Opération

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??: A-AKAASHI!! LAISSEZ-MOI VOIR AKAASHI!! Cria une voix familière, une bien trop familière, comme si la catastrophe du monde s'était produite.

??: Monsieur, calmez-vous, il saigne atrocement, nous avons besoin de voir s'il va bien dans le calme!

Bokuto: C-C'EST AKAASHI!! AKAASHI KEIJI!! I-IL IRA BIEN!! L-Laissez-moi m'en assurez..

??: Il respire!! Il respire!! Pouls accéléré, et il divague entre la conscience et l'inconscient. Il réagis au son de la voix du garçon aux cheveux d'argents.

Bokuto: A-Akaashi..? AKAASHI!! Tout va bien!! T-Tu iras bien!! Kaïdo et tes parents arrivent!!

Alors que Bokuto poussait parmi les ambulanciers et passait au travers pour allez voir le plus jeune, il souriait débilement. Malheureusement, il n'apparaissait pas dans le champ de vision du setter, étant retenus par 2-3 policiers.

Bokuto: Compte sur moi!! Tu ira bien!! Tu peux parler?! Tout va bien?! Tu as mal?? Tu te souviens de quoi?!

??: IL REPERT CONSCIENCE!! IL FAUT SE DIRIGER VERS L'HÔPITAL LE PLUS PROCHE EN URGENT!! Je répète; UN MINEUR DE 16 ANS EN FORME DE 180 CENTIMÈTRE SEMBLE REPERDRE CONSCIENCE. SON CAS EST LE CODE 1600. ROULÉ PAR UN CAMION, IL A PLUSIEURS BLESSURES OUVERTES. IL RISQUE D'Y PERDRE LA-

À ce moment-là, il perdit conscience, en entendant les cris de Bokuto, ses cris de désespoirs qu'il n'aurait jamais voulu entendre. Ceux.. d'une âme-sur qui semblait détruite. Ceux de son héro.

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Argh.. Ma poitrine, ça fait mal de fou. Les dernières choses dont je me souviens est la scène plus haut. Je ne peux pas ouvrir les yeux. Pourquoi? Ces sanglots si loin appartiennent clairement à Bokuto. Ne me regarde pas.. Pas comme cela. Je dois être horriblement laid. Ne me regardes pas, je ne veux pas que tu ait pitié de moi. Ne me regarde pas de la sorte.. Je ne t'ai pas dit que je suis tiens, et tu risque de partir avant que je ne te l'ai dit. Attends moi, je ne suis pas aussi fort que toi, et pas aussi rapide, mais avec le temps, je te rattraperais. Ne marche juste pas trop vite, attend qu'on marche à la même vitesse.. Comme quand on marche dans la rue. Faisons la même chose avec le cours de la vie, Bokuto-san!

Alors que je sens de la lumière s'allumer, j'entends des médecins discuter entre eux. De moi, l'opération, et finalement de comment c'est adorable d'avoir un copain qui s'inquiète autant pour moi. Taisez-vous. Taisez-vous! TAISEZ-VOUS!! Je ne le suis pas encore! Réveillez-moi! Je veux le lui dire! Je dois lui en parler! Je ne veux plus entendre ses cris de désespoirs qui s'excusent sans cesse. On s'en fou de si je n'ai pas pu manger mon plat préféré!! Tu vas bien. C'est la chose la plus importante pour moi. Au même moment, des bruits métalliques s'entrechoquent ensemble, je savais que le sommeil viendrait bientôt me reprendre. Une piqure, une injection, et soudainement, les cris de Bokuto-san devenait de plus en plus silencieux.
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??: KEIJI!! KEIJI!! COMMENT VA MON BÉBÉ KEIJI?!

C'était la voix de Auntie-sama, la mère de Keiji Akaashi. Bokuto la reconnut parmi mille. Le capitaine se retourna vers la jeune mannequin en question. Cheveux presque mêlé par le vent et la course jusqu'à l'hôpital, sa blouse blanche tacheté de boue, et finalement, elle ne portais qu'un seul soulier. Elle fut rapidement suivi d'une version d'Akaashi aux yeux bleus et quelques années de maturité de plus. Ce n'était que son frère, Kaïdo Akaashi. La famille entière était au complet, mais les deux seuls inquiets n'était autre que la mère et le meilleur ami. Kaïdo semblait assez calme comparé à Bokuto qui pleurait tellement que sa tête commençait à lui faire mal et sa mère qui ne réfléchissais plus aussi net, depuis qu'elle a entendu la nouvelle.

Bokuto: Auntie-sama.. C-C'est de ma faute!! J-Je suis désolé!! Finit par dire le plus vieux en s'inclinant.

La mère, ne sachant pas quoi faire câlina simplement le teinté en question, et ne le lâcha plus. En même temps, le grand frère, étant resté silencieux jusque là, ouvrit son téléphone, il voulait appelé son père. Leur mère et père s'était divorcé il y a quelques années, mais ce n'était un secret pour personne que le Cadet aimait beaucoup son père. C'est donc un mercredi soir, à 22h34, qu'on a appelé le célèbre scientifique Akaashi, pour lui dire que l'un de ses fils avait une chance d'y perdre la vie. Même pas 10 minutes passa, lorsque la mannequine et le volleyeur s'étaient endormis, le père, vient rejoindre Kaïdo. Pas une once d'expression. Presque des inconnus, aurait-il tous dit, s'ils ne se ressemblaient pas autant.

??: Je n'ai pas trop pris mon temps?

Kaïdo: On voit clairement que tu as pris un hélicoptère privé pour venir ici. Ton Laboratoire est à des heures de loin de cet hôpital.

P. Akaashi: C'est mon cadet aussi, et ce n'est pas un simple rhume. Il s'est fait frappé par un camion, putain! Évidemment que je prendrais l'hélicoptère du ministre.

Kaïdo: Je suis content de te voir, Tenshi.

Tenshi: Même si j'ai divorcer votre mère, je reste votre père.

Kaïdo: Ça fait des années qu'on t'a pas vu, si tu te considère encore mon père, bah tu agis pas comme cela.

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Quel heure est-il? Je n'arrive toujours pas à ouvrir les yeux? Ce bruit est vraiment à chier.. Je n'aurais jamais cru qu'un holter soit aussi bruyant de proche. En même temps, mes seules références sur le sujet sont les livres de sciences. Les sanglots autour de moi ce sont arrêtés, mais je n'arrive pas à savoir qui est là, et qui ne l'est pas. Je n'ai que l'impression de ne rien sentir autre que les odeurs de l'hôpital. Je veux sortir de là. S'il vous plait.. Je suffoque sous ces bruits de désespoirs. Je ne respire pas bien avec ce plastique dans les narines. Je sens mon cur vivre mais sans raison. Si je devais partir avec le regret de ne jamais dire mes sentiments, ça me va. Je lui ai sauvé la vie. Simplement. Alors pourquoi m'avoir ramené pour que je ne puisse plus rien faire? Je ne vois pas. C'est trop noir. Où est Bokuto-san? Le reste de l'équipe? Mes parents? Kaïdo? Et tout les autres? Je ne veux pas être ici..

Sortez-moi de cet enfer sans description. J'avais promis de tenir toute mes promesses. Ne me donnez pas de faux espoirs dans l'indécis.

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Once upon a dream - Bokuaka [FR]Where stories live. Discover now