Chapitre 61

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   Le soleil offrait ses derniers rayons de lumière. Il n'y avait aucun bruit, juste le chant morose de la tristesse. L'air était aussi froid que la Mort. Une légère brise de vent nageait calmement dans l'air.

   Anaelle était dans un draps blanc, dans un trou que Andrew avait creusé. Il s'en voulait d'avoir fuit. Il me répétait qu'il était désolé, que cela aurait pu se passer autrement s'il était resté. Certes, mais maintenant on ne peut plus revenir en arrière.

   <<Anaelle,

Tu m'es tombée dessus par hasard, mais je savais déjà que tu allais changer ma vie. Tu as sue voir en moi. Tu as connu mes plus gros défauts, pourtant tu es restée avec moi. Là où le monde me fuyait, toi tu es restée. Tu as sue me comprendre, tu as sue m'accepter.  Et tu as sue m'aimer. Tu as remplie mon cœur brisé de joie et d'amour. Les gens ne faisaient que de me le déchirer, mais toi tu l'as recousu. Tu as sue m'éclairer, changer ma vision du monde. Là où je ne voyais que du malheur, tu y as trouvé une part de bonheur. Je sens encore tes lèvres me caresser, tes cheveux me chatouiller et tes yeux me pénétrer. Tu étais drôle, intelligente. Le monde t'as rejeté, tout comme moi. Pff, le monde ne sait pas ce qu'il a raté. N'importe qui aurait été comblé de joie en ta présence.  Je suis tellement désolé, qu'il te soit arrivé cela. Je m'en veux terriblement. Tout est de ma faute... J'en suis désolé ! Tu as payé le prix de mes erreurs à ma place. Tu fais toujours passer les autres avant toi... Bon sang ! Tu me manques, Anaelle ! Tu me manques énormément... Je t'aime... je t'aime... je t'aime...>>

Journal d'un humainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant