24 : Détenue

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Quelques heures plus tard, la jeune fille ouvrit difficilement les yeux en grognant de par la lumière aveuglante de la pièce. Il faisait froid, tout ce qu'elle arrivait à voir étaient des murs gris, un lit en métal et des barreaux.

Après avoir totalement prit connaissance des lieux elle se rendit compte qu'elle était dans une cellule.

Elle se leva alors immédiatement et couru jusqu'aux barreaux de fer qui la séparaient de la liberté. Mais aussitôt qu'elle les toucha, une lourde décharge électrique lui parcouru tout le corps et la fit tomber en arrière.

Une grosse douleur lui prenait alors la tête et elle peina à se relever.

En s'approchant de nouveau prudemment elle découvrit qu'il y avait d'autre cellules comme la sienne autour d'elle. Toutes formaient un grand rond et seul un espace libre et vide se trouvait au milieu. Chaque cellule comprenait une personne, mais ces dernières semblaient totalement désorientées. C'est à peine si l'on pouvait appeler ça des humains.

Quelques unes étaient endormis ou assommées, d'autres fixaient le mur en face d'elles. On se croirait dans un asile de fou.

- Alors je ne suis pas la seule. Dit Héra en commençant à comprendre.

Tout à coup, une lumière s'alluma éclairant le milieu vide en face d'elle. Deux hommes baraqués entrèrent par une porte blindé coulissante et se dirigèrent vers elle.

Les barreaux de sa cellule disparurent aussitôt et ils l'attrapèrent chacun par un bras.

Héra tenta de se débattre comme elle pu mais n'avait pas assez de force avec le tranquillisant qui coulait toujours dans ses veines.

Ces deux gardes la traînèrent sur plusieurs couloirs avant qu'ils n'entrent dans une pièce et la jettent sur une chaise.

Ils lui attachèrent les poignets dessus et allèrent se mettre dans un coin de la pièce.

Alors qu'Héra essayait de comprendre, une nouvelle porte s'ouvrît face à elle et un homme d'une soixantaine d'années se dirigea lentement vers elle.
Les cheveux poivrés sel, une barbe taillée au millimètre près, des lunettes rondes sur le nez et un sourire arrogant.

Au premier regard, elle le reconnu. Il ne s'agissait de personne d'autre qu'Ivan Descartes lui même.

L'homme s'avança en sa direction et s'arrêta à un mètre d'elle.

- Vous. Dit Héra d'une voix remplie de haine et de rage.

- Héra Stark... Cela faisait tellement longtemps. Tu as grandis depuis.

La brune ne comprenait pas pourquoi le scientifique l'avait appelée ainsi. Ce n'est pas parce qu'elle habitait maintenant à la tour et qu'elle s'était associée aux Avengers qu'elle avait pour autant prit le nom de Stark. Il ne fallait pas abuser.

- Je m'appelle Héra, tout court.

L'homme émit un léger rire.

- Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas à propos de toi Héra. Tu sais, durant toutes ces années j'ai tout fais pour t'isoler, te rendre complètement seule. Je me suis dis que tu serais plus facile à attraper dans ces conditions. Ta mère, Alice...

- Ne prononcez pas son nom ! Le coupa-t-elle énervée.

- ... à longtemps travaillée pour une agence secrete que tu connais à présent, le Shield. Qu'elle ne fut pas sa peine lorsqu'elle du te laisser seule face à toi même pour aller accomplir une mission de la plus haute importance. Surtout quand cette mission n'était que du bluff.

Un génie de plus chez les Avengers Where stories live. Discover now