Chapitre 5: Discussion nocturne

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Point de vue Aragorn:

La nuit venait de ce coucher et je partis lire un livre près de la statue où gisaient les morceaux de l'épée des rois "Narsil". Face à cette statue se trouvait une fresque qui représentait Isildur en train d'affronter Sauron. Je m'assis sur un fauteuil posé à côté de cette dernière, et commençais à lire.
Soudain j'entendis des pas se rapprocher. Je levais​ les yeux du livre et vis le seigneur Boromir contempler la fresque, puis s'approcher de l'épée de Narsil

-ah... La lame brisée de Narsil ! Dit-il en prenant le Pommeau de l'épée dans ses mains en la contemplant. L'épée qui a ôté l'anneau, de la main de Sauron.

Il toucha la lame et se coupa le doigt avant de dire :
- Toujours tranchante.

C'est à ce moment-là qu'il me vit, nos regards se croisèrent.

- Rien de plus qu'un héritage brisé !

Il posa le Pommeau sur le bord et celle-ci tomba au sol. Il le remarqua, mais partit sans demander son reste.

Je me levai et pris le pommeau de l'épée​., Je la contemplais​, elle était légère entre mes mains, me procurant une douce sensation... Je la remis avec délicatesse sur le plateau où gisait les restes de l'épée. Je regardais ensuite la statue, elle me rappelai des souvenirs mélancolique et lointain.
Je sentis une présence trop familière dernière moi, une présence d'une personne que je chérissais temps, je pourrai la reconnaître entre mille. Pourtant je ne me retournai pas et elle me dit d'une voix douce :

- Pourquoi avez-vous peur du passé ? Vous êtes le descendant d'Isildur, pas Isildur en personne. Donc vous n'êtes pas lié à son destins!

À ces mots je fermais les yeux une fraction de seconde pour reprendre contenance et je dis :

-Le même sang coule dans mes veines. Je me tournais vers elle. La même faiblesse...

Elendiell posa sa main sur mon épaule, me demandant de ce geste de me retourner. Plus que quelques centimètres nous séparaient alors. Elle reprit de sa voix mélodieuse et apaisante en me regardant droit dans les yeux. Je pouvais sentir son doux souffle sur ma peau tout en lisant dans ses yeux de la compassion, de la confiance, de l'amour...

-Votre heure va venir, vous affronterez le même mal, et je suis sûre que vous le vaincrez. Elle reprit en elfique :
-I dùtha dais bhó hilldsmái ; vaó ma iou, vaó ma nni :~ L'ombre n'a pas encore étendu son emprise. Pas sur vous, pas sur moi.

Je posai mon front contre le sien et fermais les yeux tout en la tenant dans mes bras. Elle finit par prendre ma main. J'ouvris les yeux et elle m'emmenait​ dans les jardins un peu plus loin. Là-bas se trouvait un petit pont de pierre entouré par la végétation. Le bruit de la cascade qui tombait sous le pont résonnait à mes oreilles ainsi que le gazouillis des oiseaux. Un vent léger et tiède soufflait​ ce soir-là, faisant balancer les feuilles des arbres dans une douce mélopée. Nous nous mîmes au milieu de ce pont sans nous lâcher des mains.
La lune éclairée son visage, elle était encore plus belle que d'habitude. Ses cheveux châtains tombaient en cascades dans son dos, ainsi que quelques mèches rebelles tombaient sur ses épaules. Elle était vêtue d'une robe blanche aux tissus léger et fin. Cette femme me rendez fou d'elle un peu plus chaque jour, c'est deux mois loin d'elle m'avait semblé être une éternité. Elle m'avait terrible manqué, sa voix, son visage, son parfum... Le fait de la savoir à mes côtés me remplissez de joie et toutes mes craintes s'envolèrent. Ce soir était un cadeau, nous étions là, dans le calme et la paisibilité de la nuit, oubliant le départ de demain, le long et périlleux voyage qui nous attendait... Tout ça n'avait plus d'importance... Elle me prit la main et dit :

La Quête De l'Anneau (Histoire Terminé)Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang