partie 16

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Aujourd'hui comme tout les jours d'ailleurs,je me suis réveillée à quatre heure du matin et j'attaque directement mon travail,qui s'assoit tranquillement et n'attend que moi.
Hier je m'étais couchée qu'à une heure du matin.
Ndeye soit disant passant disait qu'elle avait peur,sa mère m'a demandé de rester prêt d'elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
S'il te plaît Ndeye laisse là qu'elle s'en aille,elle doit se lever tôt pour aller à l'école.lui disait sa soeur jumelle.
Elle fut la sourde oreille,comme si elle ne l'entendait pas et continuait de manipuler sa tablette.
C'est vers 1h du matin que la princesse s'endormit.
Je n'ai dormis qu'à peine quatre heure.
J'ai terminer vers 7h20.
J'ai prit ma douche,puis je suis partie prendre mon autre robe que j'avais prit la peine de laver hier avant de me coucher.
Je l'ai prit,j'allais l'enfiler quand je vis que la robe n 'étais pas du tout propre sûrement un autre coup de Ndeye.
Tout ce qu'elle puisse faire je ne lui en veux pas,tout ce qu'elle puisse faire est dicté par mère.
Ma Tante,la coépouse de ma mère,qu'elle me veux à la fin?
Je n'ai que habits que je porte à tour de rôle.
Deux habits qui à chaque fois je prend le soin de les laver avant de me coucher.
Était-il vraiment nécessaire de me faire ce coup.
Non je ne pense pas dommage que mon avis compte à peine autrement il est négligeable.
Apparemment il se trouve que l'autre robe était aussi très sale.
Merci ma tante,je serais aujourd'hui le sujet des débats dans les ruelles,les rues et à l'école.
Où que je puisse passer les gens parleront cependant il faut savoir s'en foutre des gens,de leur parole,car après tout ils ne font que ça, parler,parler encore parler,donc il faut mener son propre mouvement pour être inébranlable à leur remarque:le s'en foutisme.
Après tout ce n'est pas comme j'avais mille choix,je n'ai que deux choix soite je porte la robe la plus sale soite celle la moins sale.
Ceci m'a retardé plus que je ne l'étais déjà,je suis sortie de la maison oup direction de l'école.
En observant vraiment les maisons,et même les rues de Notre quartier je me suis dis ces gens qui y vivent sont très friqués,mon père y compris.
C'est très très dommage que je sois l'intruse dans notre quartier.
Néanmoins je continuais ma marche,habit sale,ma tête recouverte d'un voile,avec des chaussures qui sont presque séparées avec leur point d'application,cahier sans couverture et stylo sans capuchon à la main:l'image d'une élève parfaite non?
Arrivée à l'école,je cherchais des yeux mes deux amies,mes fidèles compagnonnes malgré la situation,ces deux là,lorsque je les ai vu,elle m'ont inspiré confiance et à côtés d'elles je découvre une autre facette de moi même.
Quand je suis avec eux j'en oublie mes maux.
Je ne les remercierai jamais assez pour tout ce qu'elles font franchement,ded personnes comme elles sont juste en voie de disparition.
Pourtant,en dépit de notre complicité et tout jamais elles ne m'ont posé des questions sur des choses comme pourquoi je dort pour la plupart en classe,où que j'aie parfois des bleus,sur mes habits deux habits...et j'en passe.
Je veux les en parler cependant je ne veux en aucun cas remuer le couteau dans la plaie.
J'étais entrain de rêvasser,quand j'ai entendu des cris,dis donc j'étais vraiment déconnectée.
Soubhanalah(signe de surprise comme OMG)
Entendis-je dire par Mouhchina et Mame Dié à l'unisson.
Mame Dié:Fatima tu t'es vue au moins?
Euh...enfaite...oui..Je.. bégayais-je sans savoir réellement quoi dire.
Mouhchina:Mon amie tu es le reflet parfait d'une zombie,fatima tiens regardes toi.
J'ai pris le miroir,ma bouche forme un 0 et mes yeux ont commencé par se remplir de larmes.
Tellement que j'ai changé je ne me reconnais plus physiquement mais aussi moralement.
Vient là,et elles m'ont prises dans leur bras,ça fait tellement longtemps que j'ai ne pas senti des bras m'entourant ainsi comme le faisait ma mère,cette chaleur typique à celle qui se dégageait lorsque ma mère me calinait,n'en pouvant plus j'ai laisser mes larmes sortir.
Ne dit-on pas que pleurer soulage?
S'il te plaît dis nous ce qui ce passe,nous t'avons laissé le temps mais tu ne nous dit jamais rien.
Me supplient-elles.
C'est ainsi que je leur ai raconté tout du début à la fin.Elles ont fini par pleurer avec moi.
S'il y'a bien une chose que je déteste,c'est de me regarder avec peine,je ne veux surtout pas que leur regard envers moi change,non.

La Coépouse De Ma MèreWhere stories live. Discover now