Dans la tête d'Alia

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Peter ouvre la porte dans un mouvement brusque. Comme si il s'était pressé dessus. Comme si il avait couru et ouvert la porte en même temps.

Il entre dans la salle et voit que nous sommes tous au travail. Il s'empresse donc vers le bureau du professeur et tandis un papier.

Le prof prend son mot de retard, et lui parle doucement pour ne pas déconcentrer mes camarades qui travaillent. Moi qui n'arrive pas à lire la fiche n'écoute que d'une oreille.

Prof : Bien. Monsieur Parker, installé vous au bureau de mademoiselle Alia. Vous travaillerez en équipe pour les 2 prochaines heures à venir.

L'élève prend deux secondes pour reprendre un minimum d'air dans ses poumons et souffle :

Peter : Merci monsieur.

Sans que je ne le remarque, Peter était déjà installé à côté de moi, encore essouflé.

Étrange.

J'essaye de reprendre mes esprits. Je secoue la tête comme pour me faire enlever les images précédentes :

Peter : Désolé du retard. Je.. May ne conduit pas très vite.

Je lui souris comme pour lui faire comprendre que ce n'est rien. Il me sourit en retour comme pour me remercier de ma compréhension. Il prend sa fiche d'exercice et commence à prendre connaissance de ce que nous devons faire.

Je sens comme un bourdonnement dans mes oreilles. Ma tête est lourde et la lumière est presque trop forte. Mon corps se remet de ce qu'il s'est passé il y a quelques minutes.

Je suis passée de la nuit soudaine à une grande claireté, du silence à un son de discution entre élèves, de la solitude de mon eclispe à une équipe avec Peter. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ce que j'ai vu, mais on dirait que je suis la seule dans ce cas.

Personne ne bouge, personne ne parle appart pour s'échanger doucement les réponses des exercices entre équipier.

J'ai l'impression d'être ailleurs que dans cette salle de cours. D'être encore dans ce couloir à courir. A courir comme Peter a du courir pour arriver ici avant d'ouvrir brusquement la porte.

Peter : Tu es rendu ou ?
Moi : Comment ça ? Je sors de mes pensées.
Peter : La fiche, il me montre la feuille, tu es à quels exercices ?
Moi : heu...

Je n'ose pas parler de mon rêve bizarre mais je dois avouer que je ne me souvient pas du tout de l'exercice du haut de la page, ni même des autres qu j'ai pourtant lu à deux reprises.

Moi : Je suis encore au début, je ne comprend pas trop.
Peter : C'est simple. Ici tu dois faire ce calcul, puis celui la et tu trouves ça.

Il écrit les formules en même temps qu'il m'explique. Ca à l'air facile pour lui qui est une vrai tête en science. Mais pour moi c'est autre chose.

En plus quand je repense à ce que je viens de vivre ca me fait la chair de poule. Je n'aime pas le paranormal, le surnaturel et autres visions non explicables. Mais la j'ai réussi à sortir de la salle de cours, tout en étant restée sur ma chaise. Je ne me suis pas levée, je n'ai même pas bougé. Je me suis retrouvée dans le couloirs sans avoir bougé un cil. Et surtout, j'avais l'impression de courir tout en ayant les pieds encrés bien au sol. Tout est assez contradictoire. Je n'ai pas sentie mon corps faire de mouvement mais mes yeux voyaient le contraire. Je vivait le contraire. Je sentais mon corps assis sur ma chaise mais j'avais la sensation d'être debout.

Et si on parle de mes mains. Je sentais le papier dans ma paume mais elles étaient en face de moi à se poser sur une poignée de porte. Du moins les mains d'homme que j'avais le faisait. C'est très étrange, en plus j'avais l'impression d'ouvrir une porte, au même moment ou Peter ouvrait réellement la porte de la salle de classe. Et comme par hasard, il est rentré essoufflé et moi je courais dans mon rêve.