HP 4 - À toi, qui vis 2000 ans plus tard

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Yes, Mamie n'est pas morte ! J'ai survécu à une saison d'animation un peu spéciale, entre sous-effectif et Covid-19 ; et je serai sur le chemin de la Norvège le 31 août. Une quarantaine de 10 jours m'attend là-bas, alors je pourrai avancer sur les derniers chapitres !

Mais en attendant, ma chère et tendre Anais_Crunch a écrit les origines de la serpillière originelle (au mois de juin lol, désolée pour la publication tardive) pour vous faire patienter encore un peu ! Bonne lecture et merci à elle mille fois ♥

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La légende de la Serpillère Originelle, sœurs des Dises, est un conte tombé dans l'oubli. Pourtant, il y a quelques années, son aura menaçante planait encore au dessus de nos têtes, déposant un voile froid à chaque jour de ménage. Bien que décrédibilisée, son inexistence est remise en question par de nombreux historiens.

Pourquoi ?

Car, de la sombre période son despotisme était à son apogée, un écrit nous est parvenu.

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Cela faisait une semaine que Sasha nettoyait le château qui servait de QG au bataillon. Et sa punition n'allait pas s'arrêter tout de suite. Déjà que le seau d'eau sale, ironiquement renversé sur la tête du caporal, ne l'avait pas mis dans les bonnes grâces du petit homme, l'explosion provoquée par la cheffe d'escouade n'avait absolument pas contribué à minimiser sa punition face à "l'imagination débordante de merde de l'autre ventre sur pattes".

Après avoir récuré trois fois chaque cabinet du bataillon, décrassé cinq fois les douches et lavé quatre fois les dortoirs des filles mais également ceux des garçons, Sasha pensait être enfin autorisée à s'occuper de la cuisine ; seul endroit où être enfermée pour dépoussiérer ne l'aurait pas dérangée. Mais que nenni, le caporal était bien plus sadique que ça. Se doutant que la pièce était convoitée par sa subordonnée, Livaï décida d'envoyer la mangeuse de patate balayer les salles abandonnées du château.

Voila comment Braus se retrouva à épousseter des centaines de livres, rangés dans ce qui devait être, dans une jeunesse plus lointaine que la dernière épilation des sourcils du major, une bibliothèque.

-J'ai faim... gémit la soldate.

Son ventre gargouilla comme pour approuver la plainte sonore de sa propriétaire.

-En plus, c'est pas juste, pleurnicha-t-elle à voix haute, bien que toute seule dans la pièce abandonnée. C'est Mika qui a renversé le saut sur ce nain grincheux.

-Braus.

La voix sec de son supérieur la fit sursauter.

-Ca... Caporal, bégaya-t-elle, droite comme un piquet.

Pourvu qu'il ne m'ait pas entendue, pria la jeune femme.

-Tch, tu vas te bouger le cul un peu ?! pesta Livaï. Ça fait une heure que tu dépoussières les mêmes putain de bouquins.

「À mon signal, déchaîne les enfers」Where stories live. Discover now