéres...elle fut coupée par tata Momy.
Les travaux ménagéres tu dis?non elle n'est pas ta bonniche tu dois être comme une mère pour elle,et puis qui t'interdis de prendre une bonne?
Personne à ce que je saches.
Moustapha a essayé à maintes reprises de la faire changer d'avis mais c'est sans compter sur la dure à cuire qu'est sa soeur.
Elle ira à l'école un point c'est tout.dit elle avec fermeté.





Un jour,j'ai entendu une autre de leur discussion
Si seulement j'avais su que notre plan allait lui ôté la vie jamais je n'aurai l'appliquer,maintenant je compte me racheter,implorer le tout puissant pour qu'il me pardonne,et s'il vous plait épargnez la petite de votre méchanceté s'il vous plait je vous en conjure.dit ma grand-mère sincère.
Maman toi aussi tu n'as pas besoin d'en faire tout un plat voyons,sa mort est ce qui nous arrivé meilleur cette année là on doit en réjouir non?la petite je m'en fou d'elle c'est sa mère que je déteste,donc justement je ne peux pas l'aimer.
Sur ce je dois me préparer pour la réception de mon amie.dit tata Gnagna avant de sortir.
Je me suis caché pour qu'elle ne me vois pas.

Ma tante ou même devrais-je dire maman je n'ai encore rien commencé pour arrêter si subitement,Tu es PATHÉTIQUE maman,
Je t'ai montré que le meilleur de moi,il est temps que je te montre mon autre facette tu ne crois pas et je te le jure si jamais tu ose me contredire toi et la petite votre souffrance sera sur la même longueur d'onde j'espère juste que je me suis bien faite comprendre.dit ma tante avec un voix dure,un ton menaçant.

Qu'est ce que ça veux dire aufaite,ces paroles je ne les comprenait pas à cette instant...
Au faite ces menaces n'était jamais tenu en compte à vrai dire je m'en foutais royalement et elle même me faisais rire.
Mais li wolof Ndiaye nane yangui reitane sa Moussiba moma dall.
Moi qui pensais que mon étiquette de fille à papa,fille gâtée allait continuer malheureusement je ne faisais que me leurrais,me voiler la face,me rassurer et être optimiste.
Même si je savais très bien que ses dires et ses menaces n'étaient pas des blagues pourries,ke les ai quand-même considéré comme telles parceque je ne suis qu'une petite fille inoncente et naïve qui vis au jour le jour comme les ferait bien évidemment les jeunes de mon âge.
Avant tout aussi j'ai essayer de suivre les conseils de ma mère car seul la religion peux nous apporter cette paix intérieure qu'on convoite tous.
Donc quoi qu'il arrive je ne me lasserais jamais de remercier le tout puissant.

#MOUHCHINA la dénontiatrice des non-dits.

La Coépouse De Ma MèreWhere stories live. Discover now