partie 15

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             Je suis la dernière à dormir et la première à se lever.
Je n'ai pas de temps de révision,de l'aube jusqu'au crépuscule je suis occupé.
Mouhchina m'avait prêté un téléphone portable simple pour que j'y regle mes réveils et y enregistre mais leçons,pour ensuite les écouter quand je fait mes tâches ménagères.
Je ne suis pas nul,juste que je n'ai pas le temps d'apprendre mes leçons,n'empêche qu'à l'école j'essais temps bien que mal de me concentrer,d'être un élève assidu.
Parfois c'est dans ces moments de concentration que mon cerveau me tourmente de mes problèmes personnels et me bombarde de questions que je n'aurai sans doute jamais la réponse.la vie est ainsi faite.
C'est fou comme je peux être des fois absente,mon esprit divague,et pense à tout et à n'importe quoi.
Je venais tout juste de descendre,à peine j'ai mis mon cahier dans ma chambette,que je me suis retrouvée à la cuisine,ma tante ne me donne pas ne serait ce qu'une seconde de répit.
Sans le vouloir je pensais à mon futur.
Pourquoi mon esprit pense des choses sans que je ne puisse rien y faire?Mon esprit mon pure et grand ennemi.
Qu'est ce que je vais devenir?
Reussirai-je ma vie?
Mes galères finiront-elle?
Goutterai-je à la bonheur?
Ces questions je ne pouvais m'empêcher de me le demander curieusement.
A qui les demandais-je?j'en avais aucune idée.
Peut-être à Dieu,ou moi même,je n'en sais tout simplement rien,j'avais besoin de les demander pour avoir une espoir mais au final,ces questions ne font qu'augmenter ma détresse.
Pourtant,il existe des gens qui vivent des choses extrêmement difficile,oui des choses plus difficile que ce que je vis moi,je l'avoue.
Quand je pense à eux je me dis qu'il faut vraiment que j'arrête de me lamenter,au contraire je dois remercier le tout puissant
,mais quand la réalité me rattrape en plein face.
Isssshhh ça fait très mal,ma réalité,elle dure,insupportable,invivable,pourtant je le vis contradictoire non?mais enfin bref.
J'étais plongé dans mes pensées,au tréfond de mes pensées,quand j'ai senti une odeur de brûlée,je me suis retournée pour voir la marmite d'où y sortait la fumée.
J'avais complétement oublié que je cuisinais, me qu'est ce qui m'arrive bon sang,j'ai brûlé repas.
Alors que la famille attendent patiemment dans le sa salon,je me suis mise à rire,pas n'importe lequel,mais un rire nerveux.
Ma tante,avais senti sans doute l'odeur,elle est venue.
Ma tante:où est le repas pétasse.
Moi:regarde la marmite.
Ma tante:quoi c'est tout ce qui tu trouve à me dire,il est où le repas.
Moi:dans la marmite il est enflammé,je...
Elle a commencé à me gifler,puis,elle a prit ses chaussures,elle m'a pousser,pour que je me retrouve au sol,mais je me suis cognée sur la table de cuisine.
Moi:wooooyyyyyy
Ça fait un mal de chien,je pleurais tellement,je saignais,cependant ma tante est sortie de la cuisine comme si de rien n'était,en me disant de me débrouiller pour leur nourrir.
Je me demande si elle a un coeur.
Est-elle un être humain,un inhumain?
Je n'en savais rien,comme si elle n'avait pas une sensibilité à laquelle on pouvait parfois toucher.
May m'avais sûrement entendu crier,elle est venue à la suite presqu'en courant.
May:Ça va Fatima.
"Ça va"ce terme est tout juste répugnant,du moins ça me répugne.
Comment poser cette question en de telle circonstance,une personne qui saignes,ça ne va vraiment pas.
Voir la personne souffrante,tout en sachant donc que ça ne va surtout pas,tu la lui demande quand même.Mais bon elle au moins à été gentille.Elle demeure la seule qui m'aide dans ce maison.
Ma grand-mère et mon grand-père ne disent rien,ils sont là regarder,observer,en résumé des spectateurs.
Qui ne dit rien n'est-il pas consentant?
Absolument donc je les range dans le clan de ma tante.
Qui est le chef,la dirigeante de son groupe,tout le membres de se groupe sont contre moi.

#MOUHCHINA la dénontiatrice des non-dits.

La Coépouse De Ma MèreWhere stories live. Discover now