Un génie de plus chez les Avengers

11 : Mauvais rêve

{deux ans et demi plus tôt}

Il faisait un froid glacial dans les rues de New York. L'hiver était arrivé depuis un peu plus d'un mois et la jeune fille pouvait ressentir chaque membres de son corps trembler.

Dans une rue déserte et sombre, deux personne se trouvaient la.

- Tu ne peux pas me faire ça.

- Il le faut ma chérie.

- Maman, je t'en supplie ne m'abandonne pas. J'ai besoin de toi, aujourd'hui plus que jamais. Je ne survivrais pas une semaine sans toi.

Les larmes coulaient à présent sur les joues rougies par le froid d'Héra et son corps était comme paralysé.

- Je dois y retourner. Pour ton bien, pour le miens. Je sais que tu saura t'en sortir. Tu es une battante Héra.

Sa mère s'approcha d'elle et l'a prit dans ses bras avant de la regarder une dernière fois.

- S'il te plaît maman.

- N'oublie jamais, je t'aime de tout mon coeur et personne ne pourra me faire douter de toi. Garde bien avec toi le téléphone que je t'ai donné. Lorsque j'en aurais finis la bas, je t'appellerais.

- Et si il t'arrive quelque chose je ne serais pas là pour t'aider.

- Il ne m'arrivera rien c'est promis.

Elle se sépara de sa fille et commença à partir.

- Alors toi aussi tu pars, tu me laisse comme papa. Tu as toujours dis que c'était un lâche mais tu es entrain de faire pareil. Dit-elle entre deux sanglots.

Sa mère se retourna une dernière fois le visage peiné, puis s'en alla pour de bon.

Tout à coup les yeux d'Héra s'ouvrirent et elle se releva rapidement sur son lit. Son cœur battait à mille à l'heure et elle peinait à reprendre sa respiration.

Elle sortit rapidement de son lit et courra jusqu'a son téléphone qui se trouvait dans le sac au coin de la pièce. Malheureusement, après l'avoir allumé plusieurs fois, aucuns messages ni appels n'étaient affichés.

La jeune fille s'écroula au sol et les larmes lui montèrent aux yeux.

Encore ce foutu cauchemars, se dit-elle. Depuis que sa mère était parti elle refaisait le même pratiquement chaque nuit. Elle revivait constamment ce moment déchirant lorsqu'elle l'avait quittée.

Même après deux ans elle continuait de regarder régulièrement son téléphone dans l'espoir d'un signe d'elle. Mais après tout ce temps, elle avait finit par admettre que sa génitrice était sûrement morte. Même si elle ne pouvait s'empêcher de garder espoir.

Les larmes coulaient à flot sur son jeune visage et elle n'arrivait pas à se reprendre.

- Vous allez bien mademoiselle ? Demanda gentiment Jarvis qui avait remarqué que quelque chose n'allait pas.

- Oui Jarvis ne t'inquiète pas ce n'est rien. Dit-elle difficilement. Quelle heure il est ?

- Six heure du matin.

Après quelques minutes à pleurer recroquevillée dans un coin de sa chambre, Héra décida de se lever, s'habiller, et de partir à la salle d'entraînement. Elle avait besoin de se défouler et de faire sortir sa colère.

Une fois arrivée, elle constata que la salle était déserte et ce n'était pas plus mal. Elle se dirigea alors vers le sac de box et commença à frapper.

Plus ses points cognaient contre la paroi du punching ball, plus sa rage montait. Elle imaginait tour à tour de nombreux ennemis qu'elle avait du affronter auparavant. Elle se remémorait ses combats les plus durs, les moments de sa vie les plus déchirants, ses pertes, ses pleurs, ses peines.